O.o Qu'il fait sombre !

Invité

L'atmosphère était chaude et agréable, le vent soufflait doucement sur les feuilles. Tous ces arbres étaient magnifiques ! aucuns n'étaient identiques et c'éatit formidables pensait Wild Lady.
Wildy venait d'entrer dans cette forêt touffue et soudain fut prise d'angoisse. Cette forêt sombre et tellement touffue qu'on ne pouvait voir le ciel lui rappelait l'enfermement des box dans lesquels elle avait été enfermées durant son adolescence. Elle entendait du bruit et elle était morte de peur elle voulait faire demi-tour mais elle était perdue et paralysée ! Elle se cabra et hennit ...

[Sun Star, Odyssée, Black ou Liberty?^^ Avec qui tu préfères que je te réponde? =D
Ou bien, évidemment, Edelweiss, Kimba, Ska ou Snow, les compagnons...comme tu veux^^]

Invité

( Avec Odyssée ! )

[Ok, va pour la fille de Liberty^^]

L'été se terminait doucement, dans la chaleur douce et le vent frais d'une matinée de septembre. Un ciel clair et dégagé, illuminé par un soleil rayonnant, recouvrait le monde radieux, et dans les cieux azurés planait un animal superbe. Un aigle. Un aigle géant, d'une envergure de près de deux mètres, aux grandes ailes sombres, brun chocolat, et à la tête ainsi qu'aux plumes de la queue d'un blanc éclatant. Ses yeux perçants, ronds et d'un bleu étrange, électrique, scrutaient le sol avec acuité, alors même que Ska, car c'était elle, planait à près de deux cent mètres d'altitude. Jouant sur les courants, volant dans les plumes du vent, elle s'amusait follement. Quel exercice, après tout, était plus exaltant que le vol? Repérant une proie à quelque huit cent mètres de là, elle se dirigea dans cette direction, d'un battement d'ailes léger et silencieux, prête à la chasse.

Plus bas, au niveau du sol, une jument argentée redressa la tête en sentant que sa compagne partait en chasse. Ska avait modifié son itinéraire de celui qu'elle suivait, et s'éloignait en direction de l'est d'un vol régulier et rapide. La jument grise s'ébroua, puis reprit son trot, sans plus se soucier de Ska. Elle était autonome, après tout. Au rythme de ses foulées régulières, sa crinière, longue d'une main à peine, se soulevait sur son encolure fine et arquée dans une série de bonds, tandis que sa queue redressée ondulait derrière elle. Ses pieds, noirs et durs, armes mortelles, frappaient le sol à une cadence régulière, et son regard gris acier scrutait les alentours, tentant de dévoiler les secrets de la forêt dans laquelle elle se trouvait. Les ramures des arbres dessinaient sur son dos luisant de complexes entrelacs de lumière et d'ombres. Ses muscles parfaitement ciselés dessinaient un corps fin et puissant, parfait mélange de grâce et de dangerosité, de beauté et de force, tandis que quelques cicatrices, sur ses genoux et son flanc, trahissaient les sévices que lui avait imposé les humains lorsqu'elle avait été capturée avec son compagnon Aglow Star. Formée par Stelmaria, Odyssée était devenue une combattante solide et redoutable, et elle n'eut aucun mal à repérer la présence d'une jument dans la forêt.
Le hennissement de la femelle retentit lorsque Odyssée arriva à portée de vue de la jument. C'était une femelle isabelle, aux crins sombres et ras et à la robe étincelante. D'un pas tranquille, sans animosité ni méfiance, Odyssée s'approcha de la jument et resta face à elle, immobile et droite, sa tête altière dressée au bout de son col arqué comme celui d'un cygne.

Invité

Wildy dans sa terreur avait senti l'odeur encore inconnue d'une jument ... Aussitôt elle se calma et scruta les alentour ... Elle entendit le cri d'un aigle puis un bruissement devant elle. C'est alors qu'elle apparut : une jument grise à la musculature parfaite, le corps recouvert de cicatrice dont Wild Lady imaginait bien la provenance : des cicatrices aux niveaux des flancs, de la croupe et de ses commissures de lèvres trahissait son séjour chez les humains ainsi que d'autres qui trahissaient ses nombreux combats.La jument se planta devant elle l'encolure arquée, immobile.

" Odyssée ... ? "

"Odyssée...?"

Entendre son nom ne déstabilisa pas la jeune femelle, bien que la jument ne s'attendît pas à ce qu'on connaisse son prénom. Cependant, en guerrière entraînée et rompue à tous les aspects du combat, notamment le sang-froid, elle sut rester impassible et répondit d'un ton affable:

"En effet, c'est moi. Mais il ne me semble pas vous avoir déjà rencontré...êtes-vous nouvelle? Si oui, comment me connaissez-vous?"

Une lueur farouche flamboyait dans le regard de la jument d'argent, ni inquiétude ni méfiance, il s'agissait simplement de la circonspection dont doit faire preuve tout combattant qui se respecte. Formée par Stelmaria, Odyssée pouvait être qualifiée de combattante qui se respectait.
Et il y avait une autre raison...bien qu'elle considérât cette part de sa vie comme achevée, et que sa mère de coeur soit désormais Stelmaria, la Renégate, Odyssée n'était pas sans savoir que la reine du Clan des Étoiles, Liberty l'indifférente, sa mère, avait coutume de parler d'elle à ceux qui la questionnaient, ce qui avait le don de l'agacer quelque peu, puisque la jument blanche, si elle disait la vérité...pouvait omettre certains détails. Notamment le fait qu'elle ait perdu Odyssée par sa faute, puisqu'elle n'avait pas vraiment été une mère attentive pour elle.
Fine, petite mais aussi puissante, la belle femelle toisa un instant son interlocutrice tandis qu'une brise soulevait sa crinière soyeuse, attendant la réponse de l'inconnue.

Invité

Wild Lady ne s'attendait pas à ce ton affable et sursauta.

" Oui je suis nouvelle, je me nomme Wild Lady mais appelle moi Wildy si tu préfères !"

Wildy soupira

" Ta mère m'as pas mal parlé de toi ... Alors comme ça tu es une guerrière ? "

En repensant à Stelmaria, Wildy frissonna et ses muscle fins tressaillirent. Une brise souleva leur crinière dans un mouvement uniforme et Wildy détailla plus attentivement les émotions d'Odyssée . En effet Wildy était assez forte pour décripter les sentiments des autres : elle avait vu une bref lueur de surprise dans le regard d'Odyssée lorsqu'elle avait prononcé son nom mais maintenant elle voyait une lueur farouche et déterminée cependant elle decripta de l'amertume et de tristesse cacher derrière son air féroce. Elle devina que cette jument avait une partie de sentiment, et que cette guerrière si féroce de vue avait un coeur et pas seulement celui de pierre qu'elle essayait de montrer !

Mais Odyssée ne tentait pas de cacher quoi que ce soit. Manipulatrice, sachant jouer de son charme -et de ses charmes-, elle n'avait pas pour autant perdu son coeur à ce jeu parfois dangereux, et elle possédait toujours des sentiments, des scrupules, et la capacité à éprouver de la compassion. La femelle avait effectivement un autre coeur que celui de pierre que certains lui attribuaient sans la connaître, et, s'il avait fallu une preuve, son amour pour Aglow Star, sa sincère affection envers Stelmaria et Black...voire sa rancune envers sa mère auraient constitué d'imparables arguments. Féroce et farouche, la femelle était une guerrière entraînée, formée, dure lors du combat, dont les sabots et les dents tranchaient les chairs, mais hors des batailles, elle restait une femelle, certes méfiante, mais très fréquentable. Du moins pour ses amis, puisqu'elle se montrait bien plus secrète que sa mère.
Wildy...ce fut Odyssée qui soupira. Les diminutifs, voilà bien quelque chose dont elle avait horreur. A quoi bon remplacer un nom noble par une sobriquet? Odyssée n'avait aucun goût pour les manifestations d'attachement dont certaines juments raffolaient, et la femelle, lorsqu'elle entendait des amies s'appeler "ma chérie" ou par un surnom, elle jugeait juste cela affligeant de stupidité. Elle ne montrait aps ainsi son affection...même Aglow Star ne s'était jamais vu appeler autrement que Aglow, à la limite. En aucun cas "chéri", "mon amour" ou quoi que ce soit d'autre. Et avec Stelmaria, c'étaient les combats amicaux, les mimiques, les simulation de frappes et les allusions ironiques qui prévalaient. Et qui suffisaient amplement à la jument.
La femelle grise finit par répondre:

"Oui, je suis une guerrière, bien qu'on qualifie n'importe qui de ce nom désormais. Je suis une guerrière solitaire, mais ça ne signifie pas que ma vie soit dédiée au combat et à la mort. Même si j'aime me battre, et que j'aime la victoire. Sans ça, je ne pourrais pas être une combattante."

Invité

Wild Lady aimait se sentir aimer de ses amis et ce surnom était tout simplement plus court et elle aimait simplifier la vie aux gens ! Même si elle aimait bien se battre, elle préférait les combats sans dangers ! Elle n'aimait pas voir les autres souffrir ou elle n'aimait pas avoir mal ! Elle aimait la paix mais si on la cherchait elle pouvait très bien se défendre.

" Moi je préfère la paix ! Mais se battre pour s'amuser ou pour des raisons vitales je veux bien ! Mais en aucun cas je n'aime blesser ou tuer les gens... "

Wild Lady piaffat et s'en alla en trottant, lançant un regard à Odyssée pour lui suggérer de la suivre.

" On fait un tour ? "

Moi, je préfère la paix...
Mais moi aussi, faillit répondre Odyssée. Moi aussi, je préfère la paix. Mais la paix n'est pas de ce monde, et c'est ce que ma naïve de mère n'a jamais réussi à comprendre. La paix...un doux rêve pour doux rêveurs. La seule vérité est le combat. Tout le temps. Pour naître, pour vivre, pour continuer à respirer, pour mettre un pied devant l'autre ou continuer à endurer tout ce que peut nous faire subir la vie, alors qu'il serait si facile de se laisser couler, doucement, dans un abîme sans fond...il faut combattre. A chaque instant.
Et puis...se priver du combat? Odyssée n'y pensait même pas. Comme la Renégate mais sans être maudite comme la Jument Rouge, elle aimait combattre. Ces savantes esquives, ces feintes, mélanges d'intimidation et de véritable attaque, ces bravades, ces cris de rage ou de frustration. Le tonnerre des sabots qui frappaient le sol avec ardeur, la force qui pulse dans les muscles, à disposition, le coeur qui accélère et les poumons qui se gonflent, la concentration glaciale parfaitement accordée à l'instinct et aux réflexes, l'adrénaline qui parcourt les veines, la tension qui s'évacue dès le premier coup, et cette délicieuse euphorie, cette ivresse du combat qui la saisissait toute entière, l'ivresse de défier la mort et de danser avec elle, une fois de plus. Et de la vaincre. La satisfaction étrange lorsque l'adversaire s'effondre et implore, la joie de la victoire, la victoire sur l'ennemi et sur la mort, aussi...Tu ne me prendras pas. Pas aujourd'hui. Et les défaites, qui devenaient victoires dès lors qu'elles lui servaient à devenir meilleure...Et la complexe chorégraphie de deux corps engagés dans un duel, cette danse de mort s'achevant sur un dernier coup, un dernier panache...Odyssée vivait pour combattre et savait qu'elle ne cesserait jamais. Elle se battrait jusqu'à son dernier souffle, pour le seul plaisir de gagner, une fois de plus, un répit face à la mort qui la guettait. Et le jour où elle perdrait, elle laisserait sa vieille adversaire s'emparer d'elle, sans regrets, avec le respect que porte un combattant acharné à un autre. Combats, bonheur, euphorie, sensation d'être complet, succession de victoires jusqu'à la défaite, la seule défaite, finale...c'était cela, la vie d'un guerrier. Une vie qu'Odyssée était fermement décidée à mener jusqu'au bout.
Odyssée finit par répondre:

"Le combat, ce n'est pas le fait de tuer...c'est différent. Certains en connaissent la saveur et d'autres le haïront toujours. Je fais partie de la première catégorie."

La jument grise entendit la requête de Wild Lady et, après un temps d'hésitation, accepta. Cela ne l'engageait à rien et elle pourrait aisément se débarrasser de la guerrière, le cas échéant.

"Oui, si tu veux."

[très différente de sa maman, la petite Ody, hein?^^]

Invité

"Le combat, ce n'est
pas le fait de tuer...c'est différent. Certains en connaissent la
saveur et d'autres le haïront toujours. Je fais partie de la première
catégorie."

Wild Lady médita sur ses paroles tout en pensant que la vie était effectivement un combat au quotidien mais alors pourquoi rajouter de la difficulté en se battant avec les siens ? Wildy préférait largement l'amitié avec tous !
Cette amour dont elle n'avait pas manqué durant son enfance mais qui lui avait été saisi lors de sa solitaire adolescence, séparé de sa mère, de ses amis dans un box ! Wildy avait besoin de cet amour que ni les combats ni la guerre ne pourrait lui enlever !

Mais Wildy ne pouvait comprendre le goût d'Odyssée pour le combat. Héritière, comme Stelmaria, Black ou Aglow Star, des antiques combattants des Terres de Glace, bien qu'elle ne portât pas, à sa connaissance, le sang d'Hymlya. Odyssée ajoutait le combat à celui de la vie pour le plaisir, l'euphorie et l'ivresse qu'il lui procurait. Parce qu'elle se battait non seulement pour se défendre mais aussi pour le plaisir, et qu'elle aimait cela. La jument grise marcha aux côtés de l'isabelle, en songeant que leurs vues étaient décidément diamètralement opposées. Et pourtant, cette jument faisait partie du Clan du Crépuscule, son odeur le lui disait. Le Clan du Crépuscule, celui du fils de Black, Hell Demon, son cousin. Un étalon alezan qui était loin, bien loin d'être un enfant de choeur. Cela dit, ce n'était guère étonnant, avec les parents qu'avait eu l'étalon. Magie Noire, la farouche et noire arabe, aussi sombre que Liberty était blanche, aussi sauvage et indomptable que son homologue de neige était pacifique et conciliante. Et Black...Black le combattant de légende, Black l'ami de Stelmaria, qui vivait lui aussi par amour pour le combat. Avec une telle ascendance, guère étonnant que Hell Demon ait un tel tempérament de feu.
La jument d'argent marcha sans rien dire, puis reprit la parole:

"Tu es du Clan du Vent, c'est cela? Un Clan sans chef..."

Elle rit amèrement:

"Mon cousin semble avoir oublié qu'après avoir créé son Clan, il faut le diriger. Il cherche sans cesse à égaler Black, mais il ne lui arrive même pas à la cheville..."

Tandis qu'elle parlait de Black, sa voix s'était enflammée avec ferveur.

Invité

" Oui je suis du Clan du Vent ! (je l'ai choisi au pif ) Mais je ne sais pas grand chose des gens du clan ! Je n'en ai rencontrer aucun ! Peut-on décider d'abandonner son clan pour devenir un solitaire ? C'est ton cousin Hell Demon ? "
Lorsque Odyssée parla de Black, Wildy sentit de l'admiration dans la voix de la jument blanche ...

" Black, le frère de Liberty ? "

Odyssée ne répondit tout d'abord rien du tout puis lança:

"C'est tout à fait normal! Ce Clan, déserté par son chef, est devenu pratiquement un Clan fantôme.
Oui, tu pourrais abandonner ton Clan pour devenir solitaire...c'est après tout ce que j'ai fait, moi. Mais ce n'est pas forcément une vie aisée, et si tu n'aimes pas le combat, ce n'est pas une bonne idée...un solitaire est souvent un paria pour bien des Clans."

La jument grise soupira. Que de questions...lorsque Wild Lady mentionna Hell Demon, la guerrière répondit:

"C'est ce que je viens de dire! Oui, c'est mon cousin. Un cousin que je ne connais guère ni n'apprécie. En mon sens, il est par trop impulsif et puéril. Il n'a pas la carrure que doit avoir un chef, pas même son charisme. C'est pour cela que son Clan se délite...pour ça, et parce qu'il a littéralement disparu."

Lorsqu'elle mentionna Black, cela donna immédiatement lieu à une autre question. Odyssée retint un soupir exaspéré. Cette jument ne savait-elle que questionner, parler, bavasser? Elle répondit néanmoins d'un ton égal:

"Oui, Black le frère de Liberty. Black mon oncle et le plus grand combattant de Wild Horses, avec Stelmaria. Black mon mentor."

Invité

" OK ! "

Apercevant une clairière recouverte de terre molle, Wildy ne put retenir son envie de se rouler ! Elle baissa la tête et se coucha, se balançant de droite à gauche dans la terre. Puis décidant que ça suffisait elle se releva, ses muscle saillants sous la couche de poussière qui la recouvrait. Elle se secoua et envoya de la poussière un peu partout et fit rouler ses muscle sous sa peau.

Odyssée la regarda faire sans mot dire. Elle n'éprouvait pas la moindre envie de se rouler. Non pas qu'elle ne souhaitât pas se salir, mais pour l'heure, elle n'avait guère transpiré, elle se sentait fraîche et dispose, sans aucune tension dont il aurait été nécessaire de se débarrasser par le massage que constituait cette façon de faire, aussi se tint elle à l'écart, ses yeux acier fixés sur Wild Lady, sans une once d'approbation ou de désapprobation dans le regard. Concentrée, tout simplement.
Et puis elle redressa la tête. Non, ce n'était pas possible, ils n'avaient pas le droit de venir ici...et pourtant si. Impossible de se tromper. Odyssée coucha les oreilles et se cabra, avant de lâcher:

"Des Wolfs..."

A peine avait-elle achevé sa phrase que le premier loup, de près d'un mètre au garrot, déchira les broussailles. Odyssée recula d'un pas afin d'embrasser la situation dans sa globalité. Wild Lady semblait s'être relevée. Elles faisaient face à une meute de six individus. Guère plus dangereux qu'un lapin effarouché. Odyssée baissa l'encolure et découvrit ses dents, menaçante:

"Si vous faites encore un pas, vous êtes tous morts."

Un loup freina, mais il reprit sa marche vers les deux juments. Odyssée se dressa sur ses postérieurs et éclata d'un rire ardent et sauvage:

"Stupides créatures! Vous êtes donc si impatients de mourir?"

Elle reposa ses antérieurs au sol et son sourire disparut, remplacé par un regard glacé de concentration et une voix aux couleurs d'hiver et de mort:

"Vous étiez prévenus, stupides loups. Maintenant, venez! Venez danser avec moi! Venez chercher votre mort!"

Elle ploya ses postérieurs et bondit vers les fauves qui avançaient, étonnés par l'aplomb et la provocation de la femelle grise.
Odyssée entama une danse sauvage. Une danse de mort. Ses sabots volèrent, défoncèrent une côte, enfoncèrent des thorax, tandis que ses dents saisissaient des pans de fourrure, non pas pour blesser, mais pour projeter les fauves plus loin. Les Wolfs sont des créatures courageuse,s et tous se relevaient pour repartir à l'assaut. Alors Odyssée dansa vraiment avec eux. Avec la mort.
La nuque brisée par un coup violent, un loup s'effondra. Odyssée se dressa, et ses deux sabots antérieurs réunis brisèrent une autre échine. A peine ses pieds avaient-ils touché le sol que ses postérieurs s'envolaient et, frappant au menton, renversaient en arrière la tête d'un loup avec un claquement fatal. Jamais plus de deux pieds au sol, bondissant par-dessus ses ennemis, Odyssée se jouait d'eux, et ses sabots fauchaient fauve après fauve. Bientôt, cinq loups tombèrent. Odyssée se retourna, prête à affronter le dernier. Trempés de sang, ses sabots se plantèrent dans le sol tandis que sa queue rougie, et pas de ses plaies, inexistantes, se balançait et envoyait dans les airs des gouttes d'écarlate.
A moins que Wild Lady ne s'en soit chargée.

Invité

Wild Lady avait comprit cce que Odyssée attendait d'elle. Après avoir regarder Odyssée se battre avec ardeur elle bondit en avant sur le dernier Wolf. Elle avait déjà combattu l'un des leurs en venant à Wild Horse. Elle su ce qu'elle devait faire et se lança dans un combat effrené avec le Wolf noir. Elle avait beaucoup moins d'expérience que Odyssée. Elle saisit la bête avec ses dents le rejetant quelques mètres plus loin, la bête revint et Wildy lui lança une ruade dans le poitrail, mettant la bête à terre. Ce petit jeu dura quelques minutes, Wildy devait bien reconnaître que ça l'amusait. Mais le Wolf s'apprêtait à s'enfuir, épuisé alors Wildy lui donna le coup fatal sur la nuque, lui brisant l'échine d'un coup sec de sabot. Alors la vie quitta la forme sombre qui était à terre ...

Immobile, la jument grise observa la femelle isabelle se dépêtrer avec le fauve, sans la moindre velléité de lui porter assistance. Un combat était sacré, et il était insultant pour un guerrier de recevoir de l'aide...humiliant. Et Odyssée appliquait ses principes aux autres, sans se poser de questions. Elle lui sauverait la vie si nécessaire, mais rien de plus. Et puis, quel cheval adulte ne faisait pas le poids face à un Wolf?
Un peu maladroite, la jument semblait néanmoins s'amuser avec le Wolf, jusqu'à lui briser la nuque. Lorsque le fauve eut rendu son dernier souffle, Odyssée s'approcha de Wild Lady d'un pas souple, sa robe encore mouchetée de sang, ses crins humides et poisseux et ses sabots rougis. Sa voix mélodieuse résonna sous la voûte des arbres:

"Plutôt bien joué pour une débutante...d'où viens-tu?"

Elle l'observait avec amusement. Elle avait bien senti que le combat n'avait pas déplu à Wild Lady. Une bonne démonstration est parfois plus efficace qu'une longue explication. La femelle argentée s'enquit d'un ton égal, l'air de ne pas y toucher:

"Dis-moi...as-tu compris, maintenant, ce que je disais?"

Invité

" Je viens d'un élevage d'akhal téké dans le Nord de l'Afrique. Là-bas j'ai vécut jusqu'à 1 ans et demi en semi-liberté puis on m'as enfermé dans un box ! On me sortait 2 fois par jour. Après mes deux ans ils m'ont débourré et cette année-là j'ai rencontré Millénium l'amour de ma vie. Malheureusement il est mort, poussé à bout par son cavalier ... Je me suis donc enfuie. "

Une lueur de tristesse apparut dans les yeux de l'akhal téké.

" Oui je reconnais que c'était amusant mais ce n'était par contre quelqu'un de mon espèce ! "

Odyssée écouta l'histoire de Wild Lady sans qu'une seule émotion apparût sur son visage fin. Chacun avait son passé, avec ses plaies et ses déchirures, et les jument grise n'appréciait guère de se livrer. Il était hors de question que l'akhal connaisse toute sa propre histoire, d'autant plus que Liberty, sa mère si pure, lui en avait sûrement déjà donné bien plus que les grandes lignes. La mention de Millénium ne fit pas naître de compassion dans les yeux acier de la femelle argentée, seulement un peu de compréhension. Elle n'osait même pas penser à ce qu'elle aurait ressenti si Aglow Star, l'étalon noir de nuit, son Étoile étincelante, avait été blessé voire tué par Waylander, l'homme qui avait eu la prétention inique de les dompter, elle et lui. La jument grise n'ajouta cependant rien, son passé n'appartenait qu'à elle et pas à une presque inconnue. Abattre une meute de loups ne crée pas tant de liens que ça...

Odyssée soupira à la suite des paroles. Elle n'avait pas tout compris...

"Face à un ennemi, un cheval ennemi, tu es seule. Toi, ta tête et tes tripes, si tu veux. Personne d'autre. Et l'issue du combat, malgré la répugnance qu'on peut avoir à tuer, est inévitable. Toi ou lui. Mais la mort, toujours. Un combat à mort n'a pas de gagnant car tous les deux sont perdants, l'un parce qu'il meurt et l'autre parce qu'il tue. Mais le plus mortel est l'hésitation. Face à un adversaire à sa merci, un cheval qui n'a plus rien à perdre et se sait en danger de mort, la moindre hésitation à l'achever peut lui donner le temps de se relever. Et lui n'hésitera pas à tuer. Crois-tu qu'on donne la mort par plaisir? On tue parce qu'on ne peut rien faire d'autre. Entre ma vie et celle d'un adversaire je choisis la mienne sans hésitations. J'ai dit que j'aimais le combat, pas la mort. J'aime me battre, mais je n'ai jamais apprécié d'achever un cheval. J'aime la victoire mais pas la mort, car dès qu'on tue la victoire devient défaite. Mais je tue tout de même quand il le faut. Pour vivre. Et je ne me torture pas avec ça ensuite. Quand on est sûr d'agir pour ce qu'on croit juste, on n'a pas de doutes à avoir. Il n'y a pas tant de différence entre tuer un Wolf et tuer un cheval. Dans les deux cas, le seul enjeu est la vie."

Invité

" Si tu veux ... "

Wild Lady commençais à être fatiguée de parler de combat. Elle soupira. D'ailleurs le soleil commençais à se coucher. Entres les feuilles en haut des cimes, une lueur rose orangé perçait. Sur robe de Wildy se reflétait des reflets couleur or.

[Fais attention, la longueur des messages est parfois limite en terme de lignes]

Odyssée, en combattante habituée à tenter de lire les attitudes de ses adversaires, perçut la lassitude de Wild Lady, et son soupir la lui confirma. La jument grise s'ébroua, sans le moindre agacement. Elle comprenait très bien que certains n'aiment pas parler de combat, même si elle avait du mal à savoir pourquoi. Pour elle, ce sujet était le plus passionnant qui soit...La chorégraphie endiablée, danse mortelle de deux corps engagés dans un duel à mort...les cris, les chocs, l'odeur fade et le goût si étrange du sang, le délicieux frisson de l'adrénaline, l'ivresse de la victoire lorsque, les yeux enfiévrés, elle fondait comme un rapace sur son adversaire à sa merci...
Comme un rapace. Comme un oiseau de proie. Comme un aigle, un aigle géant. On disait souvent que les compagnons étaient censés représenter leur compagnon équin, et inversement. Peut-être étais-ce pour cela que Ska était sa compagne...pour cela, et pour le goût de liberté que les deux femelles, aigle géant et jument d'argent, partageaient. Odyssée gratta le sol de la pointe du sabot, et tourna sa tête fine vers Wild Lady:

"Une petite course?"

Invité

" Oui ! "

Sur ce Wild Lady s'élança au galop, dans un galop normal avec lequel elle pouvait tenir des heures sans s'arrêter. Elle avait hérité de ses proches parents arabe l'endurance. Elle zigzaguait entre les arbres, évitant les branches. La crinière au vent elle sautait de temps en temps un tronc. Petit à petit elle allongeait les foulées sans se soucier de la jument grise à quelques mètres de là qui galopait elle ausi, crinière au vent. Elle vida son esprit, oubliant les malheurs du passé qui la poursuivaient sans cesse. Elle leva la tête regardant le ciel, savourant ce galop.

Aux côtés de la jument dorée, Odyssée s'élança. Or et argent filèrent à travers la forêt. Un moment Odyssée suivit l'allure lente de la femelle, puis elle s'élança. Ses sabots frappèrent le sol avec force, en un roulement de tonnerre auquel faisait écho l'éclair de sa robe luisante. Ses crins dressés sur son encolure portée haute flottèrent, soulevés par le vent de sa course, tandis que sa queue se redressait comme celle des pur-sang arabes, comme celle de sa mère Liberty. Le corps fin de la guerrière s'allongeait dans l'air, tandis que ses jambes, en un mouvement instinctif et parfaitement rodé, héritage de ses ancêtres, s'allongeaient, revenaient pour porter sa masse de plusieurs centaines de livres et la propulser, toujours plus vite, toujours plus fort. Ses naseaux ouverts aspiraient l'air avec force mais sans bruit, et le rejetaient à la même vitesse, sans essoufflement, tandis que le poitrail rayé d'une cicatrice de la jument se gonflait et se dégonflait puissamment. Les cicatrices sur ses flancs et ses genoux n'étaient plus qu'un souvenir, souvenir la terreur, la blessure, la captivité et la faiblesse. Elle avait grandi, forci, et enfin elle était libre, celle qu'elle devait être.
Portée par l'entraînement qui avait fait d'elle une coureuse formidable, de son corps une machine d'une efficacité sans faille, elle courait et ses muscles roulaient sous sa robe de soie.

Le goût de la liberté, le vent dans ses crins, entre ses oreilles! L'air parfumé d'une forêt, l'air respiré par ses ancêtres, qui sera respiré par ses successeurs, emplissant ses poumons performants! Le choc du sol souple sous ses pieds durs, les arbres qui défilaient dans son champ de vision, les couleurs magnifique de la forêt automnale! La vitalité qui pulsait dans ses muscles, la force, la mortelle efficacité de son coeur et son corps! La liberté qui faisait courir son sang dans ses veines! Oui, elle était née pour cela, et pour cela elle vivrait. Solitaire, éprise de combat, de liberté et d'un étalon à la robe de jais.

Combien de temps coururent-elles? Toujours était-il que lorsqu'elle s'arrêta, Odyssée n'était en rien essoufflée bien que ses côtes se soulevaient avec force et amplitude. La jument piaffa, pas fatiguée, juste éveillée et pleine de vitalité, et porta son regard acier sur la jument isabelle. Elle se cabra à demi.
Courir, encore, toujours, filer et se griser de sa propre force!
Un regard et elle repartit.
Galop.

Au-dessus d'elle, à longs battements d'ailes planait une silhouette noire, qui descendait vers ces silhouettes que ses yeux bleu électrique devinaient sans efforts, deux juments au galop. Ska étendit ses membres aux os creux et laissa le vent la porter vers sa compagne et amie, jusqu'à ce que l'aigle géante, d'une envergure de deux mètres, flotte aux côtés de la combattante argentée.

Invité

Pendant un cours instant Wild Lady revint sur terre et jeta un bref coup d'œil à Odyssé, celle-ci s'était arrêté puis était repartie de plus belle. Soudain un aigle géant les survola, puis se mit au coté de Odyssé. Wild Lady fit un écart et hennit de mécontentement. Puis elle regarda devant elle et vit un énorme arbre ! Elle fit un arrêt glissé impressionant et reparti grognant de mécontentement. Elle sauta quelques troncs par ci par là à la volée. Elle secoua la tête et passa à une vitesse supérieure ...

» Univers sombre... ( pv Odyssée )
» Ça fait longtemps...
» Un petit RP ne fait de mal à personne...
» Mon ordi est français; il fait grève!
» Le vent me frappe mais il ne me fait rien.