La vie n'est qu'un souffle [Libre]

[Je joue avec Darkness et vous pouvez venir sans demander ^^]

Un jour, une nuit. Un souffle, un mouvement, une paroles. Des mots, des phrases entières qu'ils s'étaient prononcer au crépuscule. Était-ce une réalité ou un rêve que l'on fait lors de belles nuits ? Un rêve, que l'on espère qu'il soit réel, mais quand nous nous réveillons nous perdons espoir. Une réalité, belle, magique, irréelle. Tout ce confonds. Deux silhouettes, comme fantômes, postées devant lui. Sa silhouette, et celle de Marquise. Juste un souvenir, une scène de son passé. Elle, si belle avec sa robe alezane brulé aux crins si clairs qu'on aurait dit la lune. Lui, étalon qui n'a rien de spécial. Deux êtres, deux âmes. L'une avait disparue, l'autre était restée sur terre, mais était blessée au plus profond d'elle même. De revoir ces moments perdus, ça le blesse encore plus. De repenser a elle, ça l'empêche d'être heureux. De vivre.

Mots formant un poème, résonnant dans sa tête. Poème, tel une balle sortie d'un pistolet, crevant son coeur. Envie de pleurer, mais aucune larme. Deux yeux châtains, plongés dans l’intensité de la lumière de la lune, ignorant les illusions créer par son propre coeur. Sa vue se brouille. Une larme coule sur sa joue et s'efface sur le sol en un minuscule "plouf!"... Bruit qui efface lui aussi le souvenir, le remplaçant par son ombre. N’entendant plus les voix invisibles, il baisse son regard. Ces yeux se perdent dans l'imensitée de l'infini. Du chemin. Une autre larme perle. Aucun mot, aucun bruit. Juste le souffle du vent et la sobre nuit qui continue, insensible a la tristesse de l'étalon. Nuit profonde, désespérante.

Mais nuit dont beaucoup tenait leur vigueur. Souple et agile, la jeune pouliche gallopait allègrement au milieu des hautes herbes, le son de ses sabots étouffé par le sol meuble. Nuit magique et bienveillante qui dardait son regard d'acier sur elle, la fille de l'Ange et du Démon, la première pouliche ralliant le sang des Shikaku et celui d'un cheval de Clan. Et, avec ce lourd éritage, un dilemme. Suivre les traces de son glorieux père, ou adopter la sagesse de sa mère? Que choisir? Le risque lui avait toujours plût, et elle avait hérité de la légendaire beauté des Shikaku, ce qui la rendait attirante malgré son très jeune âge. Six mois, et elle se posait déjà toutes sortes de questions d'appartenances. Devait-elle en vouloir à sa mère d'avoir empêchée son père de les voir, Thief et elle? Ou bien devait-elle en vouloir à son père pour des raisons qu'elle ignorait, mais que sa mère semblaient que ne trop bien connaître? Tant de questions qui l'assaillaient, alors que seule au milieu de la plaine. Elle avait réussi à s'échapper de la garde de ses parents, de sa mère, en particulier. Elle lui avait assuré rejoindre son père, alors que cette chose n'était pas encore faite. Elle se contentait de vivre sa vie depuis une semaine environ, se perdant sur les terres sans demander son reste, libérée de la balourde surveillance de sa mère. Ne restait que la question de savoir ou se trouvait son père... Et si elle l'appelait? Bliss se doutait bien que le Shikaku errait souvent en pleine nuit, et peut-être se trouvait-il non loin d'ici, en vadrouille sur les terres de Black. Mais, alors qu'elle s'apprêtait à pousser son hennissement, elle aperçu une silhouette grise, l'encolure basse. Elle n'avait que trop l'habitude des chevaux tristes. Elle s'élança, remettant à plus tard son appel.

Quelques mètres lui suffirent pour rejoindre l'équidé qui se trouvait être un étalon, et quelques secondes à peine pour voir qu'il pleurait. Sans réfléchir à quel clan il appartenait, elle vint coller sa minuscule tête de pouliche contre le poitrail large et profond de l'étalon, s'y frottant avec violence. Après cette étrange caresse, elle recula de deux pas, posant ses yeux -héritage encore de son père- dans ceux de l'étalon.
"Pourquoi tu pleurs?"

Bliss fixait le guerrier gris de ses grands yeux sombres et ronds, ne prononçant plus un mot. Oh, pourquoi fallait-il que toux ceux qu'elle croisait pleurent? Que ce soit les larmes de sa mère, celles de son frère, ou le regard vague de son père... Pourquoi tant de tristesse dans son monde, pourquoi tant de pleurs? Et, alors qu'elle repensait à ses quelques six mois de vie, elle frissona, revoyant avec horreur et admiration les combats incessants qui s'étaient déroulés il y avait de celà quelques semaines à peine. Horreur, car de voir ses terres à feu et à sang lui arrachait le coeur; mais admiration devant la force haineuse des guerriers, que ce soit du côté des Shikaku comme de celui des Clans. Et toujours cette inlassable question: où se ranger? Une partie en elle lui hurlait de rallier les Shikaku, pour marcher dans les traces de son père, pour lui faire honneur et pour avoir ce statut de battante; et l'autre partie lui disait de rallier un Clan, pour ne pas voir sa mère trop triste. Mais pourrait-elle se passer de cette soif de combat? Car, même si pour l'heure elle n'était pas guerrière, et e=ne s'était jamais battue -sinon par jeu avec son frère-, elle ressentait cette étrange morsure, cette étrange envie d'apprendre à danser avec la Mort et l'adversaire, d'apprendre à être plus rusée et plus forte; plus vive aussi... Elle voulait apprendre l'Art qu'était celui de son Père. Et, quand elle perdait courage, il lui suffisait de prononcer le nom de Black Hole pour être transpercée d'une vague d'assurance. Ô, quel odieux dilemme de devoir choisir entre son Père et sa Mère. Pépite d'Or survivrait-elle seulement si elle choisissait les Shikaku? Sans doute. Depuis leur naissance, Bliss avait remarqué que sa mère se tenait bien plus proche de Thief que d'elle... Pourquoi? Peut-être ses traits étaient-ils trop semblables à ceux de son Père? Et lui, ou était-il? Pensait-il seulement à elle, à sa fille, à son fils? Papa, j'ai tant besoin de toi... Viens! Elle s'ébroua alors, s'extirpant de la brume houleuse de ses pensées.

Elle écouta l'étalon, interdite. Et, quand seulement il eut achevé, elle se rapprocha un peu, plantant son regard abyssal avec insistance dans celui de Darkness Gold.
"Je crois que je peux comprendre ta douleur, où du moins, m'en faire une idée... tu sais, moi aussi, il m'arrive d'être triste!... Mais j'essaye de penser à autre chose. Celà ne marche pas toujours, mais j'arrive à espérer, à voir de la lumière dans l'ombre..."
Elle s'approcha encore, collant ses petits naseaux noirs et chauds contre l'épaule du cheval.
"Je m'appelle Bliss!"
Un large sourire s'afficha sur ses lèvres, tandis qu'elle prononçait son prénom.

Doux souffle du vent, secouant leurs fins crins, souffle envoyant un vague de fraîcheur. Doux sifflement du vent, résonnant dans sa tête. Tristesse disparue, envolée, emportée par cette brise du soir. Un sourire, mince, se dessinant sur ces lèvres. L'espoir renaît, revit. Comme si la lumière de la Lune lui avait redonner tout. La vie, la joie, le bonheur. Envolé, les malheurs, les souvenirs !... Une parole, une rencontre. Quelqu'un a qui parler, voila ce qu'il cherchait ! Ce qu'il cherchait depuis tant d'année, tant de nuits, de jours a souffrir devant ces souvenirs le hantant. Il avait juste eu besoin de parler de son passé, juste cela...

-L'espoir est de ce qui est de mieux dans la vie. Pourtant beaucoup semblent l'avoir oublier... Espérer est une bonne chose, c'est comme cela que la vie nous sourit !

Il est vrai que l'espoir apporte beaucoup de choses. Il apporte la réussite, car c'est en espérant que ce que l'on désire le plus arrive. Il avait espérer oublier son passé, ne plus y revenir, et jusqu'à maintenant ce n'était pas près d'arriver. En parler. C'était la seule chose a faire.

- Et bien je suis très content de faire ta connaissance, Bliss ! Et si on marchait un peu ?

La nuit est belle, le vent doux, alors pourquoi ne pas en profiter ? La lune brille au dessus d'eux, entourée de petites étoiles brillantes de mille feux. Faible lumière, mais suffisante pour éclaire une bonne partie du chemin. Il s'ébroue, observant ces petites lumières.

Il sourit et suivi la pouliche dans un petit trot. Il ferme les yeux, ravi de sentir le vent secouer ces fins crins. Il les ré-ouvre et cligne des paupières quelques minutes après. Il est content d'avoir pu se libérer de cette culpabilité qui le hantait depuis si longtemps. Là, il se sentait libre, et il n'essaye plus de savoir si oui ou non c'était de sa faute si ces pumas les avaient attaquer. Il ressentait une vague de bien être. Il ne peut parler, trop ravi de ne plus s’inquiéter autant.

[Excuse moi, c'est nul :/]

Malgré ses courbes pataudes de pouliche, Bliss possédait déjà une allure propre, qui définissait son caractère: impulsive et farouche. Bien sûr, elle commençait à peine à apprendre la vie, et elle n'avait que six mois, ce qui lui laissait implement le temps de grandir et de s'épanouir, pour trouver sa voie. Mais, quoi qu'il en soit, en cette fraîche nuit, elle demeurait muette, ses yeux vifs et alertes plantés dans les étoiles claires, qui distillaient une lumière comme spectral sur eux, pailletant d'argent les herbes hautes et jaunes qui se pliaient sous le vent. Elle aurait pû jurer que, dans les fraîches rafales qui se buttaient à elle, l'odeur musquée de son père se promenait. Elle se figea, le coeur tambourinant dans sa poitrine. Lui, l'étalon craint et respecté se trouvait dans les parages, celui qui s'était converti au Bien pour l'amour de sa mère, la jument des Etoiles qui le reniait; lui était là? Mais elle ne discernait rien, sinon du vide et de la détresse. Excepté eux, il ne semblait y avoir âmes qui vivent ici, souffles qui bruissent.

{Nul, dsl XD}

[Mais non, t'inquiète... C'est mieux que moi ^^]

Il suivit la pouliche, souriant. Cette balade nocturne lui faisait du bien. Il trottinait, levant la tête, tantôt regardant les étoiles, tantôt regardant Bliss. Il repense a tout ce qu'il avait vécu lors des nuits comme celle ci... Et s'ébroue pour faire disparaître les souvenirs qui lui revenait trop brusquement. Quand il vu qu'elle s'est figée, il se plaça au près d'elle, et murmure :

-Tu vas bien ?

Dans ces yeux ont voyait bien qu'il s'inquiéter... Et il se re-vu, s'inquiétant pour sa chère Marquise, prête a mettre bas quand ce puma les attaqua. Il avait tant pleurer... Et là, levant les yeux vers la lune, il ne put s'empêcher de penser à elle.

Les battements du coeur de Bliss s'accéléraient à chaque seconde, faisant pulser son sang bouillonnant à ses tempes. La pouliche baie était restée figée, et ne semblait vouloir bouger, comme si, à son moindre geste, aussi infime fut-il, la douce effluve de son père se volatiliserait, et la laisserait encore une fois là, sans réponses à ses questions, et avec cette lourde déception de l'avoir de nouveau loupé. Mais Darkness, qui la suivait de près, ne semblait rien n'avoir remarqué. A contrecoeur, elle fit demi-tour pour planter son regard dans celui de l'étalon du Crépuscule.

"Oui, je crois..."

Un long soupir s'exhala de ses poumons, laissant son poitrail perdre l'impotant volume d'air qu'ils avaient stocké jusque là. Elle fixa l'animal, remarquant que son regard se perdait vers la lune et les étoiles.

"Et toi, tu es sûrs que ça va?"

En baissant les yeux, il remarque que Bliss et sa bien aimée perdue ce ressemble un peu. La même couleur bai, avec cette crinière noire ondulant gracieusement sur l'encolure chocolat. A la place de la pouliche, il crut un instant voir Marquise. Mais la douce illusion se défait vite. Il s'ébroue, et marche un peu.

-Tant mieux. Je vais bien... Nostalgie.

Il continue de marcher, lentement, pour ne pas trop distancer la pouliche. Il regarde devant lui, mais tourne la tête de temps en temps.

Il sourit en voyant que Bliss galope joyeusement. Il la suit, partant dans un galop fluide mais un peu lent. Quand la jeune pouliche se mets devant lui, il comprend de suite son message. Il lui lance un regard malicieux, et s'arrête. Le jeu va commencer...

Le souffle du vent marque son départ. Un démarrage surprise dans un grand galop. A chacun de ses mouvements, ses crins ondulent et suivent son mouvement. Il sourit, et continue sa course, porté par le vent. Comme si ses sabots ont des ailes. Il fit un demi-tour près du sol, et se rattrape de peu. Il continue sa course, et attend un peu la pouliche. Oublier tout nos malheurs, juste le temps d'un jeu.

Dès que Bliss s'élança, il se campe sur ses postérieurs, effectuant un cabré. Lançant ses antérieurs haut vers le ciel, il se sentais léger, aussi léger qu'une plume. Ses sabots retouchent le sol aussi silencieusement qu'ils se sont élever. Il stoppa un instant ses mouvements, attendant que le vent souffle un nouvelle fois dans ses crins avant de continuer sa danse. Une danse légère, qui est en rythme avec le souffle du vent. Il frôla une nouvelle fois le sol, se rattrapant de peu, avant de rejoindre Bliss en quelques foulées. Sur ses lèvres s'affiche un sourire. Sourire de joie et de bonheur retrouvé.

[J'suis de retour pour de mauvais RPs =)]

Il ne sentait plus que le vent souffler dans crins, ses sabots fouler la terre battue, le froid mordre sa peau et l'ivresse de la vitesse lui brouiller la vue. Il ne pensait plus qu'à sa, qu'à cette sensation si belle et magique, que de sentir la terre se dérober sous ses pieds, de faire la course avec le vent, même si nous perdons à chaque fois. Et là, ce n'est ni une course ni une bataille qu'il mène, non, mais un galop de bonheur, de joie de vivre et surtout, de renaissance. Yeux fermés, il ne se guide qu'au gré de son instinct, espérant ne pas se cogner contre la pouliche. Rien n'aurai pu l'arrêter, à part un cri de détresse, un cri de tristesse, un cri de désespoir qu'il avait subit et qu'il ne supporterai pas de voir quelqu'un d'autre le subir.

[Je pense que, sauf si j'ai mal compris, comme je ne joue plus que Lucky, je ne peux plus le jouer, et comme il c'est suicider... M'enfin je sais pas.]