Eldorado
Nombre de messages : 119 Age : 26 Nom : Eldorado, Aragorn, Legolas Clan : Ombre, Solitaire, Soleil Date d'inscription : 03/11/2012
Fiche Personnages Points d'expérience: (21/100) Boutique et cadeaux: Particularités de vos persos:
| Sujet: Et Marco joua au Polo [en cours] Mer 2 Jan - 11:25 | |
| Silence. Ici, pas un bruit ne se faisait entendre, pas même le souffle du vent. Ici, tout était blanc, tout, sauf les longs murs de pierres qui étaient errigés, formant de nombreux couloirs où l'on s'y perdait souvent. Ici, s'était le Labyrinthe, un endroit incertain, où l'on pouvait s'y perdre à tout jamais. Par chance, la plupart des chevaux et autres animaux savaient y retrouver leur chemin. Ici, lorsque l'hiver s'était établis, il était plus facile de se retrouver, car les pas s'enfonçaient dans la neige et y restaient, à moins qu'on décide de s'aventurer dans le Labyrinthe durant un blizzard. Si c'était le cas, les traces de pas s'effaçaient sous la neige nouvellement tombée. Il fallait alors user d'une nouvelle technique pour se retrouver. Après une visite, certains chevaux ne retournaient jamais dans cet endroit si étrange, d'autres, plus curieux, et pas nécessairement plus courageux, décidaient d'y retourner afin d'y faire de nouvelles découvertes, car on ne sait jamais si on a exploré tout le Labyrinthe. Peut-être même que le Labyrinthe est magique... On ne sait jamais à quoi s'attendre sur cette terre qu'est Wild Horses...
Au loin, une forme noire avançait vers le Labyrinthe. Un cheval. Ce cheval, c'était la deuxième fois qu'il venait au Labyrinthe. Il y était déjà allé la veille. Eldorado avait décidé d'attendre l'hiver pour aller découvrir l'endroit, car c'était plus facile de retrouver son chemin dans la neige. Ce matin, il avait décider de reprendre le chemin qu'il avait déjà prit et de continuer un peu plus loin son exploration. Lorsqu'il arriva à la hauteur du Labyrinthe, le cheval noir s'arrêta, observant les murs qui se dressaient devant lui. À son oreille, le petit lutin continuait de chanter ses chansons de noël, sans même s'arrêter pour admirer les lieux. Eldorado s'ébroua, puis, d'un pas décidé, entra dans le Labyrinthe. Il n'avait pas reneigé, donc Eldorado repéra facilement les traces qu'il avait laissé la veille, espérant que ce ne soit pas celles d'un autre cheval qui serait passé par là pendant la nuit. Après plusieurs minutes à suivre les traces, l'étalon arriva à la fin de la piste. Il s'arrêta. Devant lui, il avait deux possibilités pour poursuivre son exploration. Il pouvait continuer tout droit, ou bifurquer sur la gauche. Eldorado choisit la deuxième option, tournant à gauche dans un long couloir. Il marcha longtemps sans voir un seul endroit où tourner. Le couloir n'en finissait plus, si bien qu'Eldorado se demandait s'il n'allait pas quitter les terres de Wild Horses quand le couloir serait fini. Finalement, après plusieurs autres minutes de marche, le couloir s'arrêta, débouchant sur une magnifique petite clairière. Eldorado s'avança à l'intérieur et en resta ébahis. Même Titipapanono, le lutin qui hébergeait dans les crins du cheval, cessa de chanter ses chansons pour admirer l'endroit.
Dans cette petite clairière, tous les animaux semblaient vivre en harmonie, sans aucun prédateur. Une fine couche de neige recouvrait le sol et les arbres, ainsi qu'un petite couche de glace recouvrait le petit étang qui était au centre de la clairière. L'endroit était magnifique. Eldorado et son lutin croisèrent plusieurs animaux tels que des daims, des cerfs, des chevreuils, des oiseaux, etc. L'endroit était entouré d'arbres et plusieurs fleurs poussaient çà-et-là. Des fleurs des neiges. Eldorado ne connaissait pas leur nom, mais il savaient qu'elles ne poussaient qu'en hiver, s'il n'y avait pas trop de neige. Le cheval resta en admiration pendant de longues, très longues minutes, avant de sortir de la transe dans laquelle il était plongé. Normalement, il aurait continuer son exploration du Labyrinthe, ne faisant que traverser l'endroit où il était arrivé, mais curieusement, il voulait rester encore un moment dans cet endroit, où la paix semblait régner. Il était tellement heureux d'avoir trouver un endroit comme celui-ci, qu'il en oublia son petit ltuin qui s'était remis à chanter au creux de son oreille. Pendant plusieurs heures, Eldorado fit des courses-poursuites avec les oiseaux, joua à cache-cache avec les daims, fit des batailles de neige avec les cerfs, et s'amusa dans l'eau avec les poissons, bien que le temps soit frais. Il s'amusa beaucoup et décompressa. Maintenant, il était complètement calme et se reposait sans avoir peur qu'un prédateur le prenne par surprise et s'attaque à lui. Au début, il avait trouvé la clairière trop calme et trop paisible. Il était donc resté aux aguets. Mais peu à peu, ne sentant et ne voyant aucun prédateurs dans les environs, il laissa partir toute sa prudence pour l'insoucience. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas gouté à la joie de galoper partout sans craindre ni rien ni personne. En fait, cela remontait à son enfance, lorsqu'il était un jeune poulain vivant encore dans le troupeau de ses parents. Depuis que ses parents l'avaient exclu, il avait toujours été sur ses gardes, redoutant à tout moment un prédateur ou un cheval ennemi voulant protéger son territoire ou voulant tout simplement tester sa force sur les autres chevaux. Eldorado profitait de ce moment de bonheur et d'insousience au maximum, sachant que dès qu'il quitterait cet endroit magique, il devrait recommencer à guetter un quelquconque ennemis ou prédateur.
La nuit commençait à arriver. Eldorado était resté toute la journée, ou presque, dans la petite clairière. Il jugea donc qu'il était temps pour lui de repartir. Il dit aurevoir à ses nouveaux amis, leur disant qu'il ne pouvait promettre son retour. En effet? Peut-être ne retrouverai-t-il pas son chemin lors de sa prochaine exploration du Labyrinthe? Sur un trot léger, le cheval et son lutin quittèrent les lieux pour se retrouver dans le Labyrinthe. Les traces du cheval étaient toujours là. Eldorado les suivit jusqu'à la sortie. Une fois hors du Labyrinthe, le cheval jeta un dernier regard à l'endroit, soupira, puis s'en alla direction les terres du clan de L'ombre au galop. Eldorado gardera pour toujours un souvenir de cette petite clairière qui lui avait semblée magique. | |
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