Liberty Fondatrice sadique et fière de l'être Rédactrice du Journal
Nombre de messages : 8130 Age : 30 Nom : Liberty, Black, Sun Star, Odyssée. Moi c'est Chamallow^^ Clan : Black chef de l'Ombre - Liberty fondatrice des Etoiles - Sun Star chef associé et fondateur du Soleil - Shiki et Odyssée solitaires Date d'inscription : 02/12/2006
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| Sujet: [Fidèles] Origines du culte Dim 19 Fév - 6:40 | |
| Certains prétendent qu’elle créât le monde tel qu’il est aujourd’hui, d’autre qu’elle en créât une ébauche et que le monde poussa à partir de cette graine. Certains disent qu’elle n’agît jamais sur le monde, et d’autres que son empreinte fût partout dès le commencement. Gaïa était l’entité, la Mère Nature. C’était Gaïa que vénéraient nos ancêtres quand ils bénissaient le retour du printemps, quand ils se réjouissaient de l‘averse qui fait pousser l’herbe, du nouveau couple qui promettait de nouvelles naissances, et même de la victoire du jeune ambitieux sur le vieux chef dont était passé le temps. C’était Gaïa qu’ils imploraient et remerciaient, de tout temps. Certains chevaux sentaient déjà la présence d’une entité supérieure, parmi eux, Hatzo. Hatzo, étalon issu d’une tribu comme une autre, anonyme parmi les anonymes, Hatzo célèbre seulement pour sa robe d’or pur et pour son regard sagace, Hatzo qui n’était qu’un animal et à ce titre ne prétendait à nulle perfection. Il commença, le premier, à nommer l’être qu’il remerciait ou maudissait selon les évènements, et il la nomma Gaïa, la nomma comme une entité femelle, une mère aimante, ou simplement une gardienne. Peu à peu, d’autres chevaux le suivirent et se prirent à nommer Gaïa l’entité qu’ils invoquaient dans leur vie quotidienne. Gaïa n’avait aucune influence, aucune règle de culte ; c’était simplement l’être qu’on invoquait. Vinrent des chevaux plus audacieux, qui inventèrent des fêtes. Parmi elles, la première fut la fête du printemps, celle de la fin de l’hiver, quand les jours rallongent et que l’herbe resurgit après les perce-neige. Ils la célébraient à leur façon fruste, avec des combats et des saillies parfois, des jeux divers, un simple rassemblement. La coutume demeura, que la fête de Printemps fût une fête de débauche, et même Hatzo y participa de bon cœur. Puis vinrent des chevaux qui considéraient avec mépris ces manifestations de la simple joie de vivre, et instaurèrent leurs propres fêtes, austères, faites de prières, de glorifications, de lamentations. Au printemps, ils se privaient de nourriture tout au long de la fête pour honorer leur déesse, certains jeûnaient dans le désert. Tout allait bien et chacun tolérait l’autre, jusqu’au jour où les austères s’en prirent aux bons vivants. Dès lors débuta un affrontement d’idées, allant parfois jusqu’au combat. Mais les chevaux préféraient la fête à l’ascèse, et peu à peu, les austères perdirent de leur influence. Les autres n’empêchèrent jamais ceux qui demeuraient de pratiquer ce qu’ils pensaient juste, et la paix revint peu à peu, chacun tolérant l’autre sans jamais tenter de lui imposer son point de vue. Parfois émergeaient des leaders au sein des Fidèles, et sous leur férule, souvent, prospéraient les tribus. Les Fidèles ne prônaient pas la guerre, mais pas davantage la paix. Nous ne sommes que des chevaux ! Les Fidèles ne prônaient pas plus l’abstinence que l’orgie ; ils ne prônaient que le respect des lois naturelles que tout un chacun sait ancré au plus profond de lui : la prohibition du meurtre d’un être de sa propre espèce, celle de la cruauté et de la souffrance gratuite, celle de tout acte mettant en danger la communauté pour le bien ou la satisfaction de l’individu. Les connaissances étaient accumulées, et comme le culte s’étendait, les Fidèles se retrouvaient parfois, en de grandes rencontres organisées où chacun apprenait mille choses de ses aînés et de ses compatriotes. Ainsi, se répandit la connaissance des plantes et de la médecine, ainsi, certains purent se faire une idée globale de l’histoire de leurs terres, ainsi d’autres purent étudier le plus passionnant matériel d’étude qui soit : ses semblables. Chacun ramenait et partageait son savoir tout neuf dans sa tribu, avec les Fidèles et les non-Fidèles. On échangeait d’autres noms. Des noms de maudits, comme ceux des Thars du Nord, prédateurs de leur propre race, ou des noms de lieux symboliques, des endroits somptueux, des odes à Gaïa où se rendre comme en pèlerinage, des noms de chefs émergeants et de chefs descendants. Nul ne dominait, mais certains avaient du charisme et par là du pouvoir. Nous ne condamnions pas. Leur don était le commandement, et nous leur obéissions s’ils étaient justes. Chaque candidat était écouté, reçu, et instruit. Puis il pouvait rester au sein de la communauté ou repartir chez lui avec un ou deux compagnons, et glaner de nouveaux Fidèles, ou simplement reprendre le cours de sa vie nanti de son nouveau savoir. J’ai été de ceux qui sont revenus chez eux, avant de repartir sur les chemins, pour vous raconter l’histoire et les principes de ce culte.
Arpango, Fidèle
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