Essence Noire [PV-Pépite]

Douce et belle saison aux charmes enivrants, douce et belle saison où tout est beau, où tout revient à la vie, où la joie déborde... Douce et belle saison qu'il ne pouvait cependant s'empêcher de maudir. Las et fatigué, il n'était plus qu'une ombre. Son pas sur le sol était devenu trop léger pour l'entendre bruire, trop tremblant pour lui assurer une allure soutenue. Il ne restait en lui qu'un trou, qu'un trou béant qui avait tout emporté, tout terrassé. Comme un Trou Noir. Oui, son nom venait de prendre un autre sens, plus terrible encore. Il s'anéantissait de l'intérieur, laissant son coeur saigner à flot. Et il ne laissait pas seulement son intérieur dépérir, non, l'extérieur aussi se trouvait bien abîmé. Une épave. Il n'était plus ce fier étalon, les allures nobles, la beauté engageante, le port royal. Il avait maigri, terriblement maigri, son poil autrefois plus noir que la Nuit était devenu terne, ses yeux se perdaient dans le vague... Ô, Démon vêtu de Nuit, reviens à toi! Plus d'envies, plus de force. Un vague sentiment -peut-être- de Haine, de Rage et de Souffrance extrême. Pourquoi? Pourquoi Pépite d'Or l'avait ainsi renié?

Quand je suis arrivé, j'ai tout de suite affirmer mon statut de Shikaku, m'opposant aux sentiments. Et je te l'avais dit, ô oui, je te l'avais dit. Je t'avais promis que je saurai canaliser ma Vieille Amie quand je me trouverai avec toi, mais je t'avais dit que je ne renoncerai pas pour autant à mon statut. J'étais un Criminel, et je te l'avais hurlé, maintes fois! Vois, ma robe est encore maculée de ces reflets rouges... Mais sais-tu que ce n'est plus comme avant? Qu'il ne s'agit plus que du sang de mes adversaires? Sais-tu qu'il est en grande partie mien? Et pourtant, tu m'as fait m'ouvrir aux sentiments, tu m'as fait construire avec toi un lien d'or. Qu'aurais-tu voulu que je fasse? Que je réponde non à l'appel de mon groupe? Que je change encore une fois, que je pervertisse ma nature pour plaire? Tu étais ma Vie... Mais à côté de toi, j'avais besoin des vibrations du Combat, de la présence de la Mort à chaque coups. Tu étais cet équilibre. Et mes enfants... Mes enfants que tu m'as arraché!! Quel âge ont-ils aujourd'hui? 6 mois. Six mois au cours desquels je ne les ai vu que trois fois, ou je n'ai pu leur parler que trois fois! Bien sûr, j'étais là, à l'ombre des fourrés, j'étais là pour veiller sur vous. Et je les ai vu grandir, mais pas comme un père! J'étais une Ombre Pépite! Tu m'as fait devenir une Ombre!! Et aujourd'hui, regarde, aujourd'hui je ne suis plus que le Fantôme de l'Ombre que tu m'as forcé à devenir!! Tu ne le vois donc pas?... Je meurs Pépite... Je meurs.

Son âge et l'époque dans laquelle il vivait faisait qu'il ne cherchait plus à savoir de qui leur situation était la faute, mais bien de savoir pourquoi et comment ils en étaient arrivés là. L'étalon noir ne cessait de ressasser les différents souvenirs qu'ils avaient en commun, pour chercher la faille, pour chercher le point de rupture où tout avait commencé à déraper. Mais rien, rien n'aurait jamais du défaillir. Ils s'étaient aimés d'une passion des plus ardentes, d'un Folie des plus douces. Ils s'étaient noyés dans un torrent de sentiments onctueux, toujours l'un à côté de l'autre, la communion parfaite de leurs esprits pour les accompagner et consolider un lien d'or. L'or, inoxydable. Quelque chose était cependant restée. Quelque chose qui les tenait toujours, accrochés ensemble, l'énergie du désepoir, peut-être. Ils n'avaient plus qu'à s'y accrocher de toute leur force. Et seul, hagard, il ruminait ses pensées, les yeux dans le vague, l'esprit loin, projeté sur de doux souvenirs aimants.

Ô, quelle douleur il avait pu ressentir en se faisant renier de la sorte, en se faisant arracher ses deux enfants, sa fierté mais surtout, son droit d'être père. Et mille fois, mille fois il aurait pu se réfugier dans les parfums d'une autre, se plier à ses désirs, la charmer, et vivre, vivre d'amour et d'eau fraîche. Mais non. Il était resté lui. Black Hole, l'étalon noir à l'étoile immaculée, le Démon vêtu de Nuit, le compagnon de Pépite d'Or... Jamais il ne s'était écarté de sa route, et toujours dans l'optique de ses pensées, les courbes de son actuelle compagne. Il aurait même pu retourner quérir la Mort, vivre de Haine et de Folie, tout massacrer sur son passage, anéantir encore plus le Royaume. Mais il avait essayé de réparer, dans l'espoir de la retrouver, elle, la jument cremello aux reflets platines qui faisait pulser son coeur. Meis elle, que voulait-elle, qu'avait-elle choisit pour eux?

Rien n'est jamais trop tard. Certes, leurs enfants étaient à présent sevrés et déjà plus indépendants qu'avant, mais il n'avait toujours pas retrouvé sa fille, ni son fils qu'il aimait autant. Il voguait à leur recherche, espérant derrière chaque fourré leur présence, mais il ne tombait que sur du vent et du vide, que sur des pierres inertes qui le regardait avec une expression tranquille, alors qu'il était dans la tourmente, à la recherche de son sang, de ses deux petits brins d'amour. Il savait qu'il avait à leur apporter. Il s'était juré d'apprendre à Thief à devenir fort, et de veiller à ce que Bliss ne se fasse pas enrôler chez les Shikaku sur de belles promesses. Il pensait même s'opposer à son choix, celà faisait trop souffrir, et puis, elle n'aurait pas l'expérience du Territoire. Tant de choses qu'ils pourraient compenser en s'entraînant ensemble, encore faudrait-il la trouver, cette pouliche baie déjà ravissante.

Les Hautes Pierres. Première rencontre. Qu'elle lui avait semblé fragile ce jour-là! Frêle et pataude, elle n'était encore qu'une pouliche qui découvrait la vie malgré sa grande mâturité. Et c'était de cette façon qu'ils avaient parlé, se perdant dans les méandres d'un prémice à ce qui deviendrait de l'amour. A l'époque, il était encore fragilisé de sa précédente relation qui l'avait conduit jusqu'ici, sur les terres de Wild Horses, pour motif de vengeance envers l'être précédemment aimé. Ô, il avait bien passé deux ans de sa courte vie à ses côtés, deux ans qu'il avait adoré, adulé, avant de les haïr. Mais cette histoire devenait ancienne, et il avait rencontré Pépite d'Or, la mère de ses enfants, Thief et Bliss.

Il sortit de la torpeur de ses pensées quand un claquement de sabots l'alerta d'une présence. Black Hole rappela tout ses sens, les projetants sur les alentours, afin de récolter un maximum d'informations en peu de temps. Une odeur de vanille lui sauta au nez, le doute était nul. La jument des Etoiles se trouvait ici, à quelques mètres seulement de lui. Il ne se retourna pas, pas tout de suite, se contentant de s'arrêter. Bien sûr, elle ne verrait pas son visage, pas encore. Les yeux fermés, une larme coula le long de sa joue, avant de s'écraser au sol. Larme qu'elle ne pourrait voir, car cachée par sa masse ternis mais encore sombre. Il répondit, d'une voix neutre et assez forte pour qu'elle puisse l'entendre.

"Cet étalon là est devenu le triste spectacle qui s'offre à tes yeux d'azurs..."

Je n'ai pas risqué ta vie. Je ne me le serai jamais permis. Ils savaient que s'ils osaient s'en prendre à toi, ils affronteraient ma colère en retour, et que seulement peu d'entre eux s'en seraient tirés sans de sérieuses blessures. Je n'ai pu empêcher qu'ils s'en prennent à Renji, il était à l'époque Second, et les Chefs dirigeaient la politique. Je sais que j'ai commis une énorme faute... Mais j'ai essayé de la réparer! Je me suis mis à disposition des Chefs trompés, j'ai rendu la direction des Etoiles à Liberty, et j'ai promis de me remettre aux sentances des guerriers en cas d'échec. Nous n'aurions pu prévoir les Nomades, c'était un risque à courir... Je le sais! Tu crois que je n'ai pas assez mal?! Tu crois que je savais que Si Beau allait lui sauter dessus?? Nous ne devions que prendre la direction des terres, comme un coup d'Etat. Je me suis trompé, je le sais, et j'ai mal; mais tu ne veux pas l'entendre! Que viens-tu de dire? J'ai "préféré" me laisser mourir? Mais en avais-je seulement le choix? C'est moi qui t'accable des pires fautes? Tu m'accuses d'avoir détruit à moi seul ce Royaume, d'avoir presque prémédité le viol de MonnDance, et JE t'accable des pires fautes?! Maintenant, ils choisissent. Mais je suis devenu un étranger pour eux. Celà fait depuis six mois, que vais-je leur dire? Faire semblant de rien, faire comme si tout était normal? Es-tu seulement sûre qu'ils me reconnaîtront dans l'état dans lequel je suis?! Tu veux me voir en face? Soit.

Et sans préavis, il fit volte face. Grand, sa maigreur faisait peine à voir; il avait les traits du visages tirés, comme si celà faisait depuis plusieirs mois qu'il ne dormait plus. Son chanfrein était balayée par une toute nouvelle cicatrice, trois larges griffures. Son poil aussi avait changé: il n'avait plus cet aspect doux et propre, ce semblant satiné et soyeux; il était aujourd'hui terne. Et que dire de son autrefois si sublime regard! Il était aujourd'hui perdu dans le vague... Et c'était ça qu'elle avait demandé à voir.

Mais combien de fois lui avait-il affirmé son amour? Il l'avait crié, hurlé, murmuré, susurré, chanté même. Partout, il avait écrit ces lettres qui les liaient, dès qu'il l'avait pu. Pourtant, rien n'avait suffit. En aurait-il fallu plus? Hole s'était usé à essayer de le lui faire comprendre, à être sûr qu'elle le sache, qu'elle le comprenne... Mais celà n'avait pas suffit. Ceux sont les étincelles qui allument les plus grands feux. Et eux, ce couple idyllique, ce couple qui défiait toutes les lois, eux étaient passés d'un brasier ardent d'amour à un incendie destructeur pour eux même. Les larmes ne coulaient plus, les gémissements ne s'échappaient plus... Seul le regard et l'esprit s'effarouchaient, et obstruaient les colontés les plus vives. resteraient-ils ainsi, tout deux dépossédés de leurs attributs d'êtres vivants? Je redeviens Démon, à mesure que tu t'éloignes. Je redeviens cendres, et je finirai brumes... Il fallait se révolter, se rebeller. Comme le jour d'orage où il lui avait avoué ses sentiments. Parader sous les regards offusqués, sous les regards dégoûtés, montrer cet Amour plus puissant que n'importe lequel. "Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau"... Plus Fort, plus Grand, plus Beau... Irradier ses sentiments, les aimer, comme on aime sa compagne. Se laisser aller à l'envie de la serrer contre lui, de s'enivrer de son parfum, de sentir son corps contre le sien; rêve qui le tenait par la gorge.

Reconstruire. Le Shikaku avait passé une grande partie de ses belles années à détruire ce qu'il s'efforçait de construire; mais il s'était promis que ce temps là devait être révolu. Il était encore là, le lien qui les unissait. Affaibli et fragile, mais bel et bien là. Entre eux, dernière chance, peut-être. Dernier espoir auquel il fallait s'accrocher. Et, comme s'il en était conscient, il canalisa ses forces sur ce petit lien d'or, qui sembla se renforcer, lui dans les Brumes des Ténèbres. Il essaya d'y faire passer cette envie qu'il avait de la serrer contre lui. Si elle le recevait, tout pouvait être regagné. Il le fallait, il n'en avait de toute façon plus le choix. Pouvaient-ils vivre l'un sans l'autre? Ressens cette énergie qui passe, qui s'émane de ce lien, respire là, elle est notre souffle conjugué...

"Tes regards étaient tes mots... Sans eux, comment pourrions-nous nous comprendre? Cet état pourrait changer, avec du temps et de..."

Il laissa sa phrase en suspend. Combien de fois, alors qu'ils étaient séparés, il lui avait hurlé qu'il l'aimait?! Et qu'avait-il récolté? A elle, à elle de faire un pas, de saisir la perche qu'il lui tendait, de répondre à son appel par leur lien, et de poursuivre sa phrase... A toi, Petit Ange Immaculé...

Tu as toujours bénéficié du protectorat de Liberty, il ne te serait jamais rien arrivé. Et j'aurai pu te défendre. Mais je le sais, je le conçois et je le regrette: il y a eu des conséquences à mes actes. Je ne le saurai que toujours, et me le répéter n'y changera rien. Je crois que nul être n'a jamais ressente une même Honte que celle qui m'étreint. N'en ai-je pas non plus souffert, de mes actes? Regardes-moi dans les yeux, et dis-moi que je suis resté indemne. On n'oublie jamais un Père, mais on le hait pour son abscence...

Il redressa légèrement la tête, le regard bloqué sur elle. Pourquoi ne le regardait-elle pas? Avait-elle peur de lui, maintenant qu'il était réduit à l'état d'Ombre, de Fantôme? Il ne pouvait plus rien lui faire, c'était à peine s'il réussissait à prendre le trot...Et cet étalon là l'effrayait? Le père de ses enfants, son ancien Amant...

M'aimes-tu?

Droit, malgré toute les souffrances qui l'accablaient, il demeurait étrangement, durement droit. Le regard posé sur elle, regard qui sembla, l'espace de quelques secondes, flamboyer d'une nouvelle passion, d'une Renaissance de sentiments. Droit, l'était-il trop, avec cette résistance qu'il s'imposait à lui-même d'aller se serrer contre elle. Mais il ne survivrait à un autre rejet. Il s'imposa donc la bride qui retenait son idée, amenuisant la force qu'elle avait instillé en son être. Il avait changé sous bons nombres de points, mais il restait ce charmeur invêtéré, cet Amant fou de passion et d'envie.
Il la regarda, il a fixa, tandis qu'elle baissait l'encolure, camoufflant presque son visage de son sombre regard qu'elle avait connu encore lumineux et torride. Oh, n'avait-il pas prié pour qu'elles lui répondent, ces pierres grises qui le narguaient d'un sourire cruel...?

"Mais elles s'en sortent avec cet odieux sourire et cette muette ironie."

Les larmes purifient les âmes, disait-on... Sans un mot pour briser l'insoutenable silence, il la regarda, encore. Et dans ses grands yeux sombres, une vague, presque opaque, qui menaçait de se déverser le long de sa joue à tout moment. Mais il n'avait jamais pleuré, pas devant ses semblables, pas encore. Juste aux côtés de sa tigresse, et encore, quand il s'était retrouvé que demi-conscient de ce qu'il faisait. Il ne pleurerait pas, pas de façon visible; mais il sentait que dans son coeur, une tour venait de se briser, nouvelle ruine venant s'ajouter au chant, nouveau cri de son âme mortifiée. Nouvelle larme pour lui, larme intérieure mais si douloureuse! Les plus grandes douleurs restent muettes... Encore une vérité qu'il démontrait bien malgré lui.

"J'ai offert mon être tout entier pour l'Amour!..."

Et lui, n'avait-il pas aimé? Ô, avec une telle ardeur, une telle rage, une telle force! Il aurait été capable de combattre le Diable, juste pour écarter les Démons de la route de sa Dame; il aurait été capable d'aller défier les dragons du néant, juste pour que le monde de sa Belle soit rempli d'amour, de joie et de bonheur; il aurait été capable de déplacer les montagnes, juste pour ne pas la voir disparaître au détour du sentier; il aurait été capable de construire une tour sur des sables mouvants, juste pour la voir briller de n'importe quel endroit... Ne l'avait-il pas aimé de tout l'Amour de la Terre?! Il l'avait adulé. Elle était sa Reine, et lui, le Fils Déchu...

"Oui, besoin d'amour..."

Elle aurait été là, pour défendre ta cause! Tu ne m'as pas vu, mais il ne t'est rien arrivée. Pire qu'un phantôme, oui...

Et comment le vois-tu?

Son regard azur glissa au sol, et il n'éprouva pas grand mal à deviner le dégoût que sa vision venait de lui imposer. Pourtant, il était le même, à la fatigue et la souffrance prêtes...
Détruit, tué, assassiné... Mais il lui restait un coeur, malmené et faible, mais qui battait toujours, pour elle, pour eux; et sans doute moins pour lui... Mais il était encore là, faible et agonisant, mais peut-être survivrait-il à ses blessures...
Il ne cilla pas à son contact, se contentant d'arquer le col, et de frôler son front clair de ses naseaux froids. Fluide caresse qui lui arracha tout de même un frisson.

Je n'ouvrirai pas la bouche, ni pour te dire que je te hais, ni pour te dire que je t'aime. Je n'en aurai pas besoin, car je sais que tout au fond de toi, tu sais, et tu n'as jamais cessé de savoir que je t'aimais, que je t'aime. Alors oui, je t'aime, et c'est ce lien d'or que nous avons construit qui te le dira, ouvres-toi à lui, et écoute. Entend mon amour. C'est une torture que je vis également, car tu me rejettes... Tu me renies malgré ce que j'éprouve. Aimes-moi!
Dis-le moi de vive voix, comme je l'avais fait par cette journée d'orage, dis-le moi de vive voix! Oh, fait bruisser tes sentiments! Ne me regarde pas mourir, sauves-moi, rattrapes-moi avant que je ne m'écrase, dis-le moi... Un mot, un seul... Te mentir? Non, je n'en ai pas la force. Et si je devais parler, ce serait pour te dire mon amour, encore une fois.
Dis-moi que tu m'aimes, et réponds à cette question...

"Nous offres-tu un avenir commun? Comme au premier jour, comme à la première danse?"

Les cloches ne sonnent plus
La cathédrale s'est tû
Quasimodo est malheureux
Quasimodo est amoureux

Notre Dame de Paris - Les Cloches

Non, elle se refusait à regarder le mal qu'elle avait causé. Les rôles c'étaient inversé l'espace de quelques mois : elle était devenue le Mal et lui le Bien. Il en avait plus fait pour les autres en quelques mois qu'elle aurait pût en faire en plusieurs années, même en dirigeant le clan. Elle ne se sentait vraiment plus capable de l'aimer, d'aimer un être si parfait, si pur et qui, pourtant, avait causé tant de mal dans son passé. Alors pourquoi avoir changé ? Pourquoi maintenant ? Il y en avait des questions qu'elle c'était posé, mais jamais celle là...

- Alors pourquoi ne pas faire de même ? Même les pierres sont plus intelligente que nous, pauvres équidés...

Oh ! Alors son âme était aussi pur que ducristal brut sortit des mines. C'est se qu'elle était autrefois, pur et dur comme du cristal. Maintenant, elle n'était plus rien. Elle avait perdu toute nuance de ce diamant à partir du jour où elle avait perdu son mineur, celui qui l'avait extraite des mines sombres et lugubre, son Black Hole...

- Non. Tu a offert tout ton être entier à la Mort. L'Amour a prit le relais après, quand tu m'a rencontré, à ce même endroit.

Et encore... Leur idylle en était elle vraiment une quand ils se sont rencontrés ? Ni lui ni elle n'avait connut vraiment ça avant, alors comment vraiment savoir ? Peut être étais-ce simplement une forte amitié qui c'était mué en Amour véritable. Peut être ne l'avait elle jamais vraiment aimé pour lui faire autant de mal. Oh si, elle l'aimait ! Elle souffrait bien maintenant de ce troue béant dans son coeur. Oh, elle aurait pût en choisir des amants, se n'était pas ça qui manquait. Si Beau en tête, Nuit Blanche, et tant d'autres dont elle avait oublié le nom ! Mais se qui lui fallait, se qui l'a faisait vivre, c'était Black Hole, le seul et l'unique...

Liberty n'aurait rien pût faire ! Elle avait peur, se qui est tout à fait compréhensible. Ma... Mère n'aurait pas sût comment faire pour me défendre. La seule chose qui m'a protégé est ma propre force et l'esprit de mes parents biologique encore présent autour de moi.

Impossible à expliquer avec des mots ou des geste... Tout se que je sais, c'est que c'est entièrement et uniquement de ma faute...

Elle ressentit son frissonnement qui fût aussi violent que le sien. Mais peut être ne fût il pas le même. Le sien venait du dégoût qu'elle éprouvait envers lui ou plutôt envers elle. Envers se qu'elle lui avait infligé et qu'il avait subit sans un mot, se fermant dans son mutisme. Oh, elle aurait tout donné pour qu'il l'a rabaisse plus bas que terre, qu'il l'a souille, qu'il l'a mutile par des mots ou plus violemment, par des gestes.

Non, justement, je ne sais pas, je ne sais plus ! Je n'ai jamais sus !! Et quand j'essaye d'écouter, j'entends mon propre chagrin ou ma propre colère. Même Papageno ne m'a pas fait de visite depuis la naissance des petits ! Il m'en veut d'avoir abandonner mon ancienne vie et je pense qu'il a honte de moi et de se j'ai fais. Alors qu'il devrait être fière de se que je suis, il m'évite et m'oublie. Peut être est-il devenu le Daemon d'une autre, qui sait... En tout cas, je ne lui en veut pour rien au monde et je le comprends. J'ai déjà assez honte de moi comme ça, je n'imagines que trop bien se qu'il ressent à mon égard : de la haine, de la honte et du méprit. Tout se que je n'étais pas auparavant... Les gens changent Black Hole, et souvent en mal. Sauf toi. A croire que tu as aspiré tout se qui était bon en moi le même jour où tu m'a volé mon coeur...
Je répondrais à n'importe quelle question, du moment que tu ne me rejettes pas et que tu m'aime sans réfléchir...

- C'est tout se que je demande... Pourquoi te refuserais-je cette faveur alors que je t'aime ?

[Dsl de rep si tard, mais c'était un peu dur, et ça reste dur... A croire qu'en ce moment, je galère autant que Black Hole...]

Mais comment pouvait-elle? Comment osait-elle? N'était-il pas en droit de la haïr, en droit de la détester pour ce qu'elle lui avait fait subir? Non seulement il en avait le droit, mais, de plus, il le devait. Il le devait tout d'abord pour lui, pour se dire qu'il n'était pas fou d'aimer cette jument qui le détruisait, mais il le devait également pour ses enfants, pour ses deux petits qu'il n'avait pût voir jusque là... Irrationnel, Fou au point de l'aimer encore... Il était tout celà. Blessé et mort, mais amoureux. Et ce visage tiré, ces traits fatigués, toutes ces choses qui faisaient bonds à son habituelle beauté disparaitraient, en un moins tout au plus, pour le laisser redevenir cet étalon plein de fougue et de charme qu'il avait été. Bientôt, tout serait comme avant, tout pourrait redevenir content d'être, d'exister, tout simplement. Pouvoir. Mot qui, dans ses pensées, prenait un autre sens, se modelait une tout autre défintion, plus libre et maléable, plus abstraite et volatile... Tout son bonheur ne dépendait plus que de ça: vouloir et pouvoir. Mais elle, cette jument platine aux yeux d'azurs, que désirait-elle? Le voulait-elle lui, l'étalon noir à l'étoile blanche, le Shikaku à la cicatrice reptilienne, l'amant fou mais passionné? Lui, le cheval fatigué qui se présentait nu face à ses yeux accusateurs...? Accepterait-elle encore de se perdre à ses côtés? De se coller contre son corps autrefois brulant? Lui en avait besoin, de sa présence, de ses morts, de son odeur... Mais même les mots n'étaient pas suffisants, même les gestes, même les cris. Que devait-il donc faire? Se tuer pour elle, mourir pour son nom? Tout détruire, amener le chaos? Ou tout refaire, tout embellir? Fallait-il refaire le Monde pour qu'il lui plaise? Devait-il forcément la perdre, être juste capable de la regarder s'éloigner sans pouvoir protester?

"Parce que... Nous avons un coeur. Malmené en ce moment, mais encore là. Un coeur qui bat, et qui ne cherche qu'à se raccrocher à celui qui lui donnait le rythme, à celui qui peu à peu s'en est allé..."

Non. Non! Il devait se relever, et repartir, encore. Il n'était donc bon qu'à cela, le grand guerrier plus noir que la nuit, celui dont le nom faisait trembler les familles... Il n'était donc que bon à souffrir des sentiments les plus doux? *Et à faire souffrir aussi... Souviens-toi, Black Hole, le pourquoi de ta formation au sein du Territoire. Souviens-toi de tout, jusqu'au cri de ta première victime, jusqu'à la première fois ou tu sentis le goût métallique du sang... Sais-tu pourquoi je t'ai appelé toi et pas un autre?! Le sais-tu?! Tu n'es qu'un indigne et un être perfide, à toi seul, tu es pire que tout les autres! Tu fais même souffrir le mal!* Hystérie et raillerie se mêlaient à cette voix qui s'insufflait en lui, sans qu'aucune barrière mentale ne parvienne à altérer sa puissance. La Mort, plus grande et plus mauvaise, qui changeait de refrain, qui semblait ne plus lui dire, ne plus lui commander de mourir. Pire que le mal? Oui. Pourtant, il avait obstacle à ce mal, il s'était battu contre lui, se consummant dans le feu de combats trop durs et trop longs pour qu'ils l'ai laissé en bonne forme.

"Oui. J'avais, dans un premier temps, dédié ma vie à la Mort. Je m'en étais remis à elle, à sa voix, à son parfum... Pourtant, tu m'en as détourné. N'était-ce pas un beau et dur combat que tu venais de gagner? Tu m'avais transformé en amant, en compagnon, puis en Père. Pour toi, je suis allé jusqu'à combattre en vos noms, les votres, ces noms qui riment avec le bien. Et pourtant, malgré tout cela, tu ne m'aimes pas. Et tu vas même jusqu'à douter de m'avoir aimé un jour! Que dois-je te dire, si tu me dis que tu n'as jamais cru en notre histoire?"

C'était un cri. Un hurlment qui venait du plus profond de son être. Il tenait la beauté de son coeur détruit, et la force de son pouvoir maléfique, de sa faculté à la destruction et au chaos. Ô, paradoxe pour un Shikaku tel que lui; paradoxe que d'essayer de sauver son amour! Pourtant, c'était ce qu'il désirait. Sauver son histoire.
Lui, lui avait déjà connu les passions de l'amour, les bonheurs et les craintes, les douleurs, parfois. Mais, ce qui lui restait aujourd'hui, c'était la trahison et la blessure. Ne pouvait-on pas l'aimer, rien qu'une fois, d'un amour vrai et pour lui, pour cet être complexe, fort de son corps et de son mental, fort de ses pouvoirs d'apocalypse, mais si sensible et doux, si fragile quant aux sentiments...?

Non, tu n'es pas la seule fautive. Ne te l'ai-je pas assez dit. Crois-tu que le répéter pourrait apporter un quelconque bien à l'un de nous? Mais si tu y tiens, je suis prêt à m'accabler. Demandes-le moi de vive voix, et je m'accablerai...

Oui, c'était bien elle qui se trouvait contre lui, c'était bien son corps tiède et ferme qui tremblait contre le sien, froid. Tout s'éclaircissait, tout redevenait soudain simple et doux. Mais avait-il réellement le droit de s'attacher à ce sentiment qui le heurtait avec force et dévouement?

Tu es restée la même, bonne et douce, cette fière Dame des Etoiles. Et je n'orai la force de te demander de changer, car ce n'est que toi, la même, la première, la vraie Pépite dont je suis amoureux. Je ne demande rien d'autre que toi. Abandonnée de quelconques apparâts, juste toi et tes idéaux, avec ce même sourire et cette même joie. Toi, Pépite, toi.
Et je suis prêt à t'aimer sans réfléchir, à t'aimer jours et nuits, et à m'abîmer encore plus s'il le faut. Je suis prêt à tout les sacrifices pour une seule de tes paroles, en plus de ton amour: je veux que tu m'aimes jusqu'à l'éternité!

"Tu m'aimes... sourire Alors, ne par plus, ne me hais plus, et reste, retse avec moi, et promets-le moi... Pépite, dis-moi que tu seras la jusqu'à l'éternité."

Voila. L'issue, la fin de ce cauchemar. La clé était donc ici, juste devant lui; offrande et promesse à la fois. Mais avait-il raison de vouloir y croire? Black Hole ne pouvait pourtant que s'y raccrocher. Il était trop faible pour se permettre de douter encore, pour se dire que tout ceci n'était que mascarade et mensonge. Il voulait, et il avait besoin d'y croire. De retrouver ce qu'il avait aimé, adoré, chéri puis perdu. Elle, ses enfants... Tout lui était vital, et même si le Monde doutait qu'un tel animal puisse avoir un coeur, même si les dieux se détournaient de sa parfide image, même s'il avait le Monde à dos; il lui fallait réandosser ses rôles, reprendre possession de ses sentiments, et sentir l'appui de sa compagne. Etaient-ils allés trop vite? Il se refusait de le penser, ce n'était pas possible. Black Hole, s'il ne devait être sûr que d'une chose, c'était de celle-là: il l'aimait. Pourtant, il savait que, dans les mois suivants, la question de savoir si son amour suffirait à combler Pépite d'Or ne cesserait de l'assaillir, plus dure et violente à chaque fois, comme un boomerang qui revient trop vite. La séduction. Un art sensuel qu'il ne connaissait que trop bien, tant il s'était usé à l'explorer. Séduire, pour s'amuser, pour rire, pour se sentir désirable par un autre regard que celui qui n'a de cesse de nous réafirmer son amour... Soit. Tant que celà n'allait pas plus loin, tant que cela ne volait pas les sentiments profonds que l'on éprouvait envers l'amant, le compagnon, le Père...

"Il n'attend pas, il n'attend plus, il vient, il coure, il vole..."

Rien n'était plus inutile, tout devenait bon et délectable, tout lui emplissait le coeur d'une vague d'amour et de sentiments des plus forts. Il n'y avait plus qu'eux, seuls mais ensembles, rien que leur deux corps et leur deux esprits, rien d'autre, sinon les roches pour témoin. C'était un nouveau chapitre qui s'ouvrait, une promesse de pages blanches et douces où ils auraient le loisir d'écrire ce qu'ils voudraient. Mais était-ce vraiment si simple? Oui. Ils ne leur suffisaient que de s'aimer, et de se faire confiance pour que tout redevienne doux et bon. Et réfléchir à un quelconque sens négatif quant à la phrase de sa belle compagne ne l'effleurait pas, il voulait alors son passé loin de lui, emportant ses blessures et ses douleurs, ses craines aussi; au-delà de l'horizon qui se promettait alors infini, et qui semblait rimer pour eux avec "espoir".

"Comment j'ai pu t'attendre? Je ne peux pas te répondre avec précision... Peut-être que j'avais mal, encore, ou que j'étais alors trop seul; peut-être que je le sentais comme une obligation que je n'aie jamais regretté par la suite; ou bien, tout simplement, peut-être faut-il s'enquérir de cette question auprès des sentiments qui m'étreignent...?"

Le bel étalon noir pourtant si las s'autorisa un sourire, maigre et pitoyable, mais qui alluma son visage d'une lueur d'espoir. Oui, il voulait oublier le passé, et ne se concentrer plus que sur le présent et le futur, pour que Pépite, Thief, Bliss et lui puissent former une vraie famille, unie et heureuse. Mais également pour écarter les dangers du chamin de ses enfants, qu'ils aient un bel avenir devant eux, qu'ils deviennent forts et beaux, loyales et droits.

Je crois que nous pouvons repartir sur le bon pied, maintenant, tout de suite. Oublions ce que nous venons de vivre, ou, du moins, gardons-en que la force que celà peut donner à notre famille. Nous avons besoin loin de l'autre.
Et non, je ne me suis pas laissé mourir, j'ai juste bravé quelques obligations, pour essayer de reconstruire ce que je venais de détruire. Viens près de moi, viens, comme avant... En aimes-tu un autre, Pépite?

"Resteras-tu là? Et m'aimeras-tu comme au tout premier jour?"

L'espoir perçait dans sa voix devenue rauque.

Souffle. Comme un long et profond soupir, ou, plutôt, une inspiration, comme si c'était la dernière, le prémice de la Mort qui lui apporterait toutes les sentances aimées, tous les parfums chéris. Il l'aimait, et cela, Pépite d'Or en était sûre, il ne pouvait en être autrement. Pourtant, cette compagne chérie, tout en lui promettant son amour, lui avouait en aimer un autre. Et, alors qu'elle s'approchait de lui, effectuant ainsi le geste que Black Hole avait tant souhaité, il recula, s'écartant de son contact presque aussitôt, et la dévisageant, bien trop silencieux et calme... Immobile, son aura se mutta pourtant brusquement: soudain, il ne parut plus fragile et blessé, il était juste... impassible. Ce fût son regard qui se chargea de trahir ce qu'il ressentait: la flamme qui un instant plutôt y brillait fût soufféle, ne laissant qu'un abysse sans nom et dénudé de toutes sensations. Anéanti, encore? Black Hole ne souffalit mots, se contentant de l'observer, comme si elle devenait une étrangère. En lui, quelque chose venait de se briser, ce qui laissait un peu plus de place à la folie meurtrière qui l'abitait. Il ne se tenait qu'à un mètre d'elle, et juste une foulée aurait réussi à les rapprocher, dans un échange des plus doux et des plus affectueux. Mais il n'en fit rien, loyal à lui-même.

Black Hole ne reconnaissait plus en elle celle qu'il avait aimé, il ne voyait plus l'ombre d'une mère et d'une compagne. Il ne voyait plus rien, sinon la silhouette claire d'une odieuse étrangère. Etait-ce si simple, de se détourner d'une telle passion? L'image de ses deux poulains fit alors irruption dans son esprit, lui insufflant un sentiment de crainte. Que deviendraient-ils? Le Shikaku se sentit soudain mal, tordu de crainte quand au devenir de ses deux enfants. Ils étaient abandonnés à eux-même, alors que lui, leur Père, discutait avec une étrangère. Pourtant, tout au fond de lui, il sentait qu'ils allaient bien, qu'ils étaient, en ce moment même, en sécurité; et, mentalement, il les enveloppa d'une force sans nom, qui repousserait le Mal, du moins, c'est ce qu'il voulait croire. Les silences du Shikaku étaient bien pire que n'importe quelle injure, que n'importe quel cri ou coup, et cela, personne ne l'ignorait. Quand il faisait silence, et qu'il se mouvait dans l'immobilité, l'Apocalypse était plus proche que jamais.

Tu me crois si peu digne? Tu crois que je serai capable de te violer ou de te faire du mal? Au fond, tu n'es que comme les autres, et d'assassin tu voudrais passer à victime. Ne m'as-tu jamais aimé? Encore une fois, je me suis fait tromper, abuser par cette gârce de vie. Mais cette fois, je serai plus fort. Et c'est moi qui me détourne de mon propre Chef, et qui te désavoue. Je ne te souhaite plus que du plaisir avec cet étalon, que je félicite. Il m'est même sympathique, et j'espère que tu ne le feras pas souffrir. Je crois que personne ne devrait mériter cela. Personne sauf moi.

"Ne promettez plus et disparaissez. Tout est fini entre nous."

Un murmure trop doux et pas assez rauque, Pépite avait toute les raisons de craindre ce calme.

Tout compte fait, détourner la question n'aurait pas était plus mal... Mais se qui était dit était dit et aussi bizarre que cela puisse paraitre... Elle ne regrettait rien. Non, elle ne regrettait pas d'avoir perdue son Amour de jeunesse, le père de ces enfants, les plus belles années de sa vie. Elle devait continuer, et se n'était pas ce petit obstacle sur sa vie qui allait l'arrêter. Elle le sauterait ou le contournerait, rien de plus simple. Et cette obstacle aujourd'hui était de taille. Se n'était autre que Black Hole. Et alors ? Tant pis, elle en avait vue d'autre, se n'était une broutille. Elle n'allait pas faire comme ces jument qui pleuraient pendant des mois leur amant perdu. Pathétique.

Elle était désormais à fleur de peau et son coeur était devenu dur comme la pierre et froid comme la glace. Son masque qui ne laissait transparaitre aucun sentiment se muait sur son visage et devenait son compagnon quotidien. Autant avant elle se serait dégouté, autant maintenant elle se trouvait droite et juste.

Je n'ai jamais voulus me faire passer pour victime. Je voulais te donner une chance de te venger mille fois plus que tu n'a pas sus saisir. Tant pis, cela ne m'affecte pas plus que ça. Mais le sais tu ? Sais tu que le fait d'avoir grandit auprès d'un Shikaku m'a fait changer ? Je suis bien plus garce que n'importe qui ici et tu le ressentira. Comment ? Tu demandera à Thief comment voit il son père désormais. Je peux très bien être manipulatrice, au même titre que vous.

- Ah car il y a eut quelque chose entre nous ?

Elle comptait bien lui faire sentir qu'elle oubliait le passé, jusqu'à son nom, jusqu'à son existence. Jusqu'au fait où elle est pût l'accueillir sur sa croupe.

[End directe?]