I swear I'll get you! [Libre]

I swear I'll get you!
○BlackHole&Libre à tous ceux qui veulent!!
I swear I'll get you
Because I loved you
I swear I'll get you
Because I knew you
I swear I'll get you
Because now I hate you
I swear I'll get you

C'était une Aurore aux douces teintes rosées qui s'avançait vers moi. Où plutôt, qui s'imposait à moi en me manaçant de ses couleurs trop pures pour que je puisse me permettre de les aimer, de les apprécier. Trop pures, trop douces... Tout celà n'allait pas, ce paysage ne collait pas avec l'être que j'étais... Pourquoi devais-je subir les levés du jour, la présence de cet astre que certains disent "glorieux"?
Longtemps j'avais rêvé d'une vie dans l'Ombre, vie baignée de Ténèbres... Et longtemps, oui, pendant très longtemps, j'ai pu m'accoutumer d'une vie sombre, certe, je n'ai jamais pu m'enfermer dans le noir complet, mais j'étais toujours entouré par des nuages de brouillards, je voguais sur une mer brumeuse... Je me plaisais là où j'étais... Mais elle est partie, et j'ai commencé à m'ennuyer. Alors j'ai abandonné ce pays cauchemardesque qui m'était tellement doux et agréable pour la retrouver. Non parce que je l'aime, juste parce que je m'ennuie et que je veux lui faire payer d'avoir tant haït la Mort.
Car oui, aussi étrange que celà puisse être, j'aime la Mort.

Au milieu d'arbres majestueux, l'Aurore colorait le ciel d'une couleur rosâtre, couleur fraîche qui aurait plu à plus d'un, mais pas à lui. Il galopait de façon rapide, soutenue, faisant voler la poussière sous ses sabots noirs et polis. Mais qui était cette bête furieuse qui semblait en vouloir à tout l'univers? Sans doute rien, juste un fou qui détruit ce qu'il sème, qui ravage ce qu'il construit. Oui, il n'était que Fou. Mais cette insouciance le menait à être fort, à ne pas souffrir des coups, à s'amuser de sa vie quite à le perdre.
Et en cette fraîche matinée, la nature semblait urler sous le joug de son regard enflammé, semblait supplier les habitants de cette terre de faire disparaître ce monstre aux allures funèbres et lugubres.
Cette nature et cette Terre n'avaient que trop souffert de ses colères. Il fallait qu'on se dresse devant lui, qu'on l'arrête, qu'on l'empêche d'aller plus loin. Il fallait stopper le mouvement infernal de ses membres noueux, il fallait faire défaut à ses muscles nerveux, il fallait feindre à ses ruses, il fallait faire chuter le guerrier qu'il était.
Et rien qu'en suivant les courbes de son corps, on pouvait voir que plus d'un avait essayé de l'évincer. De multiples cicatrices en témoignaient. Mais la plus impressionnante devait être celle qui lui barrait l'épaule de haut en bas. Sillon profond et large à la couleur rouille, qui, la nuit tombée, se transformait en une longue lame d'acier. La nuit, Black Hole se métamorphosait, aspirant ce mystère et cette macabrité nocturne.

Il arriva alors dans une crique recouverte de sable rouge. Là, il s'arrêta, retrouvant dans cet espace délimité par des arbres une vieille arène revisitée qu'il avait connu tantôt. Ce n'était pas celle qu'il avait chéri, mais les formes se rejoignaient, l'atmosphère était bien différente, mais ce cercle vaste...
Il s'avança dans une allure féline en son centre, élevant alors sa masse sombre dans l'air, sur sa puissante encolure arquée, ses crins se dressaient comme des poignard d'onyx. De ses membres agiles, il battait l'air; et de sa gorge, un hennissement rauque et prédateur s'échappa. Peut-être invitation à un combat.

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Le regard brûlant du guerrier sombre ne cessait d'effleurer le sable rouge, cherchant comme une indication, un chemin à suivre, à prendre. Il aurait pu rester pendant des heures à épier le mouvement fluide du grain quand le vent venait s'en jouer; mais l'étalon d'or qui s'avançait vers lui le tira de ses pensées.
Derechef, il releva la tête, posant ses indécriptibles yeux sur la silhouette à l'aura princière. La première chose que le Shikaku remarqua; c'était cette robe. Chaude, royale et soyeuse, elle projetait son propriétaire sur un piédestal, le montrant Roi, chef. L'entier sombra plaqua ses oreilles en arrière, ne prononçant mots.
Il continuait de fixer le visage sauvage de son interlocuteur.
Il était immobile, ses membres puissants ayant trouvés racine. Cependant, il ne pu résister à la tentation d'utiliser sa voix séductrice, enjôleuse:
"Black Hole. Trou Noir."
Et encore une fois, un écho prédateur perça, quoi qu'il fut maquillé par la chaleur du ton.

Jour contre nuit.
Soleil contre lune.
Tout les opposait mais les rassemblait aussi et Sun Star, face à l'étalon noir, se prit à penser à son meilleur ami, Balbas. L'étalon, noir comme Black Hole, était alors le chef du Clan de Glace. Lui et le maître du Soleil s'étaient battus avec hargne, ardeur, sans craindre le sang, jusqu'à ce que le grand cheval noir parvienne à emporter la victoire. Dès lors ils avaient parlé, un peu, et de plus en plus, marché ensembles, discuté, rêvé aussi, et refait le monde...d'adversaires ils étaient devenus amis et chacun avait trouvé en l'autre un compagnon tel qu'il n'en connaissait pas, une relation aussi douce que celle de Sun Star et du loup Kimba, une confiance absolue et une loyauté sans faille. L'Amitié avec un grand A, un frère de coeur que chacun avait perdu...Et Balbas était mort, tué sous les coups de Stelmaria. Une autre raison pour laquelle Sun Star ne pourrait jamais comprendre et apprécier la Jument Rouge! Toujours flotterait entre eux le spectre de l'étalon noir, de l'ancien Thar des Glaces, son meilleur ami, chéri, aimé, disparu, tué.
Black Hole...il avait un ton de prédateur. Ce n'était pas un cheval ordinaire, ça non, et on le sentait dans ses mots doux et enjôleurs à la fois. C'était là un être qui connaissait sa force et s'en servirait si nécessaire...Sun Star inclina la tête à l'annonce du nom de ce trou noir. Le trou noir absorbe même la lumière...et toute étoile, un jour, tout soleil devient trou noir. Alors? La vie pouvait-elle être comparée à l'astronomie?
Sun Star reprit la parole:

"Je suis du Clan du Soleil...d'après votre odeur, vous êtes un Shikaku, n'est ce pas?"

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Des peines? Lui n'en avait pas, où du moins, il les avait évincées de sa mémoire, comme tout ce qui aurait pu lui porter atteinte, le faire souffrir. Il n'avait gardé que ce qui pouvait l'aider à progresser, à grandir, à ne pas tomber, ne pas sombrer.
Lui n'avait jamais perdu un être chèr, mais il en avait tué, engeandrant de la tristesse chez d'autres qui, dès qu'ils furent en mesure de poser son visage sur un crime, le haïrent.
Mais cette Haine qu'il faisait naître lui plaisait, il prenait goût à la dégoûtation qu'il inspirait. Il ne comprenait pas pourquoi les autres avaient besoin d'aimer? Pourquoi avaient-ils besoin de s'entourer d'amis, de se sentir épauler? Lui avait des connaissances, non des amis, juste des points qui se trouvaient sur la route qu'il traçait, comme un pilône(?), un caillou qu'on jette pour dire qu'on est déjà passé.

Black Hole aimait à s'attarder sur les autres, à les analyser, à 'sauvegarder' leur image dans son esprit Fou. Mais devant le calme qu'arborait l'entier palomino, il fût saisi par l'immobilité, l'inactivité. Peu à peu, il retombait dans cet état de calme, état passif qui ne pouvait que déboucher sur une réaction imprévue, violente.

Shikaku... Oui, voilà ce qu'il était... Un Shikaku en tout et pour tout! Fièr de sa folie, de douleurs oubliées et effacées qui avaient développées sa haine, son envie de vengeance, son rejet du monde, de la beauté, de l'amitié, de l'amour...
"Oui. Un Shikaku qui erre et qui se lasse de ne rien faire..."
Un sourire passa sur ses lèvres satinées; lèvres qui venaient de lâcher des mots sur un ton enjôleur, mais opressant par cet effet 'prédateur'...

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Il ne craignait pas la Mort pour la simple et bonne raison qu'il en avait fait son alliée, sa confidente, sa maîtresse... Pourquoi craindre ses mains aux griffes acérées? Pourquoi craindre son souffle froid et morbide? Car aussi étrange que celà puisse être, Black Hole aimait sentir la carresse blessante de la Dame Noire, il aimait sentir son souffle glacé courir en lui... Plus fort que la pulsation de son sang, que les battements de son coeur... Le souffle mortel de la Mort. Mais ne rien craindre emmène à des folies meurtrières et criminelles. Ce devait être calà qui l'avait fait Shikaku.
Quelle étrange pensée venait donc à l'entier sombre pour fouler la terre d'un autre et y poser l'horreur de son être? Arrogance, indifférence? Mépris injustifié envers le roi doré? Où tout simplement était-ce le chaos de sa vie qui l'avait échoué sur les terres du Soleil?

De son ton enjôleur, il répliqua:
"Mais à force de parler, me vient l'horrible pensée de les souiller... Oui, j'ai l'impression de salir les mots, même si je ne les aime que trop. Et du combat... J'en ai fait ma routine. Mais je ne suis jamais contre!"
Son regard s'embrasa encore une fois... Vieux démons?

Black Hole était différent. Il possédait une logique complexe et propre à sa folie. Ses goûts, ses paroles, ses actes, ses pensées étaient plus éloignés que ceux des autres. Là où les autres voyaient du bonheur; il y lisait de la dégoutation, là où les autres voyaient l'horreur; il y lisait le contentement. Et tout comme il avait chassé les sentiments de son être, il avait chassé les expressions qui indiquent une peine, une douleur, une souffrance: il avait chassé les larmes. Où plus exactement; il avait chassé cette idée de s'attacher à quelqu'un au point d'en pleurer à sa mort. Mais était-il possible qu'un être aussi sombre existe? Indifférent de toutes les douleurs du monde? Indifférent de ses semblables? Indifférent de sa propre vie?!
Oui, tous ces regards amoureux, il les avait délaissé depuis bien longtemps... Mais pourquoi avait-il évincé ses souvenirs de jeunesse? Comment y est-il parvenu? Toujours ces mêmes questions qui ne trouvaient aucune réponse.
"Le combat est science, le combat est art; il ne peut qu'embellir un corps. La Mort ne souille pas; elle embrasse; elle accueille ceux qui ne peuvent continuer, ceux qui n'ont plus la force de gagner. La vie n'apporte rien... Un jour ou l'autre nous retrouverons la Mort, et ce jour là, vous; Roi aux allures Solaires, ce jour là, vous verrez à quel point la Mort est belle, et à quel point vous avez eu tort de dire qu'elle souille."
Il parlait de la Mort avec tant de passion dans sa voie que si la Mort n'avait pas été ce qu'elle est; tout le monde l'aurait trouvé l'amant le plus aimant de la Terre.

Bien qu'horrible par ce qu'il était devenu, l'entier était lavé de cette culpabilité de trahison. Il n'avait jamais bavoué la confiance de quelqu'un; peut-être aussi que jamais personne n'avait voulu lui accorder sa confiance. Mais attaquer sans prévenir peut-être forme de trahison, et le Shikaku avait pris pour habitude de prévenir avant de frapper. Alors de ce côté-là, il n'avait ni remords ni regrets. Enfin, pour fair eplus simple: Black Hole n'était habité d'aucun bons sentiments.
Il dévisagea longuement l'entier d'or. Son visage était aristocratique, son port altier, et son corps était de muscle. Il avait la tenue, la préstence d'un bon Roi, d'un Roi juste et aimé. D'un Roi qui, s'il venait à disparaître, serait regretté de tout le monde. Et de voir de si généreux et enviables équidés ne faisait rien au Shikaku. Il se moquait au plus au point de leur statut. Mais l'envie de rire au nez du Soleil ne lui traversait pas l'esprit. Quoique Fou, il ne perdait aucune occasion de s'enrichir des connaissances des autres, et le point de vue de Sun Star -bien qu'il soit inverse au sien- attirait sa curiosité.
"Si le combat débouche sur la Mort, c'est qu'un des deux guerriers n'était plus apte à se battre, et ce duel aura embellit le vainqueur au dépend du vaincu. Un combat ne sépare pas deux frères. Il renforce le lien qui les unisse... Si les deux frères sont séparés après un combat, c'est qu'ils l'étaient déjà avant. Et de la mort d'un parent, l'orphelin n'en pourra être que mieux armé et plus assoifé du bien de cette science. Il adorera toujours ses parents et ne les trompera jamais...
Croyez-vous donc que mon esprit soit souillé par la Mort? La Mort est la Vie. Voyez par vous même: si aujourd'hui je suis encore là, c'est que j'ai fait tomber les autres pour rester debout. Je vis donc de leur mort. Et je ne suis pas hanté par ses victoires cruelles, je suis libéré de toute charge; et le jour où ma sombre maîtresse m'accueillera, c'est que je ne pourrai plus, que j'aurai tout donné, et elle me prendra à ses côtés. N'est-ce pas un bon point de savoir que je ne serai plus jamais loin d'elle?
On ne m'a jamais appris à faire autre chose. On m'a enseigné la victoire, et ceux qui sont tombés, on ne les a pas simplement abandonné, on les a piétiné. Je fais ce qu'ils ont voulu que je fasse... Et la paix est bien trompeuse, car derrière ce rideau immaculé, se cache l'horreur de quelques crimes odieux.
Un cauchemar est beau par son puissant sentiment d'horreur."

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Sun Star pointa ses oreilles en direction de Black Hole, et l'écouta sans mot dire. Par politesse, et aussi car il avait l'esprit ouvert et aimait à découvrir de nouveaux points de vue, fussent-ils ceux d'un Shikaku fou et tueur. Puis il répondit, à son tour, relançant et acceptant le débat:

"Tout dépend du combat...le combat rapproche les frères lorsqu'il est mené pour le plaisir, mais parfois, le but du combat n'est que de faire souffrir, de faire mal, de tuer parfois. Et alors, il sépare les ennemis et entérine leur adversité. Lorsque le combat a pour but de régler une question, il peut rapprocher, mais sinon? Un poulain qui perd ses parents les adorera peut-être toujours, mais il pourra aussi se trouver prisonnier de son désir de vengeance, souhaitant de toutes ses forces tuer le tueur, enchaîné par le souvenir de ses parents, qui l'empêchera de regarder au loin.
On vit toujours de la Mort des autres, mais Mort, si elle est la naturelle continuité de la vie, n'en empoisonne pas moins les vivants. Oui, vous vivez de la mort des vaincus, oui, vous avez survécu là où ils sont morts et c'est ce qui fait de vous le vainqueur de ces combats. Pourtant, le poids de la mort, s'il ne pèse pas sur vos épaules, retombe sur celles d'autres. Les amis, les enfants, les compagnons...tous ceux qui ressentent l'absence de celui qui est mort, pour que vous viviez, comme une morsure et une douleur permanente. la mort pourrait être belle si elle n'entraînait pas ce manque et cette souffrance.
Quand derrière la paix se cachent des crimes, la paix n'en est pas une, mais juste un combat insidieux. La paix absolue n'existe pas davantage...mais vivre en paix, c'est vivre en équilibre. La paix n'est qu'une affaire d'équilibre entre les vivants et les morts. Un combat auquel nul ne succombe est une forme de paix...
Quant au cauchemar, s'il est beau, il n'est plus cauchemar. Mais la terreur qui nous poursuit dans le pays des songes a ceci de pervers qu'elle ne s'efface pas à l'éveil, et c'est là le fléau du cauchemar. Le sentiment d'horreur du cauchemar n'est pas beau, non. L'horreur n'est pas belle et c'est même sa raison d'être..."

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Si on lui avait dit qu'un jour il se retrouverait à disserter avec un Shikaku! Mais bon...apprendre à connaître son ennemi et le comprendre, c'était aussi se doter d'une arme, alors:

"Pour se rendre compte que la querelle était futile, il faut que les deux frères soient débarrassés de leurs émotions, pour y réfléchir à tête reposée, sans colère. Au sortir d'un combat, on peut se sentir déchargé mais aussi furieux, encore plein d'une énergie en surplus qui ne demande qu'à être dépensée. Cette énergie empêche de faire la part des choses et de réaliser que le sujet de la querelle était futile. De plus, le combat fige parfois les choses et rend définitif un désaccord momentané.
La vengeance, la mort peuvent-elles être belles et justifiées? J'en doute. La mort n'est jamais que la fin de la vie, et nullement objet de gloire...et elle n'est jamais juste. Beaucoup meurent, et ils méritaient de vivre...peut-on leur redonner la vie? Non, on ne le peut pas alors, ne soyons pas si prompts à tuer au nom de la justice. Et puis le poulain portera peut-être aussi le fardeau de la culpabilité une bonne partie de son existence durant. Et il aura tué un cheval qui avait des proches...qui eux mêmes pourraient se venger, d'où un cercle vicieux dont seul celui qui renoncera à tuer s'échappera.
On est deux à combattre, et personne ne meurt de son plein gré. C'est le perdant qui succombe bien sûr, mais faudrait-il le blâmer d'avoir perdu? Ne faudrait-il pas blâmer le survivant d'avoir manqué de miséricorde? Et certains chevaux valeureux meurent alors qu'ils auraient pu continuer...que dire d'un cheval momentanément affaibli, qui se voit tué dans un combat ou pire, tué par traîtrise? Et dans le cas d'un coup en traître, est réellement le mort qui est fautif? Enfin...si c'est le gagnant qui a provoqué le combat, ne peut-on pas le considérer comme le responsable du combat et donc, de la mort du vaincu?
La paix n'est pas un combat ou bien un combat éternel, les deux visions sont possibles, oui. C'est un combat sans fin, donc sans perdant ni gagnant, juste des suprématies momentanées. Equilibrer la balance entre morts et vivants, entre combats et paix...c'est bien compliqué et probablement impossible à une seule personne; si plusieurs n'ont pas la volonté de vivre en paix, la paix ne peut pas être. Et la paix à grande échelle n'empêchera bien sûr pas les petits drames en vase clos et les combats isolés.
Mais les cauchemars ne sont pas aimables pour la majorité. Ils s'appuient sur nos craintes, nos affections et nos troubles et de ce fait, ils ont une force terrible. Certains, interprétés, n'en deviennent que plus horrifiques encore."