//FINISH// Entre deux (Premier post a Last Chance)

Le soleil tapait assez fort et il n'y avait plus aucune trace de neige en cet après midi de printemps.
White Star était aller explorer des terres qu'elle ne connaissait pas, les terres du clan de l'ombre. Elle les avait toutes explorées, et s'était arrêter au Pic du Diable. Elle était debout, a observer l'eau, les vagues venant s'écraser contre les rochers, et a profiter de la vue magnifique qu'elle avait sur l'océan. Elle sentait le vent secouer sa crinière blanche. Elle galopa, ivre de vitesse, les naseaux dilatés. Elle se sentait bien, elle se sentait libre.
Elle n'avait aucune envie de s'arrêter. Elle était heureuse. Cet endroit lui plaisait.
Il y a l'océan, des endroits pour galoper et de la bonne herbe fraîche.
Elle s'arrêta soudain au bord du pic. Elle était maladroite, et elle serai tombée si elle avait les yeux fermés, comme elle le fait souvent.
Elle se retourna, et continua de galoper, en étant plus prudente cette fois ci.
Dans ses pensées, il n'y avait que Origamy. Origamy et Odyssée. Elle était devenue amie avec elle et aurai voulu la revoir. Elle pensa aussi a Black Moon, et a Blue. Toutes ses juments qu'elle avait rencontrer, elles étaient toutes ses amies.
Elle repassa au trot puis au pas, et s'arrêta au même endroit où elle s'était arrêter tout a l'heure. Elle observa sa blessure qu'elle s'était faites a son antérieur droit. Elle est pratiquement cicatrisée, et elle n'avait plus mal. Elle leva la tête vers le ciel, regardant les nuages, puis piaffa. Elle sentait une odeur suspecte. Une odeur qu'elle reconnaissait, mais qu'elle n'acceptait pas.
Une odeur d'étalon.
Elle se retourna, les oreilles en arrière, et attendit. Elle aurai pu s'enfuir, mais elle voulait essayer quelque chose. Elle voulait essayer de se réconcilier avec les étalons. C'est donc avec méfiance qu'elle attendit l'étalon.

White Star trouvait que Last Chance était très galant. Elle lui répondit d'une voix terne :
"Moi c'est White Star.
Elle lui tourna le dos, montrant clairement la morsure de mon père qui m'a rejeté et ma blessure a l'antérieur.
Toujours les oreilles en arrière, elle lui dis :
"Et tu as de la chance que je veux me réconcilier avec les étalon parce que sinon je t’aurai déjà mordu."
Elle tourna autour de Last Chance, dans un pas pressé, puis elle galopa et piaffa. Elle se essaye de ne pas le mordre, puis quand elle vu qu'il n'y avait aucun danger, elle mit les oreilles en avant, mais resta toujours méfiante. Elle observa de nouveau l'étalon, puis se mit devant lui et murmura :
"Mauvais souvenir"
Elle ne voulait donner aucun détail. Elle n'osait pas continuer de galoper, c'est pourquoi elle se retourna, les oreilles de nouveau en arrière, et observe l'océan et les vagues.
Petit a petit, elle se détendit a nouveau, puis remit les oreilles en avant et mâchonna dans le vide. Elle se lança dans un galop rapide mais saccadé avant de faire demi tour dans un trot rassemblé.
Elle remit ses oreilles en arrière et attendait. Elle ne pouvait, encore une fois, pas parler. C'était pénible a la fin, cette manie d'attendre que les autres parlent. Mais là, ça ne la déranger pas. Ça l’arranger, au contraire.
Elle attendit, donc, et sans impatience. Juste avec une pointe de méfiance.

(Excuse moi, j'écris dès fois a la 1ère personne du singulier dans mon texte précédent. Je suis plus a l'aise avec cette personne là, mais je préfère parler avec White a la 3ème.)


White Star s'étonna de la réaction de Last Chance. Il la sous-estimer trop. Elle aussi avait bien blesser son père lorsque qu'il l'a rejetée. Elle lui avait laisser une grande blessure au niveau du garrot.
"Bien sur que non, je ne te connais pas. J'ai été capturée par ses humains, ses choses horribles, alors que je venais juste de naître. Je me suis enfuie quand j'avais trois ans, c'est a dire depuis pas très longtemps, et j'ai retrouver ma mère et mon père. Mais ce dernier m'a mordue. Et je lui ai rendu. Depuis, je déteste les étalons, et je les attaque tous. Mais la, je voudrai me libérer de cette manie d'attaquer les étalons. Et ne me sous-estime pas, je risquerai de t'étonner fortement."
Elle posa les yeux sur une tache blanche sur l'encolure de Last Chance, tache facilement repérable sur sa robe foncée. Un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'elle dise :
"Oh, une tache blanche... C'est bizarre."
White Star ne savait pas quoi faire pour ne pas le mordre ou lui donner des coups de sabots. Sa manie d'attaquer les étalons n'est pas partie, loin de là. Elle est très forte, et elle doit lutter contre elle pour ne pas l'attaquer. Pour ce détendre, elle piaffa, puis galopa rassemblé et fais un passage.
Ces mouvements de dressage que son ancienne propriétaire lui avait appris la détendait. Elle aimait les faire dans des situations où elle se sent mal.
Elle s'éloigna donc de l'étalon et fit la seule reprise de dressage qu'elle se souvenait. Elle mit les oreilles en avant.
Elle enchaîna piaffer, appuyer et passage, trot rassemblés et allongés, puis cabra, fit du terre a terre avant de faire une courbette et d'enchaîner avec une croupade. Elle termina par une révérence avant de remettre les oreilles en arrière. Elle soupira, puis re-pensa a Odyssée. C'était la seule jument a qui elle avait raconter son histoire. Elle aurai aimer qu'elle sois là, pour l'aider a rester calme, pour l'aider a résister a l'envi de mordre. Elle avait aussi envie de descendre du pic, de s'amuser avec les vagues.
Bref, de se détendre.
Elle n'était nullement a l'aise ici. Elle ne cessait de tremblait, elle n'arriver pas a se calmer. Elle voulait que Origamy sois là. Son frère de cœur, son ami, son compagnon qu'elle avait abandonner. Elle n'arriver pas a savoir pourquoi elle avait fait ça. Elle murmurait le nom de l'étalon pie, le seul qu'elle approchait. Le seul qu'elle acceptait.
Elle ne penser qu'a lui en ce moment. Elle ne voulait pas que Last Chance pensait qu'elle essayer de l'ignorer. Mais c'est vrai que c'est en partie vrai.
"...Origamy..."
C'est ce qu'elle répétait depuis dix minutes. Le nom de son compagnon perdu, celui qu'elle avait abandonner.
Elle se re-concentra sur Last Chance et lui dit :
"Excuse moi, je suis très nostalgique. Tu connais une jument nommée Odyssée ? C'est la première jument que j'ai vue après m'être enfuie. Et j'aimerai la voir, pour qu'elle m'aide a rester calme et a ne pas te mordre."
Elle attendit de nouveau la réponse. Et cette fois avec énormément plus de méfiance envers l'étalon.

White Star savait que Last Chance la prenait pour une folle. Elle l'avais senti dans son regard. Elle dit a l'étalon avec plus de confiance :
"Pas la peine de le cacher, je sais que tu me prends pour une folle. Origamy est mon meilleur ami, le seul étalon que j'accepte. Mon frère de cœur. Il me manque beaucoup. Et puis, je n'ai pas l'attention de te mordre. Je me suis détendue en faisant les mouvements de dressages, je suis donc plus a l'aise."
Elle mit les oreilles en avant, et se sentit plus mieux. Elle ne saurai expliquer pourquoi, mais elle était énormément plus a l'aise. Elle ne savait pas si c'était grâce aux mouvements de dressage ou si c'était parce que elle avait parler de son passé. En tout cas, elle avais pris confiance en l'étalon. Elle n'aurai plus cette manie d'attaquer les étalons, du moins avec Last Chance.
Elle aurai voulu galoper, descendre du pic pour s'amuser avec l'eau. Elle pensa aussi a sauter par dessus l'étalon, ce qu'elle avait déjà fait par dessus Origamy, mais elle pensa que ce n'était pas très bien et qu'il risquer de l'attaquer.
Elle secoua sa crinière, puis sourit en pensant a cette idée folle.
En même temps, Last Chance avait raison. Elle était folle. Mais c'est parce qu'elle a seulement trois ans et demi, et tout les chevaux de cet âge (ou presque) était aussi fou qu'elle. Elle se demanda comment l'étalon était arriver ici. Elle était trop curieuse. Vraiment trop. Elle se demanda aussi pourquoi Last Chance avait cette tache blanche. Et aussi si il avait connu les humains.
La réponse a cette question se trouvait dans l'expression de l'étalon. Elle savait maintenant qu'il ne les avait jamais connus. Elle entreprit de les lui décrire, de le dégouter de ces horribles humains, ces choses cruelles qui font sauter pour le plaisir des chevaux, quitte a les blesser.
"Je vois a ton regard que tu n'a jamais connu les humains. Et bien tu as de la chance ! Ils donnent trop a manger, les autres chevaux attrapent de maladies, comme des coliques. Ils font sauter les chevaux, haut, très haut, quittes a nous blesser. Ils nous montent et nous donnent des coups de "cravache", un objets qui nous blessent. Tu vois mes marques sur la croupe ? Ce sont des marques de cravache. Oh, que j'aurai aimer ne jamais les avoir connus... Tu as vraiment de la chance. Vraiment. Et s'il te plait, tutoie moi, je ne supporte pas qu'on me vouvoie."
Elle enviait Last Chance ne n'avoir jamais connu les humains. Elle était très soulagée d'avoir parler de ça a quelqu'un.
Elle n'aurai jamais cru pouvoir parler a un étalon. Elle en est heureuse. Et c'était très important pour elle, de se débarrasser de cette manie. Et pour l'instant, ça partait assez bien. Ses "petites" menaces n'avaient pas eu d'effet et elle en était ravie. C'est vraie que elle était agressive envers les étalons, mais elle n'oserai pas avec celui là. Il semblait plus agressif, plus dangereux que les autres. Elle n'oserai pas l'attaquer. Elle ne prendrai pas le risque alors qu'elle était très fragile et se blesser rapidement. Elle l'avait tester, cette fragilité.
Quand elle a rencontrée Black Moon, elle était restée bloquer plus de deux heures sur un lac gelé, et c'était blesser a l'antérieur. Si ce n'était pas une preuve irréfutable, alors qu'est ce que c'était ?
D'ailleurs, comment va sa "petite" blessure a l'antérieur ?
Mal. Très mal, même. Elle s'était réouverte. Elle saignait de nouveau. Mais comment cela aurai pu arriver ? Elle ne le savait pas, et de le saurai jamais. Elle ressentit de nouveau la douleur fulgurante. Elle ne voulait pas s’avancer, de peur d'aggraver la chose. Elle ne pouvait plus bouger, plus rien faire. Elle déteste ça. Et depuis toujours...
Elle observa avec tristesse sa blessure et remarqua que même son sabot est devenu rouge écarlate.
A cause du sang.
Le sang, c'est une horreur. Elle n'a jamais pu voir du sang sans s'évanouir ou tomber. Mais là, elle se retenait. Elle ne voulait pas que Last Chance se moque d'elle. En aucun cas, oui, en aucun, elle ne devait tomber.
Même si elle avait de plus en plus mal, elle ne dit rien. Elle ne fait rien. Elle attendait que la douleur passe. Elle se souvenait de la manière qu'elle s'était faite cette satanée blessure. Elle était tombée. Mais là, elle n'était pas tombée. C'était peut être a cause du stress. En tout cas, elle ne bougea point.

Un rire cristallin s'échappa de mes lèvres entrouvertes. Son frère de coeur? Cela n'avait aucun sens pour moi, honnêtement. Mis à part qu'elle s'était prise d'affection pour un entier. Ca arrive à tous, dans une vie. Peut-être même m'est-ce déjà arrivé? Peut-être... Simple hypothèse que jamais surement je ne pourrais vérifier.

Je me contentai d'hocher la tête à ses paroles, d'un air de calme infini. Pourquoi d'ailleurs aurai-je été un quelconque moment nerveux? Aucune idée, vraiment. Il n'y avait pas d'étalon, dans le coin, pas non plus de prédateurs, à ma connaissance. UN cri déchira le ciel et un hobereau passa. Je saluai ce prédateur aérien d'une levade, antérieurs battants et déchirant l'air. Le faucon brun et rouge passa près de moi et continua sa chasse en silence, traquant pigeons, lapins, lièvres et petits animaux en tous genre.

-Non, en effet, je ne connais pas les hommes. Leur existantce n'est pas gravée dans ma mémoire comme dans la tienne, alors ma vie contiue sans que je m'en soucie. Je me soucie par contre de toi. T'ont-ils vraiment attaqué avec leurs objets de douleur?

Un soupçon de méfiance percait dans ma voix et je me mis à gratter le sol d'un air nerveux et mauvais. Oh, ce n'était pas après la douce grise, mais plutôt après les hommes, ces choses abstraites mais mauvaises...

La jument semblait avoir mal, et l'odeur de sang qui flottait ne devait pas y être étrangère. Je pris le trot pour aller vers elle, lui permettre de s'appuyer calmement sur moi. Etendant en même temps l'encolure, je pris le temps de renifler sans bruit la plaie infectée de la femelle.

-Tu fais partie d'un Clan? Si oui, je t'amène jusqu'au troupeau, tu as besoin de soins. Ton antérieur est infectée et tu risques une maladie.

Mes oreilles s'étaient plaquées contre ma nuque à ce moment-là. Ma queue fouetta l'air nerveusement et mon corps tressaillit d'un frisson d'effroie.

White est étonnée. Pour plusieurs raison, et pour elle, elles sont incompréhensibles. Et multiples.
La première, c'est a cause de l'attention de Last Chance. Elle n'a pas été habituée a avoir autant d'attention de la part d'un étalon. Elle avait été habituée a des menaces, des attaque venant des étalons. Elle avait été blessée par l'un d'eux, elle avait été rejetée de son propre troupeau, et comme elle est revenue sur ses souvenirs, sa blessure c'est ré-ouverte.
"J'ai été véritablement blesser par ses horribles cravaches. Et j'en ai encore des marques. Et je suis solitaire. Les maladies dont tu parles, j'en ai peut être entendu parler, avec ces satanés humains. Tu parles du Tétanos ?"
Le tétanos. Horrible maladie que plusieurs chevaux avait subi. Selon le monsieur qui l'examinait lorsqu'elle était au ranch en avait parler. Une maladie qui paralyse un a un les muscles, notamment les poumons, et fini par tuer.
Une maladie qu'elle en voulait en aucun cas avoir. Finir comme ça, paralysée, ce serai horrible. Alors elle se força a avancer, disant a l'étalon d'une voix changée par la peur :
"Quand j'ai eu cette blessure, une jument nommée Black Moon m'a mit de la neige dessus, et elle s'est désinfecter. Mais là, elle s'est réinfecter a cause... Car je suis revenue sur mes souvenirs. Et aussi parce que je suis plus fragile a cause de ses humains qui m'ont séparer de ma mère avant que je tète pour la première fois."
White n'aimait pas avouer cette fragilité, et aussi sa cause. C'était très dur pour elle ne revenir sur des choses qui l'a bouleversée.
Elle avance, en boitant, les oreilles encore plus en arrière, et c'est la deuxième fois, et cette fois ci vraiment, mais alors vraiment, la dernière qu'elle a peur.
La peur, elle ne l'aime pas. C'est quelque chose qu'elle a vécu seulement une seule fois dans sa vie. Mais là, c'est pour quelque chose de plus grave que la première. Là, c'est sa vie qui est en jeu.
Comment avait t'elle pu être aussi ignorante du danger ? Elle avait elle même mis sa vie en danger, et regrette cette ignorance.
Black Moon avait réussi a désinfecter cette blessure, et elle le re-ferai.
En tout cas, elle ne reviendras plus sur ces souvenirs.

Mon corps frémit d'horreur lorsque la jument me dit que les hommes avaient osé la frapper. Alors, comme si ma propre croupe prenait un coup de "cravache", j'envoyai une puissante ruade en l'air, grondant entre mes dents. Par contre, le tétanos, je connaissais pas, mais alors pas du tout du tout. Tout ce que je savais, c'est que la blanche continuerait de souffrir si on ne désinfectait pas très vite.

Alors que je tournai la tête en tous sens à la recherche d'un quelconque désinfectant naturel, la jument me parla de nouveau. Je l'écoutai, tournant juste les oreilles vers elle, continuant mon fouillage oculair minutieux des environs. La femelle semblait divaguer ou être plsu tarée que je ne l'imaginai, car elle me dit d'abord que de la neige avait désinfecté la plaie et qu'elle s'étit réinfectée à cause d'un accès de nostalgie. Je préférai ne répondre que d'un grognement diforme avant de fixer mon attention sur la mer, en contrebas. L'eau salée désinfectait, mais jamais la jument ne serai capable de descendre derrière moi, moi-même j'aurai eut tant de mal! Pourtant, c'était la seule possibilité...

White Star vu au regard de Last Chance qu'il fallait qu'elle descende.
Ce n'est pas la première fois qu'elle réussissait a déchiffrer les regards. Elle le faisait tout le temps, ce servant de ce "don" pour pouvoir adapter ses réponses.
Elle regarda l'étalon avec de dire :
"Ah, mais je peux descendre ! Regarde !"
Elle s'approcha doucement du bord du pic avant de sauter sur un bout de rocher, où elle prit appui avant de sauter comme ça pendant plus de vingt cinq minutes.
Elle se retrouva alors trente minutes plus tard a quelque mettre de l'océan. Elle re-saute, et atterrit sur le sable. Et elle oublia la douleur, ne pensant qu'a désinfecter cette satanée blessure.
C'est pourquoi elle se précipita dans l'eau dans un trot rassemblé, où elle sentit que sa blessure picotait, comme quand sa propriétaire lui avait passer un produit sur une des blessures causées par les "cravaches".
Oubliant peu a peu qu'elle était blessée, elle commença a jouer avec les vagues, comme elle le faisait si bien, et comme Odyssée le faisait aussi.
Sautant par dessus les vagues et se roulant dès fois dans l'eau glacée, elle ne pense plus a rien, personne n'existait a par elle et Last Chance. Elle en oublia les mauvais souvenirs causés par son père.
White était maintenant plus confiante, et a maintenant une dette envers l'étalon. Et c'est bien la première fois qu'un étalon lui sauver la vie.

Au début, Last Chance semblai effrayer par l'eau, comme si elle était l'auteur d'un mauvais souvenir. Et ça, White Star en est sûre.
Pourtant, et c'est ça qui étonna le plus la jument blanche, il alla dans l'eau en faisant des sauts de moutons, et progresse de plus en plus vers là où il n'a plus pied.
Et bien vite, elle rattrapa Last Chance qui ne semblai pas remarquer qu'il n'avait pas pied.
"Fait attention, on n'a plus pied ici !! Comment ce fait t'il que tout a l'heure tu avais peur et que là... Tu vas même où tu n'a plus pied !?"
White Star sortit de l'eau en un petit galop et regarde la pente. Il n'y a aucun moyen de remonter, c'est sûr. Mais elle a une idée folle en tête, et elle entreprit de la tester.
Tout d'abord, elle vérifia qu'il n'y a pas un moyen quelconque de remonter. Comme il n'y en a pas, elle commença son plan.
Il fallait qu'elle monte en prenant appui sur les différente plateformes avec lesquelles elle était montée.
Mais quelle idée !
Elle l'abandonna de suite et repartit dans l'eau avant d’apercevoir un moyen de remonter.
Oui, sûr un des côtés du pic, des roches formaient un sorte d'escalier invisible quand on regarde de près.
Elle se dirige vers lui, et essaye de grimper vers la première "marche". Quand elle pose son sabot dessus, il ne se passe rien et grimpe donc vers la deuxième, et arrive a monter jusqu'à la sixième marche, où la septième s'écroule. Elle redescend donc et peste.
C'était pourtant une bonne idée.

-Disons que le plus dur est de faire le premier pas, sans se rapprocher du dernier.

En disant cela, je continuai ma progression vers le large, avec la ferme ésolution de trouver comment rattraper la terre ferme, en haut des falaises. White Star s'y employait également, mais ses tentatives furent infructueuses, par deux fois. Pourtant, je ne désespérai pas et je pris la direction de la plage, quelques mètres en amont. Là-bas, un chemin de chèvre escarpé se dressaiyt vers le sommet. D'un hennissement, j'appelai White Star, pour lui faire comprendre d'aller dans la même direction que moi. Accélérant la nage, j'atteignis la plage en quelques battus avant de galoper vers la possible issue.

[Désolée, c'est très nul.]

En voyant le chemin que Last Chance a vu, White Star partit dans un grand galop vers lui et passa au trot pour s'engager sur le chemin.
Elle le gravit rapidement et arriva sur le pic du diable en environ huit minutes.
Elle rua et cabra, heureuse d'être de nouveau en haut du pic, avant d'observer les vagues géantes s'écraser contre la roche.
La jument aime se détendre en regardant les vagues. On entend rien, juste le bruit de l'océan.
Plantée devant l'océan, White a fermé les yeux, les oreilles pointées en avant, écoutant le silence. Elle ne bouge pas, ne pense pas. Elle attend. Elle écoute.
Un aigle passe et elle ouvre le yeux, et le regarde.
Un aigle, oiseau majestueux. Un animal que White Star aimerai avoir pour daemon. Mais malheureusement, ses mauvaises habitudes l'empêche d'avoir un animal-lié. Habitudes telles que attaquer ceux qu'elle voit, ou alors donner des coups de sabots a ceux qui l'énervent.
Elle cabra pour saluer l'aigle, avant de se remettre dans la même position que tout a l'heure. Elle ferma de nouveau les yeux.
Le bruit de l'eau lui y si familier qu'elle n'entend que le silence.
Seul le souffle de Last Chance trahi ce sentiment de solitude.

Je m'engageai sur le chemin à la suite de la jument, au petit trot, l'encolure rejetée et les crins volant. Au fur et à mesure de l'abrupte montée, je pris le galop pour dépasser la jument. Une fois au sommet, un peu avant la jument, je m'arrêtai pour m'ébrouer et sortir de ma robe sable et eau.

White Star restait stoïque, comme si elle était seule. Je secouai la tête avc douceur avant de plonger le bout du nez dans l'herbe au gout iodé et fort peu agréable. Lorsqu'un aigle passa et que White Satr le salua, je ne pus empêcher mon coeur lourd de partir galoper dans les cieux, avec ceux qui avaient fait jadis parti de mon coeur mais dont je ne voyais plus les traits, dont je ne connaissais plus le nom.

Un long soupir douloureux m'échappa. Je me sentais seul comme jamais. Même si la jument était non loin, mon esprit torturé me faisait souffrir de l'intérieur. Un autre gémissement m'échappa, plus fort que le précédent. Mes genoux tremblèrent et je me couchai au sol, malheureux. De tout mon long étalé au sol, je fermai les yeux.

[Pas terrible par rapport à toi S:]

(Mais non, ça va...)

Quand l'étalon se couche, White sait qu'il est triste. On dirai qu'il se sent seul... Ce sentiment, elle l'avait déjà ressenti, et quand il y avait d'autre chevaux avec elle. Elle s'approche de lui, et se couche deux trois mettre plus loin. Elle sait qu'une partie d'elle même accepte les étalons, désormais. Une autre les accepte en partie, et la dernière pas du tout. Celle qui déteste toujours autant les étalons est son amour. Non, elle n'est en aucun cas prête a aimer un étalon ! Celle qui l'accepte en partie, c'est l’amitié. Non, elle n'est pas amie avec Last Chance. Mais elle peut l'être ! Et l'être avec un autre étalon. Et la dernière partie, celle qui accepte totalement la présence d'un étalon, c'est sa tête. Elle peut supporter d'avoir un étalon a côté d'elle, qui lui parle, sans l'attaquer. Elle soupire. Voila une bonne chose de faite ! Il ne manque plus que quelque détails : Ce faire un ami étalon par exemple, pour parvenir a traiter les étalons comme des chevaux normaux. Pour elle, étalon n'inclus pas poulains. Les poulains, elle adore ça. Elle adore les cajoler, les aider a apprendre. Elle leurs ressemble. En rêvant d'être une pouliche, elle ne bouge pas. Elle ne dit rien. Tout ce qu'elle fait, c'est rêver.

Les regrets... Il n'y avait rien de pire, à ma connaissance. Lorsqu'ils m'étreignaient le corps et 'esprit, je n'avais qu'une envie, et pas forcément bonne: me jeter du sommet de la première falaise, de la première montagne, ou de nager jusqu'à ce que la fatigue me noie doucement. Poutant, cela n'en valait guère la peine, et je le savais pertinément.

White, couchée non loin, ne me rendait aucun courage. Je me relevai cependant, pour m'approcher de la falaise en soufflant doucement. Je la longeai en regardant avec envie le fond. Sans transition, je dis d'une voix à faire froid dans le dos:

-Quelle hauteur peut-il bien y avoir?

Je me tus avant de secouer avec ardeur la tête en me mettant face au précipice.

-La vie est tellement injuste, parfois. Mais quelles injustices m'a-t-elle fait? Qu'est-ce que j'en sais, hein? Je ne me connais pas moi-même...

[Désolée de mon peu d'inspiration à RPer en ce moment...]

(Ça arrive a tout le monde. C'est aussi ma période pas d'inspi. C'est pour ça que je met Origamy. Vaudra que je demande a Liberty un truc...)

La question de Last Chance glaça le sang de White Star. Avait t'il l’intention de... Non, ce n'est pas possible. Elle se leva, et regarde le gouffre. Elle eu l'impression qu'elle tournait, tournait... Comme si elle allait s'évanouir. Ou alors, elle avait le "vertige". Ce truc que les humains ont quand ils sont en hauteur. Mais non, ce n'est pas possible. Elle ne l'a jamais eu.
"Je n'en sais rien... Peut être..."
Elle ne put finir sa phrase. Elle n'en savait la raison, mais elle tomba par terre, juste quelques secondes avant de se relever. Cela c'était déjà passé. Quand elle a trop fouiller dans ses pensées, avec Odyssée. Elle s'ébroua, sa tête lui tournait toujours autant. Elle ne savait pas ce qui lui arrive, mais cela n'est pas habituel. Ce n'est pas sa blessure, ça c'est sûr, car elle était bien. Elle en saigne plus. Mais alors... Cette odeur... Elle l'avait senti la même quand elle s'était évanouie la première fois. Elle était semblable a de la pommade. Et voila ! Elle avait trouver ! Elle se retourna, et sur ses lèvres se dessina un large sourire. Mal caché dans les broussailles, se tenait Origamy. Elle termina sa phrase :
"Je disais donc, peut être soixante mettre."
Sa phrase a peine finie, elle se précipita vers l'étalon pie, le grattant et l’instant a venir. Elle était heureuse. Et en même temps, elle avait trouver la raison de son évanouissement. L'odeur de la pommade de l'étalon.
"Et bien... Last Chance, voici Origamy. Le fameux étalon dont je te parlait tout a l'heure. Et Origamy, je te présente Last Chance"
Elle ferma les yeux, essayant de savoir si c'était un rêve. Mais quand elle ouvrit les yeux, Origamy se tenait devant elle, la fixant avec son oeil bleu. Ils se grattèrent mutuellement et elle répondit a la dernière question de Last Chance.
"Ça, je le sais. Je n'ai rien fait, pourtant, on m'a enlevée a ma mère, tellement jeune que je ne pus téter, et on m'a taper, blesser. La vie est vraiment injuste avec tout ceux qui n'ont rien fait."
Elle ne comprenait pas trop le sens de sa question, elle lui avait répondu rapidement. Elle ferma de nouveau les yeux.

Les réponses évasives de la juent passèrent à mes oreilles sans sembler s'y arrêter. Je m'en fichais éperduement, en fait. Jusqu' ce que l'odeur musquée d'un étalon vint chatouiller mes naseaux clairs. Je secouai la tête en grondant avant de faire volte face et que White me présente l'étalon pie.

-White, j'ai un point commun avec toi: je ne supporte pas les étalons. Et moi aussi, j'attaque.

Ma voix froide et mes dents dénudées ne laissaient pas place au doute. J'attaquerai bien, si la jument n'était pas entre nous. Et puis, tant qu'à faire, se jeter dans le précipice serait plus sympathique à longs termes.

Prenant une longue goulée d'air entre mes dents serrées et mes lèvres pincées, je me cabrai avec beaucoup d'agressivité, battant l'air de mes puissants antérieurs et tendant les postérieurs pour me grandir. Non, je ne l'aimais pas. Je n'aimais pas les étalons, et ça, ça resterait, toujours. Je resterai toujours Last.

Je reposai les antérieurs au sol, arquant l'ecolure et grattant avec agressivité le sol de l'antérieur gauche. Du coin de l'oeil, j'observai avec froideur le pie avant de poser un regard plus sympathique sur la jument blanche.

White sait qu'Origamy pourrai fuir ou se cacher derrière elle. Mais il n'en fait rien. La seule chose que le grand pie fait, c'est de coucher les oreilles en arrière. Elle le sentit tendu.
"Et bien tu n'auras rien a faire, car il est si timide qu'il n'oserai même pas te parler. Je le connais, il est vraiment trop timide. Et tu peux te calmer parce que si tu lui l'énerve trop, je peux aussi t'attaquer. Et plus que je ne l'aurai fait tout a l'heure."
La jument déteste qu'on fasse mal ou qu'on énerve son ami. Elle coucha elle aussi les oreilles en arrière, répondant au cabré de l'étalon par une ruade. Et elle ne voulait pas que la tension entre les deux étalons augmente. Elle ne supporte pas la tension.
"Pitié, arrêtez... Ori', tu sais très bien que je ne supporte pas ça... Tu m'a vue m'écrouler sous la pression, et je sais que tu ne supporte pas ça... Alors si tu ne veux pas que ça recommence, calme toi... Et toi aussi, Last Chance. Calmez vous. Pitié."
Elle se planta entre les deux étalons, et les regarda l'un après l'autre, avec son regard a la fois plein d’inquiétude et de colère.

Quoi que White dise, j'étais énervé et agressif. Ronflant des naseaux avant de gronder en secouant la tête avec méchanceté, je contournai une première fois White Star. Mais lorsqu'elle se mit entre l'étalon et moi, je ne pus que m'arrêter. Fixant avec agressivité l'étalon de l'autre côté, je grattai le sol avant de faire demi-tour et de partir.

-C'était lui ou moi. Tu as fait ton choix, non? Alors maintenant ne me demande pas de jouer les beaux gentils. Tu ne me connais pas White. Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Tu ne connais pas le nom de tous les étalons qui, après m'avoir rencontré, n'ont pas revu le matin suivant. Tu la choisis, lui. Alors, maintenant, je m'en vais. Je n'ai pas envie de tuer sous tes yeux.

Je partis au petit galop, la queue haute, rebondissant sur mes membres nerveux.

Apparement, Last Chance n'a pas compris. La tension monte tellement qu'elle se sentait prête a s'évanouir. Origamy, incapable de rester, parti après avoir lancer un regard triste a la jument. Cette dernière de tient plus en place. Incapable de rester debout, elle s'écroula, les yeux vides, et resta ainsi jusqu'à ce qu'elle dit a voix haute pour que l'étalon puisse l'entendre.
"Tu ne comprends pas... Tu ne comprends rien... Fais ce que tu veux, mais calme toi."
Suite a cette phrase, elle ferma les yeux et sentit qu'elle allait s'évanouir d'ici peu.

White sentit Last Chance ce rapprocher. Elle se sent faible. Elle ne sait pas quoi faire. Son souffle est rauque et lent. Elle sait qu'Origamy est parti pour ne pas qu'elle s'évanouisse. Alors elle devait lui faire plaisir. Ce relever pour lui montrer que il a fait le bon choix. Mais elle se sent si faible qu'elle n'arrive même pas a prononcer un mot. Et elle ne peut pas se relever. Elle ouvre les yeux, mais ne peut rien dire. Elle reste là, a attendre le calme. Et peut être que là, elle ira mieux.