Play wit Zanzibar
Le soleil était déjà levé depuis deux bonnes heures, et ses quelques rayons pâlâtres dardaient sur le monde une lumière claire, souvent voilée par les nuages sombres qui s'amoncelaient tout autour. Aucun doute, il allait bientôt pleuvoir, et, qui sait, peut-être que la foudre allait zébrer le ciel. Le jeune équidé galopait à un rythme soutenu pour ses six mois; il jouait, il jouait seul, mais prenait goût à cette solitude qui le guêtait souvent, trop souvent. Il rouait le col, sa maigre crinière pointée vers le ciel, elle ne retombait pas encore sur son encolure. Il paradait, levant haut ses genoux, jouant de ces membres fins et qui commençaient à devenir agiles, de ses membres. Il n'aurait pas la carrure imposante de son père, il serait plus en finesse, plus en charme et en grâce sans doute. Il deviendrait sûrement un bel étalon, charmeur et sûrement joueur. Tout comme... Il ne le savait pas, mais il ressemblait fortement à son grand-père, le père de Zénith. Ses parents ne lui en avait jamais parlé, et il ignorait son existence. Il avait pris cette robe alezane flamnboyante aux reflets fauves, cuivrés. Et tout comme son grand-père l'était, il serait fin, et de taille moyenne, avec une énergie fénoménale à revendre.
Mais pour l'heure, il était seul, peut-être guêtait par Sweet Dream, le daemon de son père. Zanzibar l'adorait, bien que la plupart du temps, le loup préféra rester discret. Peut-être se sentait-il mal à l'aise face au rapport que le jeune héritier entretenait avec son père?
Il s'immbolisa alors, plongeant ses grands yeux noisettes dans le regard de l'inconnu qui s'avançait vers lui...