Lune Noire Modette Lunette de Soleil Cobaye des admines
Nombre de messages : 561 Age : 27 Nom : Laure Clan : Soleil & Crépuscule. Date d'inscription : 30/12/2009
Fiche Personnages Points d'expérience: (55/200) Boutique et cadeaux: Particularités de vos persos:
| Sujet: Comme une ombre du passé [Libre] Dim 12 Sep - 2:48 | |
| En ces lieux vides de présence autre que la sienne, il marchait. Son pas était souple, rapide. Il regardait ces terres qui s'étendaient sous ses sabots noirs, durs et polis. Ces terres, autrefois propriété de Hell Demon, elles étaient aujourd'hui sienne. Il avait tout ce qu'un étalon pouvait désirer: il était chef de clan, possédait son propre territoire, mais quelque chose lui manquait. Elle hantait ses pensées, Elle était présente dans son moindre souvenir, Elle occupait son coeur, Elle se dessinait partout ou il posait le regard. Quelque part, Elle vivait avec lui. Alors qu'il avançait seul, la lune et les étoiles en témoins, il aperçu une silhouette. Mais contrairement à son habitude, il n'alla pas vers elle, pas tout de suite. Il se dissimula entre des fourrés et observa l'équidé qui se trouvait là. Il s'agissait d'un animal de taille moyenne, il put remarquer une robe grise, qu'on aurait pu dire aciérée. Une foule de souvenirs remonta alors en lui, il ne voyait qu'Elle, et, encore une fois, il fut transpercé par l'afffreuse réalité: Elle était morte, sous ses yeux, et il n'avait rien pu faire, rien. L'animal gris se tenait immobile, regardant le lac de ses grands yeux sombres dans lesquels, une vague de tristesse et de regrets voguait paisiblement. La jument respirait à grands traits, s'imprégnant d'une odeur qu'elle connaissait tant. Elle était sûre qu'Il était là, qu'Il vivait sur ces terres. Mais ce souvenait-il d'elle? Ne l'avait-il pas oublié, pas effacé? Elle se souvenait de son regard quand il avait du partir, quand il avait du la laisser seule alors qu'elle était mourante. Il avait été obligé de le faire pour sauver le reste du Clan de BlackBird. Son regard avait été animé d'une tristesse notable mais aussi d'une folie et d'une rage démentielle. Et malgré ses nombreuses blessures, elle avait survécu, contre toute attente. Elle s'était ensuite mise à sa recherche, suivant des chemins qui lui étaient alors inconnus. Mais tout celà, elle l'avait fait pour lui, pour qu'ils puissent se retrouver, eux, les amants les plus passionnés que la Terre n'ai jamais connu. Elle sentit alors un regard peser sur elle. Doucement, tout doucement, elle fit volte-face, comme si elle avait peur de ce qu'elle allait découvrir. Elle distingua une grande silhouette aux crins clairs qui ressortaient dans l'obscurité. Une vague d'espoir lui traversa le coeur, mais elle n'osa pas avancer, si ce n'était pas lui? S'il ne la reconnaissait pas? S'il ne l'aimait plus? Alors que l'animal s'était perdu dans ses souvenirs, il vit que l'équidé faisait volte-face, et il put cerner, à travers un rayon lunaire, le visage fin, sauvage de l'animal d'argent. Il reconnaissait tout ces traits, cette tête expressive et étroite, ces grands yeux sombres... Ce pouvait-il que? Non! Elle était morte devant ses yeux, il l'avait vu alors qu'elle baigant dans une flaque pourpre et, malgré lui, il n'avait pas pu veiller sur elle, pendant ses dernières heures, il avait du sauver le reste du troupeau de son aîné, de celui qu'il maudissait et haïssait. Malgré tout ces éléments qui rendaient la scène improbable, il s'avança. Lentement, il avait peur que ce ne soit qu'un rêve qui s'échappe s'il avançait trop rapidement. Alors qu'il passait sous la lune, sa cicatrice ressortit sur sa robe de satin. Il marchait doucement, les yeur rivés sur l'animal. Il se répétait que ce n'était pas possible, qu'il ne s'agissait que d'un rêve. Elle vit alors l'animal s'avancer, elle fit de même, posant délicatement un sabot après l'autre. Sa cicatrice qui avait épousé son épaule suivait le mouvement dexter mais lent de la marche de la jument. A chaque foulée, elle se rapprochait du but. Elle était pleine de doute, mais plus heureuse que jamais car elle l'avait reconnu: le grand étalon qui s'avançait vers elle n'était autre que Zénith, celui qu'elle connaissait depuis son plus jeune âge; oui, depuis son plus jeune âge... Ils se trouvaient maintenant à un mètre l'un de l'autre, ils s'arrêtèrent, se dévorant du regard. En un même élan, ils se rejoignirent, s'étraignat avec une douce force, se souvenant avec une féroce joie et s'aimant d'un apocalyptic désire. Mais il s'écarta vivement, ne parvenant à y croire. Il était pourtant embaumé par son odeur qu'il connaissait par coeur, il ressentait leur coeur battrent au même rythme: elle était là, et vivante! C'était trop beau pour être vrai, c'était totalement impossible! Mais pourtant, il se faisait attirer par cette créature de rêve qui n'avait jamais cessée d'être sa compagne et de vivre en lui. Il laissa échapper, en un souffle court mais passionné: "Gaïa..." Gaïa, ce nom qu'il avait tant chéri, qu'il n'avait jamais oublié. Elle sentit le corps de son amant s'éloigner, elle le fixa, trop heureuse pour dire quoi que ce soit. Ce fût avec délice qu'elle entendit son nom dans la bouche de son compagnon, et avec passion qu'elle répondit: "Oui Zénith, oui..." Ils revinrent l'un vers l'autre, s'aimant d'une passion commune et inoxydable. Rien n'aurait pu les déranger... | |
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