Préparation de Guerre... [ PV Edelweis ]

Tharaman faillit s'arreter sous le coup de la surprise, mais parvint a garder un pas allongé et souple. Seule sa queue tréssaillit, manifestant sa stupeur :
" Edelweis, tu ne comprends pas ! Je n'envoie pas mon Clan combattre aux côté de Stelmaria ! Je l'envoie combattre aux côtés du Thar de la Glace ! Je le fais car un pacte ancien nous lie. Les léopards et les chevaux sont les deux maitres d'Hymlya. Ils ont décidé de s'allier, et non de s'entre tuer."
Il marqua un silence, ses yeux doré ne la quittant toutefois pas :
" Je t'ai toujours dit que je te laisserais faire tes choix. Sache cela cependant : tu ne pourra te battre contre un léopard. Il te faudra laisser le Clan tuer autour de toi, et n'attaquer que des wolfs, ou d'autres chevaux."

[ J'ai finit le message, c'est bon ]

L'once sourit en répliquant:

"J'en suis bien consciente, et je connais ce pacte. C'est tout de même ici que j'ai grandi, même si j'ai un temps perdu le contact avec mon Clan.
Quant à ce qui se passera lors des combats, je le sais. Je n'attaquerais jamais les léopards, ni les Clans du Soleil et des Etoiles. En revanche, si les Wolfs se jettent dans la bataille, ils ne seront pas déçus!
A cause de ce pacte d'Hymlya, je ne pourrais jamais frapper contre les Clans de Glace et d'Ombre. A cause de Liberty, je ne pourrais pas attaquer les Clans du Soleil, des Etoiles et leurs alliés. Peut-être le Clan du Vent si jamais il ne choisit aucune alliance. Sinon...je devrais me contenter de jouer les spectatrices."

Tharaman hocha la tête en silence. Leur marche n'était plus troublée que par le bruit de leur pas feutré sur la banquise, le crissement de la neige sous leurs patte, le souffle du vent sur leur pelage et les éclats de rire des apprentis turbulents.
Toutefois, le grand léopard reprit la parole :
" Le Pacte qui nous unit aux chevaux ne concerne que le Clan de la Glace. "
Il esperait qu'Edelweis comprendrait cette insinuation : elle pouvait attaquer le clan de l'Ombre, mêmle s'il doutait qu'elle le fasse.

L'once ronronna, elle comprenait bien sûr. Ses yeux verts pétillèrent lorsqu'elle sourit à Tharaman, puis se tourna vers Griffe d'Abîme, une pointe d'ironie dans la voix, réemployant les mots de son compagnon:

"Alors, comment vas-tu, "Vieux sage fortr respectable?""

Elle avait insisté, taquine, sur les mots vieux et respectable. Naturellement, il ne s'agissait que de plaisanteries, Edelweis ne se moquait pas d'un félin sur son âge, surtout si ce félin était un vétéran aussi valeureux que le léopard gris.

Le vétéran lanca un regard de reproches a Tharaman, et celui ci lui rendit son habituel regard doré, impassible, mais ses moustaches qui tremblaient trahissaient son amusement. Il donna un coup de queue a Edelweis, et fit mine de se retrancher derrière sa dignité.
" Attention, Chère lieutenante, je suis peut etre vieux, mais je saurais encore infliger une petite lecon a une jeune panthère insolante " gloussa t-il.

Les félins qui marchaient derrière eux écoutaient cet échange de piques avec amusement, se coulant des regards surpris et ravis.

Il était en effet rare qu'un lieutenant se chamaille sur ce ton amical avec un vétéran. Tous pensaient que l'once était "révolutionnaire", trop "naturelle". Ces mots, dans d'autres bouches, auraient été péjoratifs, mais la lieutenante avait déjà conquis le coeur de ses pairs...Elle ronronna, sa queue battante fouettant tour à tour les pattes de Tharaman et celles du vétéran:

"Je n'en doute pas...A une jeune panthère, sans doute...Mais à ton lieutenant, hmmmm?"

Le léopard grommela, une lueure sournoise et taquine dans l'oeil, avec un petit sourire en coin :
" L'un n'empêche pas l'autre..."
Sans prévenir, il se jeta sur Edelweis qu'il fit rouler a terre, avec force de coups de pattes. Ses griffes étaient rentrées et il jouait, mais on sentait néanmoins dans les membres de ce félin une force et une experience redoutable. Le guerrier était l'un des meilleurs du Clan, et son esprit intelligent et rusé s'ajoutait a une force bien développée. Ses mouvements étaient surs : il avait formé de nombreux chasseurs du Clan, et savait d'instinct les réactions des autres félins. L'expérience ajoutée a toutes ses qualités en faisait un adversaire redoutable.

L'once avait vécu seule très longtemps, et même un léopard d'Hymlya peut avoir du mal à faire face à un groupe de chevaux décidés, tous, à le tuer, comme elle avait eu à le faire. Elle avait de ce fait appris la ruse et l'art de se faire voir comme moins forte qu'elle ne l'était en réalité. Sous son apparence ingénue et ses manières légères, elle était une combattante redoutable elle aussi, qui passait son temps à surprendre ses pairs. A un tel point que ceux qui l'affrontaient en venaient à se demander ce qu'elle allait encore inventer!
L'once se laissa tomber sur le sol. Elle laissa Griffe lui coller quelques coups de pattes, puis se redressa d'un mouvement du dos, et bondit sur le vétéran. Son but était de le plaquer au sol, ou de le renverser. Atterrissant sur son épaule, elle l'entraîna dans une roulade, compensant par son agilité son faible poids.
Elle agissait sans griffes, les deux étaient suffisament expérimentés pour ne pas se faire mal.
Ce genre de combat était courant chez les léopards, et la troupe se rassembla autour des deux félins, encourageant leur favori à grands cris et feulements. Deux apprentis trépignaient, brûlant d'essayer eux aussi ce "jeu de grands".

Tharaman s'était lui aussi arreté, et observait avec un interet tout particulier le combat : Edelweis avait encore progressé depuit la dernière fois qu'ils s'étaient combattu, pour jouer, dans un simulacre de combat semblable a celui ci.
Surprenant toute l'assemblée, il se mit lui aussi a encourager son favori de la voie :
" Vas y Edelweis !"

Griffe d'Abîme était un vieux male rusé, et ne laissait pas sa concentration s'éloigner d'Edelweis. S'il n'était pas aussi agile que la jeune femelle, il savait cependant parfaitement maitriser sa masse. Quand elle le fit basculer, il se laissa rouler a terre, puis, au lieu de se retrouver, lui, plaqué en dessous, la gueule dans la neige, il fit passer son poid dans son corps de telle sorte que ce fut Edelweis qui se retrouva bloquée.
Il souffla dans on oreille, taquin :

"Pas si vieux que ca, hein ?"

Le vieux félin resta ceendant sur ses gardes : ils savait que les jeunes ne se laissaient pas facilement vaincre, et qu'ils avaient... une imagination a toute épreuve !

A l'instar de celle d'Edelweis! Son imagination était, avec son agilité, un des points forts de l'once, un de ceux qui compensaient son poids "plume". Plume pour un léopard géant, naturellement, car elle avoisinait les cinq cent kilos! En entendant Tharaman l'encourager, son coeur battit plus fort. L'once avait sous-estimé Griffe d'Abîme et elle fut plaquée sous le poids du vieux mâle. Mais elle était jeune, volontaire et inventive, et le vieux félin avait tout intérêt à se méfier!
Elle ne tenta pas de se relever en force. Mais le mâle, s'il était plus lourd qu'elle est sur ses gardes, ne pouvait pas lui empêcher tout mouvement. Mettant à profit son agilité et sa souplesse, elle se tortilla, rua, roula...jusqu'à être de nouveau libre! Et de nouveau elle fit volte-face, prête à l'esquive ou la riposte.

Griffe d'Abîme se cabra de toute sa hauteur : il était juste un peu moin grand que Tharaman, et dressé ainsi sur ses postérieurs, il devait atteindre environ 5 mêtres de haut. Il se laissa retomber sur la jeune panthère, qui, a ce qu'il pensait parviendrait aisément a parer cette attaque. Puis, il opta pour un coup moins... guerrier : il donna un coup de patte dans la poudreuse, qui gicla dans les yeux d'Edelweis. Puis, le vieux male profita de ce que la panthère devait avoir momentanément la vision rétrécie, et bondit, pour lui attérir directement sur le dos. Lui, était beaucoup plus lourd. Lui, devait environner les 1000 Kg. Cette masse tombant sur Edelweis ne l'assomerait même pas, mais l'étourdirais surement !

La jeune once se laissa tomber au sol avant que le guerrier ne se jette sur elle. Sa vue brouillée par la neige n'avait pas altéré son ouïe ou son sens du toucher. Elle avait entendu le grand mâle bondir, elle avait senti les déplacements de l'air que causaient ses mouvements, et elle avait réagi juste à temps. L'once se plaqua au sol, le nez dans la neige, et roula sur elle-même. Elle roula...sur le dos. Ses pattes puissantes fauchèrent Griffe d'Abîme lorsqu'il arriva sur elle. Et l'once, sans tenter de le bloquer, se contenta de l'accompagner, accompagner sa chute, pour mieux la contrôler. Puis elle se redressa, en garde.
Les deux jeunes apprentis feulaient d'excitation et suppliaient leurs metors: pourquoi ne pas les laisser essayer? Les félins répondaient qu'ils étaient trop jeunes, qu'ils se blesseraient. Les félins sentaient la fin proche, les voix s'enflaient, en un choeur excité, chacun encourageant qui Griffe d'Abîme, qui Edelweis.

Le vieux félin, qu'Edelweis avait envoyé boulé a quelques ètres, se récéptionna souplement sur ses pattes couleur de jais, puis, sans perdre une secondes, il bondit a nouveau vers la jeune, mais talentueuse guerrière. Cependant, il avait compris que la petite taille de la femelle lui permettait de mieux parer les attaques venant du "ciel", et il l'attaqua donc de face. ses coups de pattes étaient subtiles, mais rapides et bien placés.
La neige volait, leurs grognements montaient dans les airs, et les cris et rugissements d'encouragement les galvanisaient.

Une voix masculine se détacha une nouvelle fois du lot de spectateurs excités, celle de Tharaman, qui encourageait une dernière fois son lieutenant, et qui sentait que, comme les autres, l'issue du combat était très proche.

Edelweis feula, bondit de côté, tournoya dans la neige que soulevaient ses pattes, tout en rendant à Griffe d'Abîme tous ses coups, du plus insignifiant aux plus évidents. Coup pour coup. Elle pivota, les encouragements devenaient plus rapides, moins espacés, le rythme montait et faisait battre les cœurs plus vite, échauffait les esprits, stimulait les deux combattants. Edelweis entendit la voix de Tharaman, rugissement profond où perçait une pointe de douceur imperceptible pour qui d'autre que les deux fauves.
Elle pivota une fois de plus, bondit sur le guerrier, sans chercher à le renverser, connaissant le point faible de sa petite taille. Elle se contenta de lui faucher les pattes avec puissance, puis, cette fois-ci, de faire rouler le fauve déséquilibré et de poser le museau, gueule entrouverte, sur sa gorge, geste rituel signalant à l'adversaire que le combat était terminé. En temps normal cela aurait abouti à une mise à mort. Mais il s'agissait d'un affrontement amical.

Le vieux guerrier fut élégant, il lui laissa le dernier mot, ou plutot, le dernier geste. Ses pattes arrières auraient put aisément envoyer l'once dans les airs, mais il se contenta de sourire, les yeux pétillants. Ne prenant plus gare aux crocs de la guerrière au dessus de sa gorge, il se releva, s'ébroua, débarassant ainsi son pelage grisonnant de la neige qui le maculait, puis contempla Edelweis avec ravissement :
" Tu feras des ravages, en temps de guerre, Edelweis ! Jamais un adversaire de ta taille ne m'avait affronté, a part Tharaman, mais avec ce gosse, c'est une autre histoire... Félicitation ! "
Puis, sous les yeux étonnés des autres, il fit une curieuse révérence en arrière qui découvrit sa gorge.

Tharaman arriva au petit trot, en quelques foulées, près de sa chérie, qu'il gratifia d'un grand coup de langue entre les deux oreilles.

Les vivats s'élevèrent, et ils s'adressaient autant au vaincu qu'à la gagnante. Elle s'assit et sourit à l'ensemble de la Troupe, plus particulièrement à Tharaman et Griffe d'Abîme. Se levant et s'inclinant elle aussi, elle répliqua:

"Tu es un adversaire redoutable, je retire ce que j'ai dit. Tu es un combattant valeureux et je suis fière de t'avoir affronté."

Elle dédia un ronronnement vigoureux à Tharaman lorsqu'il la gratifia d'un coup de langue, et n'hésita pas: elle le lui rendit. Le silence se fit, les félins regardaient abasourdis le chef et sa lieutenante, dont l'attitude signalait clairement qu'il ne s'agissait pas de simples félicitations amicales.

Woups ! Le félin avait oublié ce détail ! Mais, en y réfléchissant bien, il s'en fichait, et même avait désiré que la tribu le sache. Il ne savait juste pas comment annoncer cela. Sa capacité d'agir avant de réfléchir avait décidé pour lui, et avait provoqué cet instant. Il coupa tout net Griffe d'Abîme, sur un ton plein de bonhomie, mais pressant :
" Bon, si vous continuez a vous échanger des politesse, on va ratter la bataille, et le Clan de la Glace et de l'Ombre vont se défouler sans nous..."
Sans compter que Stelmaria allait encore lui raler dessus ! Il sourit a la pensée de son amie, qui avait tout de mêmeun caractère... Odieux, c'était bien là le seul mot ! Des fois, il se demander si l'esprit de la jument ne s'était pas trompée en incarnant ce corps équin : elle aurait dut être un léopard !

[par contre j'imagine que tu te doutes que pendant les combats il n'y aura que Tharaman et Edelweis, les persos "réels" qui pourront se battre contre les clans...]

Edelweis sourit, amusée par l'embarras du Thar. D'un autre côté, maintenant que la tribu était au courant, elle était à l'abri des rumeurs...Et chacun des léopards avait encore en tête la précédente compagne de Tharaman, morte sous les sabots de Stelmaria, qui avait laissé un souvenir indélébile, et avait été respectée et aimée. L'once sourit à un apprenti timide, celui qui lui était rentré dedans, et qui revenait vers elle, avec une étincelle curieuse dans le regard. Le jeune remuait les oreilles, intimidé, mais le sourire de l'once l'encouragea à parler:

"Euuuuh...notre Thar c'est euuuuh...Ton amoureux?"

Silence de mort. L'apprenti devint écarlate sous sa fourrure duveteuse. Edelweis ne pu retenir un sourire. On aurait dit qu'il avait prononcé quelque chose d'horrible, une question tabou! Elle regarda Tharaman.

Celui ci hésita un instant, oscillant entre deux option : 1 : tout nier en bloc et rabrouer l'apprenti, ce qui aurait révélé une stupidité bornée de sa part. 2 : tout avouer, et alimenter les racontars du Clan durant plusieurs lunes...
*Hum* Bon, l'option n°1 n'étant pas géniale, il opta finalement avec bonne grâce pour la deuxième solution et afficha un sourire franc.... et plein de dents :
" Oui."

Aussitôt, des regards surpris et joyeux se croisèrent dans toute la foule de guerriers, tandis que l'apprenti curieux remuait des moustache, heureux de ne pas s'être fait réprimandé.

Affichant une patience incroyable, Tharaman, se remit en marche avec agitation :
" Bon, remettons nous en marche, sinon, nous n'y serons jamais. "
Puis, il désigna deux chasseurs :
" Flocon de Neige et Tempête de Neige, partez devant, en éclaireurs. Nous approchons de la frontière magique qui sépare le Desert Blanc du reste du monde, et je ne sais pas de quel coté est Kaja. "
Des frissons et des murmures excités parcoururent l'assemblée, et les deux éclaireurs partirent au trot en avant, leurs yeux luisant dans l'obscurité pérmanente du Desert, qui durait maintenant depuis deux mois.

Edelweis ronronna à l'attention de Tharaman. Après tout, un jour ou l'autre, cela se serait su. Maintenant que c'était officiel, non seulement tous les félins seraientt ravis, car ils estimaient la lieutenante depuis qu'elle avait vengé son mentor, mais de plus comprendraient-ils la haine qui opposait l'once à Patte de Glace. Edelweis donna un coup de museau au jeune félin stupéfait d'avoir été remarqué par le Thar. Le Thar lui avait parlé! La panthère sourit:

"File maintenant...Je crois que ton mentor t'attends."

En effet, un félin noir, nommé Griffe de Mort, faisait des signes éloquents au jeune qui ne se fit pas prier.
Edelweis reprit sa marche, méfiante, car Kaja pouvait être dans le coin.

Les oreilles de Tharaman s'agitèrent légerement lorsque la panthère donna un coup de museau a l'apprenti, qui retournait, tout ébahi, vers Griffe de mort, et il accéléra un peu le pas.
Ils furent bientot en vue de la barrière magique protégeant le Desert Blanc, et le grand léopard s'assit tout près, sans toutefois la franchire. De l'autre côté, un soleil radieux éclairait de l'herbe haute et des fleurs s'épanuissaient comme au printemps.
Ils furent bientôt rejoints par les deux éclaireurs qui lancèrent un "RAS" enthousiaste, et le léopard discuta quelques instants avec eux.

Pendant ce temps, les apprentis, ébahis par ce qu'ils voyaient, s'approchaient de la barrière. L'un d'eux y pass la patte et tata du bout des coussinet l'herbe tendre, sous les yeux curieux et interessés des chasseurs. Il la retira vivement après avoir éffleuré les plantes douces, une lueure d'extase au fond des yeux. Les félins n'avaient jamais dépassé la barrière, hormis Tharaman, Edelweis et peut être Griffe d'Abîme...

Edelweis rit lorsque les félins posèrent la patte sur l'herbe, la mine aussi étonnée et extatique qu'un poulain découvrant la neige! C'était vrai que les félins avaient peu l'occasion de sortir de leurs terres. Sur l'herbe, leur fourrure blanche, malgré leur discrétion féline, les rendait terriblement repérables. Un sacré handicap! Ceci allié à leur taille, ils n'étaient pas réellement à leur aise dans ces petites clairières. Eux, leur monde étaient les immensités neigeuses, parfaites pour la chasse et les entraînements, sans arbres dont les branches basses les auraient gênés et contraints à ramper pour les éviter.
L'once, sans hésiter, fit quelque pas dans l'herbe et se roula un peu, teintant légèrement sa fourrure de vert et dissimulant son odeur à d'éventuels espions.

Les félins bondirent a leur tour a travers la barrière, passant un par un dans la lumière. Leurs yeux, verts, jaunes, oranges, bleux, et dorés pour Tharaman, s'adaptèrent presque instantanément a ce contraste soudain entre ce coté ci et le Desert. La mine supicieuse, ils observèrent, un peu ahuris, Edelweis se rouler dans l'herbe comme elle l'aurait fait dans la neige... et se relever... verte. Pas entièrement, mais tachée. Les léopards étant très soignés, ils ne firent de même que lorsque Tharaman imita sa lieutenante.
Pendant quelques minutes, l'herbe fut parsemées de félins se roulant tous en coeur, puis ils se relevèrent, verts et le nez froncé : l'odeur de l'herbe n'était pas répugnante mais forte.

Tharaman sourit dans sa moustache quand il vit la mine un peu dépitée des guerriers, si soigneux et propres d'habitude. Puis il se tourna vers l'ouest :
" Je sais ou nous allons " camper ". Suivez moi."

[ je les faits aller sur les terres libres. Ils logeront dans les rochers, le temps que la bataille arrive. Ca serait bien que Liberty ou Sun les découvrent. Qu'est ce que t'en pense ?]

Edelweis rit lorsque les léopards pénétrèrent prudemment dans l'herbe. C'était vrai que, comme tous les félins, les léopards étaient très soignés, en partie parce que leur poil long et épais s'emmêlait très facilement et que, pour éviter de mauvaises surprises, il valait mieux se montrer soigneux de son hygiène. L'once sourit encore plus lorsque les fauves se redressèrent en fronçant le nez, légèrement incommodés par cette odeur inhabituelle pour ces animaux habitués à vivre dans la neige, et dont la plupart n'avaient presque jamais vu l'herbe.
La lieutenante vint rejoindre Tharaman, ses moustaches frémissant en voyant les léopards tourner la tête pour observer leur fourrure teintée de vert. Cette couleur, quoique disgracieuse, était préférable pour traverser discrètement les terres de Kaja. L'herbe dissimulait leur forte odeur, et masquait quelque peu leur fourrure blanche.
Edelweis sourit à Tharaman, un sourire lumineux.

[OK, mais rappelle-toi bien: même si ils tombent sur tous les léopards, seuls les "vrais" peuvent combattre; en l'occurrence Edelweis et Tharaman.]

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