Quel accueil de la part des oiseaux! (libre)

A la suite de la question plus que pertinente de Pépite d'Or, Crash Dive s'accorda un petit temps de réflexion. Pourquoi? Y avait-il seulement un pourquoi? L'ennui, le désœuvrement et la solitude n'étaient pas un terreau suffisant? Crash se demanda si la petite n'avait pas posé le sabot sur quelque chose d'intéressant: essayait-il vraiment d'attirer l'attention? Si oui, celle de qui? Il bénéficiait de celle de sa mère, de son père et de plusieurs juments du troupeau. Non, dans ce cas, seule la regrettable habitude des jeunes poulains à s'attirer des ennuis sans le faire exprès ou penser à mal était en cause.

- Oui, j'étais le seul poulain, et c'est sans doute ce qui m'a poussé à faire toutes ces conn... ces bêtises. Il n'y avait pas de véritable raison à ça, juste occuper mes journées.

L'isabelle braqua sur la pouliche palomino un regard interrogateur.

- Et toi, tu ne fais jamais de bêtises?

Qu'elle réponde par la négative l'aurait étonné. Quel poulain n'est jamais tombé dans l'eau, ne s'est jamais roulé dans la boue ou n'a jamais couru pendant des heures après un papillon? Pour Crash, c'était le comportement typique de l'un de ces petits bestiaux, et il aurait mit sa crinière à couper que c'était effectivement leurs occupation principales.
Pourtant Pépite d'Or, avec sa réserve, sa gravité et ses questions d'adultes, promettait de mettre à mal ses théories.

Invité

Faire des bêtises ? Jamais elle n'en avait fait. Ou alors, elle ne le savait pas. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle avait était sage. Oh, bien sûr, des fois elle partait à fond en ruant, mais on ne peut pas vraiment qualifier sa de bêtise. Si ?
Sa mère c'était toujours montré très aimante, et protectrice. Protectrice...
Une bouffée de chaleur remonta au visage de Pépite. Bien sûr qu'elle avait fait des bêtises. Enfin, pas plusieurs, mais une seule. Et cela lui avait suffit.
Pas par se qu'elle c'était fait sacrément gronder. Oh non ! Jamais sa mère n'aurait oser. Et pourtant, Pépite d'Or avait faillit oublier.
Alors que cela concerné un tournant primordial de son passé, elle... avait oublier. Cette bêtise expliquer pourquoi elle était maintenant si intelligente, sage et... seule.
Les images lui revinrent en flash. Crash avait touché un point sensible : sa mère. Pépite d'or esseya d'étouffer les images à travers un sourire crispé qu'elle renvoya à Crash, mais cela ne servait à rien. Elle revenait de plus belle.
Alors la pouliche ferma les yeux, observant les images s'offrant à elle.

Une jument, allonger sur le sol, en sang. Une pouliche cremello, qui ne devait être guère âgée essayer de l'a relever en lui parlant. Pépite d'Or n'entendait rien. En vain, la jument resta à terre. Morte. La petite pouliche pleurait.
Tout lui revenait. Elle jouer, et puis un cheval, fort et puissant était arriver, écrasant son ami le papillon qui l'avait suivit depuis le début. Fâcher, la petite lui avait lancé une ruade. Et il l'avait attaquer, sa mère l'avait aidée. Maintenant elle gisait à terre...

Pépite d'Or rouvrit brusquement les yeux. Elle avait était spectateur de son passé. Elle avait les larmes aux yeux. Elle n'avait pas honte de le montrer. Cela faisait partit de la nature. Et pourtant, Pépite d'Or n'avait pas pleurer depuis se jour funeste.

"Si, une fois. Et sa à était la première et dernière fois à cause des conséquences."

Pépite d'Or avait peur qu'il ne l'a questionne. Bien sûr, il allait lui demander dans peu de temps. Mais elle n'ésperait pas maintenant.

"Je t'en pries. Continues, tu n'as pas finis."

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Crash Dive scrutait justement la pouliche quand elle changea soudainement d'expression sans que le jeune étalon ne comprenne pourquoi. A cause de la question qu'il lui avait posée? Autre chose, peut-être un souvenir quelconque, comment savoir?
Comme le moment d'absence de Pépite d'Or s'éternisait, Crash avança vers elle et tendit l'encolure dans sa direction, l'observant de près. Quelque chose n'allait pas? Si c'était le cas, il ne voyait pas vraiment ce qui aurait causé la détresse de la petite palomino et en était désolé.
Quand la pouliche rouvrir les yeux, ceux de Crash n'étaient qu'à quelques centimètres des siens. Son regard brillait, débordant de larmes que la pouliche ne semblait pas vouloir retenir.
Puis elle répondit à sa question et, curieusement, sa réponse ne lui apporta rien.
Pépite d'Or semblait le presser à reprendre le fil de son récit. Ne voulant pas ajouter à sa peine, le jeune isabelle s'empressa de lui obéir.

- Et bien... ah, oui. Quand j'ai eut environ trois ans, mon père m'a fait appeler à l'écart du troupeau. Il avait l'air qu'il prenait quand il va se lancer dans une discussion importante, alors je me suis préparé à bien écouter ce qu'il voulait me dire. J'étais dissipé, pas mal élevé. Mon père, avec son expression sage et vénérable, m'a expliqué avec beaucoup de tact que j'avais une fâcheuse tendance à attirer les ennuis. Je suis tombé d'accord sur ce point, comme sur les autres qui ont suivi. Mon père m'a dit que le troupeau ne semblait pas me convenir - et il lui a fallu 3 ans pour le remarquer - et m'a conseillé de chercher un nouveau troupeau qui me donnerais ce dont j'avais besoin: de l'aventure, de l'action, une chance de faire ses preuves. Je dois dire que j'ai sauté sur l'occasion.

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Invité

Quant Pépite d'Or avait ouvert ces yeux pleins de larmes, Crash Dive ne se tenait qu'à quelques centimètres. Ces yeux plongés dans celle de la petite cremello fit sursauter la pouliche. Il semblait l'observer, l'analyser et la scrutait du regard. Il devait se poser bien des questions. Et il aurait la réponse un jour.
De toute façon, tôt ou tard elle serait bien obligé de le lui dire. Il lui disait son enfance, elle devra lui raconter un jour.
L'étalon continua son récit tranquillement, l'air de rien. D'après elle, même si son père ne lui avait pas donné la permission de partir, Crash serait partit. C'était obligé.
La pouliche secoua la tête, se qui envoya de tout côtés les larmes qui lui brouillet la vue.

"Et c'est à se moment là que tu es venus sur Wild Horses ? Ou il c'est passé autre chose ?"

Crash lança à la petite un regard inquisiteur, cherchant à déceler sur son visage le moindre indice lui permettant de mieux la cerner. Quand il comprit ce qu'il tentait de faire, il détourna son regard. Il ne voulait pas laisser sa curiosité s'immiscer entre la pouliche et lui. Si elle ne voulait pas lui raconter sa vie, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire? Il ne lui avait rien demandé. Cette curiosité mal placée, qui lui avait fait braver les interdits en tant que poulain, était parfois assez encombrante.

- Il m'a juste fallu le temps du trajet, c'est-à-dire deux ans. Je n'habitait pas à la porte d'à côté. Il ne s'est pas passé grand chose pendant tout ce temps. Il y avait beaucoup de solitude, quelques rencontres plus ou moins intéressantes de temps à autres, mais, ici, j'ai l'impression de me sentir comme chez moi. Ce n'est pas l'effet que te font ces terres?

En posant sa question, Crash Dive balaya les environs du regard. D'accord, la vue ne portait pas loin, stoppée par le rideau d'arbres. mais cette clairière, ce ruisseau, les arbres et les buissons semblaient tout clamer: "Bienvenue chez toi!". C'était une sensation assez étrange que de trouver enfin un endroit accueillant après ces années d'errance.

Invité

A quoi pouvait bien lui faire penser ces terres ? A chez elle bien sûr vu que cela faisait plusieurs mois qu'elle y vivait. Mais quoi d'autres ?
Des fois, dans certains endroits des moments lui revenait quand elle était toute petite. Et d'après elle, elle n'est pas venu sur les terres par pur et simple hasard. Non. Pépite d'Or pensait que tout avait un sens et que rien arriver par hasard.
En fait, elle était née ici. Sur les terres de Wild Horses. Où exactement ? Aucune idée. Elle n'avait pas découvert tous les endroits de ces vastes terres et elle pensait qu'en passant à un endroit elle le verrait.
Mais pour l'instant, elle se souvenait seulement qu'elle était née ici et que sa mère l'avait obliger à partir avec elle. Pourquoi ? La pouliche ne voulait pas savoir tout desuite. Rien ne pressait. Elle avait la vie devant elle.

"En fait je suis née ici. Mais je ne m'en r'appelles plus. Je suis très heureuse que ma terre natale te plaise."

Crash semblait avoir finir son récit. Deux ans. C'est bien long ! Pépite d'Or, elle n'a mit que quelques mois. Peut être que c'était plus prêts.

"Oh ! Tu en as mis du temps avant de venir ici ! Et qu'es qui t'a poussé à rester ? C'est moi, avoues !"

La pouliche avait dit sa en roucoulant, comme si elle était déjà une jument draguant Crash. Pourtant, une pointe d'amusement contenu dans sa voix trahissait ces roucoulements de futur-jument-dragueuse-de-Crash.

Ses terres natales... dont elle ne se souvenait pas. Qu'avait-elle oublié? Qu'elle était née ici? Allez, Crash, laisse tomber, tu cherches trop loin. Pourtant...
Pépite d'Or semblait insister sur "terre natale". Pourquoi ne pas avoir simplement dit "chez moi" ou quelque chose du genre?
Oh, Crash, on dirait que tu n'as rien d'autre à faire que de soupeser la moindre parole de cette petite.
Pour stopper ses pensées insistantes, il prêta une plus grande attention aux paroles et aux mimiques de la pouliche. La voix et les paroles de la palomino le firent d'abord tiquer, puis il remarqua la pointe d'amusement contenue dans sa voix. Avec une vague soupir de soulagement presque inaudible, il baissa de nouveau le regard sur la petite -il avait instinctivement levé les yeux pour voir si la mère de Pépite d'Or ne trainait pas dans le coin.

- Tu peux te félicité d'avoir accompli un exploit assez rare, tu sais, lui dit-il d'un ton dégagé. Pendant un instant, tu as réussi à me faire croire que tu étais sérieuse.

Il fit une légère moue en réfléchissant à ce qu'il allait rajouter.

- Tu peux même dire que tu m'as fait fait peur. Heureusement que ta mère n'étais pas ici, hein?

Invité

Pépite d'Or n'enregistra pas les paroles de l'étalon. Non pas qu'elle ne comprenait pas. Elle voulait plutôt ne pas comprendre. Il ne l'a croyait pas. N'avait elle pas dit qu'elle ne lui mentirait pas ? Si, alors pourquoi elle ferait entorse à ces propres dires ? Il avait levait les yeux. Regardant par de là de Pépite. Que cherchait il ? Sa mère peut être. Mais quelle mère ? La pouliche n'en avait plus depuis bien longtemps.
Elle fouetta l'air de sa queue, signe de mécontentement et de nervosité. Elle pensait même qu'elle aller faire une crise. Pleurant et hurlant au visage de l'étalon. Mais elle n'était pas là pour se donner en spectacle et Crash n'aurait pas mériter sa. Elle lui avait tendu un sabot, le sabot de l'amitié. Et il l'avait accepter ! Elle n'allait pas tout détruire juste pour une question plus ou moins idiote qu'on lui avait poser plus d'une fois. Ils avaient mis tant de temps à se connaitre et à s'apprécier...

"Le pire, c'est que je suis sérieuse."

Son visage n'était plus souriant mais fermé. on ton amusé et enjôleur avait complétement disparu, laissant à la place quelque chose de froid, distant, tranchant. Rien qu'au son de sa voix changeant, on aurait put deviner que quelque chose n'allait pas. Quelque chose que la pouliche avait mit du temps à enfouir. A cacher. Qu'elle regretter de n'avoir rien fait et que les larmes avaient noyer se secret.
Elle fit un pas en avant quand il dit le mot "peur". Et elle, que ressentait elle ? Elle avait peur aussi. Pas peur de Crash. Qui pouvait avoir peur de lui alors qu'il pouvait être un merveilleux grand frère on meilleur ami. Si on le connaissait bien sûr. Se qui ne serait pas à la portée de tout le monde.
Elle avait peur de la suite des événements. Et si il l'a prenait pour une folle ? Ou pire ! Si il avait piter d'elle ? Elle ne supporterait pas. Elle préférait aider les autres plutôt qu'ont l'aide. C'était même pour sa que si un sujet de conversation tournait autour d'elle elle changeait rapidement pour parlait de l'autre.
Son ton se un peu radoucit -mais restait dur- quand elle pensa que se n'était pas de la faute de l'étalon si elle se sentait si mal.

"Ma mère ? elle aurait bien rit sadiquement si se dernier ne restait pas coincé dans sa gorge. Quelle mère ?"

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