La dance des rocs [libre]

Humide qu'était l'air en cet automne ombrageux, annonciateur d'un dur hiver dont les bourrasques ténébreuses se faisaient déjà sentir. En ce havre de pierre, les brisants e déposaient aux creux des failles de la roche, sifflement aigu d'un serpent à l'agonie. Le ciel d'un gris morne se mêlait habilement au paysage de pierres se coulant surnoisement autour des rocs. Ces géants squelettiques aux formes irrégulières se dessinaient vaguement dans l'écho de la brume. Le chuchotement du vent était comme le murmure imperspectible de la mort, une étreinte frissonnante qui vous prend à la gorge comme des mains prendraient un cou pour l'étrangler.
Les nuées de nuages se troublèrent au passage d'une silhouette fantomatique qui semblait irradié d'un sombre halot. Blanc comme la pierre était grise, éclaboussé de noir comme serait le sang sur un cadavre, un cheval s'avançait lentement dans le brouillard. Le raclement rauque de ses sabots sur la roche résonna longtemps dans les branches des cieux tel la plainte assourdissante des âmes maudites. On aurait dit une apparition.
Sezuan frôla un pic éffrité. Cela faisait déjà quelques temps qu'il s'était installé ici en quête d'un lieu où dormir. L'ambiance de cet endroit l'avait tout de suite charmé : ces murmures doucâtres, le fardeau des esprits corrompus...Il s'y sentait chez lui. L'étalon huma l'air frais avec délice, doux parfum de mort et de désolation. Et de chevaux. Aussi loin que lui portait son flair, il observa l'odeur d'autres chevaux. Il n'était pas seul. Ses yeux voilés se tournèrent vers l'horizon à la recherche d'une quelconque réponse. Ses oreilles pointées en avant, il écoutait. Et le bruit d'une marche se fit de plus plus proche...

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La marche soignée au début se mua en une galopade éffrénée. Et une pouliche cremello jaillit dans la clairière comme un renard hors de son trou. Hors d'haleine, elle s'apporhca doucement de Sezuan et lui demanda :

"Bonjour, je suis Pépite d'or. Et toi ? Je ne connais pas."

L'étalon ne remua pas d'un pouce, seul son oreille gauche se pointa vers la nouvelle venue. Il n'était pas spécialement enchanté de converser avec cette intruse qui avait brisé son petit plaisir. La politesse de l'aveugle s'était égaré sur les rivages du vent car il répondit d'une voix cristalline :

"Paroles, poils et plumes. Te parler est une insulte. Trouble de la conscience, envie éphémère. Discuter autre chose j'ai à faire."

Et le cheval de renâcler. Il se reconcentra sur les remous de la brume à la recherhce de la sérénité qui l'avait bercé jusqu'au débarquement de cette gêneuse. Avec un peu de chance elle s'en irait et il pourrait demeurer là avec le flot des roches et de ses pensées. Avec lui même. Mais la pouliche ne semblait pas vouloir le lâcher...

Des guirlandes de brumes serpentaient entre les rocs, comme si elles étaient à la recherche de quelqu'un. Elles épousaient la moindre courbe, comblaient le mondre vide, creux, faille. Et dans ce sinistre paysage, le vent chuchotait quelques mots que seul un poète pouvait comprendre... L'animal qui s'avançait à présent considérait ce language plus comme une plainte sempiternelle, un écho à la Haine qu'il faisait naître chez autrui. Oui, il n'était qu'horreur et folie... Ce qui le faisait avancer c'était le malheur des autres les voir tomber sous ses coups lui procurait une satisfaction pleine, une joie sans borne. Et plus il tuait, plus il en voulait... Empiler les cadavres était sa passion. Mais pourquoi tant de Haine? Vengeance, plaisir? Plutôt Folie. Car ce Shikaku était fou, et ne tenant pas à la vie, la mettre en jeu lors d'un combat lui était bien égal.
Alors que son corps émergeait d'une brumeuse écharpe, ses yeux animés par une flamme démente se posèrent sur un duo bien étrange: une pouliche cremello et un entier à l'étrange aura. L'animal sombre s'avança, la démarche fauve et prédatrice, se postant devant les deux équidés.
Il se tût, observant la scène.

"Me parler une insulte ? Serait plutôt moi qui devrait avoir honte de te parler. Moi qui suis encore jeune et sage je pourrais t'apporter beaucoup. Toi, que pourrais tu m'apporter à part la haine qui te ronges au plus profond de ton âme ? Je pourrais t'apprendre à aimer encore. Tu ne veux pas aimé je suppose. Alors reste dans tes idées idiotes. J'éspere seulement qu'un Shikaku avec ou sans Ombre te trouve sans défense et t'attaque. A se moment là tu te rendras compte que tu aurais pus avoir besoins de moi et que je t'aurais apporter beaucoup. Si tu changes d'avis, appelle moi, je ne serais pas loin."

Et la pouliche s'en fut. Sezuan trouvait ces paroles ridicule mais d'un autre côté, elle n'avait pas tout à fait tort. Pouvoir compter sur quelqu'un, c'était tentant...Surtout qu'après, on peut le trahir et abuser de lui, puiser dans ses capacités, se servir de son savoir...
Non. L'étalon repoussa toute ses pensées malsaines. Cette biologie instable, quelle plaie ! Il se retourna vers l'endroit où était partie la nouvelle, du moins, il supposait que c'était dans cette direction car l'air y était plus trouble. Autant était-il mysanthrope, autant il n'était pas stupide. Et cette pouliche l'intriguait vraiment pour son cran et cette aura de puissance qui émanait d'elle. Jamais le cheval tacheté n'avait sentit pareil aura. Et puis, papoter un peu n'était pas foncièrement mauvais. Une mystérieuse influence le poussa à se décoler sa contemplation et à emboîter le pas à la cremello. Doucement, sabots après sabots, il s'appliquait à ne trébucher sur aucun cailloux. Pas trois fois, il buta contre un rocher ce qui l'agaça beaucoup. "Je vais finir par avoir un crâne fait de roc ! songea-t-il."
Ce qui se passa ensuite, il fut incapable de l'expliquer. Il eut juste le temps de sentir la présence de la pouliche puis un seul parfum s'imposa à lui. C'était celui de la mort.

(je propose que nos perso deviennent amis, sa ferait un trio plutôt improbable non ? )

(c'est sûr mais même les plus tarés ont des amis. De toute façon il faut attendre Black Hole comme tu disais ^^)

(Ainsi crèverons-nous XD )

[dsl du temps que je met T-T... L'amitié ce serait géniale, mais avec Black Hole ça risque de mettre du temps^^ MDR]

Du mépris. Voilà le sentiment qui naissait dans sa tête à cet instant. Mépris fou contre la jeune pouliche qui venait de parler; sans doute trop haut, trop fort... Quoi qu'il en soit, l'entier noir avait entendu.
Mais avant de réagir, il posa son intention sur l'entier à l'étrange robe. Qui était-il? Le Shikaku n'en avait aucune idée; mais ses paroles lui plaisaient. Avait-il la même conception des autres que lui? Sans doute.
Alors qu'il allait esquisser un pas, la pouliche fit demi-tour, se heurtant à lui, bloc de granit froid et insensible, à lui, serviteur et amant de la Mort.
Un sourire; à la surprise générale; ce fût un sourire qui se peignit sur les lèvres de l'entier, sourire macabre et d'une violente ironie. Qu'allai-il faire? D'abord se jouer de cette enfant avec des mots? Traquer sa proi et la coincer avant d'asséner le coup fatal?
Sur un ton suave, séducteur, enjôleur mais prédateur, il laissa échapper:
"Bonjour..."
Et il accompagna ses paroles par un puissant cabré: il éleva la masse sombre de son corps, tranchant lair frais de ses sabots polis. Il se laissa retomber lourdement sur le sol, engeandrant un léger grondement.

Il fixa alors l'étalon. Il remarqua, où crut deviner que ce dernier était avauegle... Celà ne fit naître aucun sentiment profond en lui, juste peut-être -ce qui était déjà énorme pour Black Hole- de l'indifférence. Indifférence qui se tendait à devenir curiosité...

Un début?

"On dirait que les grands esprits se rencontrent, songea Sezuan en sentant l'odeur du Shikaku."
Ceux que les autres qualifiaient de monstres horribles ne provoquaient ni peur ni dégoût chez l'étalon car, comme se le disait-il souvent, chacun à sa façon de vivre et d'interpréter les choses. Si les Shikaku ne voyaient que la mort alors il respectait leurs moeurs.
Le nouveau venu articula quelque chose à la pouliche qui l'avait heurtée quelques instants plus tôt, mais le cheval tacheté n'en entendit pas les mots. Et la créature d'encre se cabra, faisait vibré le sol intensément de son poid. Et la cremello répondit avec vaillance puis se tourna vers l'aveugle. Celui-ci lui sourria gentiment puis reporta son attention sur l'étalon noir. L'aura qui s'en dégageai était....terrifiante. Le pas de Sezuan se fit moins sûr lorsqu'il se plaça de façon à avoir le Shikaku à sa gauche et la pouliche de l'autre côté. Sa queue fouetta l'air, flèche d'argent au milieu des brumes.

"Que l'Ombre vous cache, salua-t-il l'entier couleur de nuit d'une voix neutre."

Sans attendre aucune réponse, il courba légèrement l'encolure en une sorte de révérence salutaire. Puis il reprit à l'attention de la pouliche :

"Inprudence ne fait pas vaillance mais rime avec inpudence. Ton esprit est fertile mais tes actes sont futiles. Paix et sérénité font mieux que guerre et atrocité, devant un étranger il faut s'incliner."


Et il planta son regard voilé dans les yeux de la cremollo comme s'il attendait quelque chose, chose qui tardait à venir.
Jamais l'étalon n'avait rencontré deux êtres aussi différents. Mais les différences sont celles que l'on voient en premier et l'on oublie souvent les similitudes qui se cache derrière
." C'est pourquoi l'on a des amis et des ennemis mais au final, nous sommes tous pareilles. Il n'y a pas de un tel est plus fort que un tel.... N'avons nous pas tous un nez, une bouche et deux yeux ? Et surtout, n'avons nous pas un coeur qui bat au rythme du coucher et du lever du soleil ? Il n'y a pas d'âmes perverties, juste une cause à défendre et chacun à des raisons valables pour le faire et ce, peut importe les conséquences. Voilà ce qui manque à ce monde, un peu d'unité, pensa l'étalon tacheté avec regret et nostalgie."

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Le Shikaku noir était un très bon observateur, il nota donc le mouvement machinal de la pouliche. Lever les yeux au ciel fut sa première erreur. Et non, le cabré de l'étalon n'avait pas eu pour but de prouver sa supériorité, mais simplement de saluer de façon guerrière, car il n'était rien d'autre qu'un fidèl servant de la Mort et du combat.
La seconde erreur de la pouliche fut d'ouvrir la bouche; l'étalon plaqua ses fines oreilles sur son crâne, une flamme dévorent la prunelle de ses yeux; en lui, la Folie grandissait, se dissimulant pour l'instant sous une colère irréprésible.
Pourtant, les mots qui sortirent de sa bouche gardèrent ce ton enjôleur, suave qui vous envoûte, mais toujours cet écho prédateur qui vous glace le sang.
"Que tu te courbes où non, celà ne m'importe... Ca ne changera rien à la suite des évènements!"
Le ton froid dont la pouliche cremello fit preuve ne fit naître que mépris chez l'animal. Les premières paroles qu'il avait entendu de sa conversation avec l'étalon à la robe tachetée avaient reflété un coeur pur, un esprit joyeux et ouvert.
"Ne te caches pas derrière une intonation froide, celà te vas tellement mal!"
Son regard brûlant était posé sur le visage délicat de la pouliche, regard prêt à la dévorer au moindre geste.
Et plus la pouliche parlait, plus elle s'enfonçait... Le souvenir tendre du poulain gris fumé croisé tantôt revint en la mémoire du Shikaku. Oui, Shiki était resté dans un coin de son esprit.
"Macho? Ne connaîts-tu donc pas la justesse des mots?"
Il avait laché ses paroles sur un ton cinglant, chargé de reproche et d'amertume; qu'elle le traite de tout les noms, mais ce qu'il ne pourrait supporter, c'est qu'elle s'en prenne aux mots!
"Fou, comme tu dis. Mais si tu savais à quel point la Folie m'est douce et agréable, si tu savais à quel point elle est grande..."
A la question concernant l'Ombre, un rire ironique s'échappa de la gorge de l'entier, et sur son ton enjôleur, il enchaîna:
"Non vois-tu... Je vis ma vie seul, loin de tout; mais si quelqu'un essayait de désanchanter un Ombre, aucun doute qu'il me trouverait!"
Désenchanter comme si le sort qui s'était emparé des Ombres était un enchantement...

Il détacha alors son regard de la pouliche, le posant sur l'étalon à la robe tachetée. Il ne répondit pas aux paroles de cetinconnu, mais ce dernier le touchait d'une façon particulière. Non que Black Hole se prette à un quelconque bon sentiment, mais l'aura que dégageait l'entier lui plaisait. Il ne doutait pas qu'il ai ressenti le léger tremblement de sa cabrade, mais il décida tout de même de le resaluer, faisant abstraction de la pouliche. Il gratta le sol de son antérieur avant de le laisser glisser au sol, arquant le col de façon gracieuse. Il avait l'intime conviction que l'Aveugle avait comprit le sens de sa démarche.
Et à son unique intention, il laissa échapper sur sa voix suave:
"Black Hole; Trou Noir. Et toi?"

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Black Hole avait lâché ces paroles avec tant de brutalité... Cela faisait partit de la vie. Et la sagesse de l'aveugle l'a touché profondemment. Il avait raison, il fallait faire abstraction des différences. Tous les trois étaient des chevaux. C'étaient l'essentiel non ?
Sauf que le Shikaku qui faisait face à la pouliche était particulièrement désagréable. En plus, elle aurait parier sa crinière qu'il voulait l'a tuer. Et elle adorait sa. Jouer avec sa vie, sentir la puissance de quelqu'un désirant sa vie plus que tout. Cela l'excité. C'était la première fois que la pouliche ressentait cela.

"La suite des événements ? Tu aurais voulus me tuer, tu l'aurais fais depuis longtemps."

Touché ! Elle avait du mal à le scerner, mais elle savait que si il désirait tant que sa à tenir le petit corps inerte de la pouliche entre ces sabots et à voler son âme, il l'aurait déjà fait.
Pépite d'Or sourit à peine. Cette situation l'a faisait sourir.

"Tu as raisons. Le ton froid et tranchant ne me va pas du tout. Je suis plutôt d'humeur à sourir et à rire. D'ailleurs, je le ferait volontiers... si je n'étais pas si sûr de mourrir aujourd'hui."

Elle sourit franchement. Rendant au passage son sourir à l'étalon aveugle. Des fois, elle ne comprenait pas ces paroles. Mais les respectés car elles semblaient solennelles et pleines de sagesses.

"Toi ? Te battre pour un Ombre ? Laisse moi rire !"

La pouliche rigola et fit un pas en avant. Une énorme erreur d'après elle. Elle joué avec la mort, mais quitte à jouer un jeux, autant le jouer jusqu'au bout.
Pépite d'Or avait petit à petit retrouver sa désinvolture de pouliche. Mais elle avait quelque chose d'adulte. Elle riait au nez de la mort. Pas commun hein ?
Elle attendait le nom de l'étalon aveugle avec impatience.



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[Oui... Enfin apparemment!]

Les points de vues de chacun diffèrent, et le jugement de la pouliche quand à l'entier noir était particulièrement décalé. Un ton brutal? Faux, juste prédateur et enjôleur. Désagréable? Le Shikaku pouvait se montrer bien plus odieux. Alors non, elle ne savait pas et elle s'entraînait vers des eaux trop profondes, une Folie trop meurtrière; un mystère trop complet.
Mais face à la cremello, l'entier noir n'éprouvait que le mépris et la dégoûtation: pourquoi vouloir tuer un être aussi basique et tellement neutre... Elle ne valait pas la peine qu'il lève le sabot; la Mort méritait mieux.
"Faux! La Mort est appelée par la souffrance... Et pour l'instant, tu ne souffres pas de moi."
Jamais elle ne pourrait le toucher, elle n'avait pas l'étoffe suffisante. Odyssée y arriverait, en grandissant un peu Shiki aussi. Mais Pépite d'Or était bien loin de ce cas là. Ses paroles et ses actes tombaient en ruine quand ils s'approchaient de l'entier. Son aura démente détruisait tout ce qui aurait pu lui être nocif.
Black Hole était un de ces êtres incompréhensibles qui jouait sans relâche avec la Mort; s'amusant à la peindre sur le visage des autres, l'invocant et la provoquant au péril de sa propre vie.
"Je ne crois pas que la Mort voudrait recevoir quelqu'un comme toi."
Pour lui, tuer était devnu un plaisir, mais il aimait aussi la Mort et ne voulait lui offrir que le meilleur; il ne jugeait pas la pouliche apte à rencontrer sa sombre maîtresse.
"Ce que tu crois m'importe peu. Ris si là est ton envie."
Si, pour un Ombre il se serait battu, il se serait battu pour n'importe quoi tant qu'il pouvait servir la Mort. Ses paroles concervaient ce ton suave et enjôleur, et cet écho prédateur.
Black Hole de son statut d'équidé échappait au rang 'proie' car au milieu de ses 'semblables', il était prédateur.
Elle fit un pas vers lui, grossière erreur. Il était à présent sûr qu'elle pouvait sentir son odeur musquée, comportant un parfum morbide.
Il exécuta également un pas, avançant un de ses puissants antérieurs vers le corps pâle. Il dominait la pouliche de toute sa hauteur, et la brume commençait à s'enrouler autour de ses membres. Il ressemblait plus à un fantôme qu'à un équidé de chair et d'os.

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Pépite d'Or n'était pas à la hauteur d'un tel adversaire. Ils ne réfléchissaient et ne pensaient pas pareil. Leurs paroles rentraient en collision sans jamais touchés l'un ou l'autre. En plus, la pouliche fatigué à montré un être qui n'était pas elle. Elle avait promit de ne pas mentir, même si elle affronter un être qui l'a dégouter au plus haut point. Sa voix se radoucit un peu, se faisant moins rugueuse, moins dur et n'était plus froide.

"Je ne suis pas obligés de souffrir de toi pour mourir. Tu pourrais m'assener le coup fatale après que j'ai souffert d'une autre personne. Et si je souffres intèrieurement à cause de toi ? Je souffrirais quand même ne crois tu pas ? Mais cela ne se verrait pas forcément. Pourtant, sa n'entrainerait pas forcément ma mort."

Quel raisonnement stupide ! La Mort ne choisissait pas toute ces victimes. Il lui arriver de ne pas avoir le choix. Ou de prendre quelqu'un qui c'était interposé entre la Mort et la personne qui aurait dût mourir.

"Tu crois mal alors. Je penses qu'elle a surtout essayait de m'avoir. Mais toute ces tentatives sont tombés à l'eau ! Comme si quelqu'un veillait sur moi. Depuis petite la Mort me désire, mais j'ai toujours réussit à m'en sortir par une pirouette ou à l'aide de quelqu'un. Je ne vois pas pourquoi elle changerait d'avis maintenant. Tu crois vraiment que la Mort change d'avie aussi facilement ? Tu es son amant et son ami. Mais tu crois vraiment connaitre ces goûts en tout ? Et si justement elle me désirait par caprice ? Tu ne le saurais pas forcément."

Il avait fait un pas en avant. Il avait répondut à la désinvolture et à l'erreur de la poulche de la même façon. Sans savoir pourquoi, elle fit encore un pas en avant. Elle arqua l'encolure, pour ne pas touché l'étalon. Comme si un simple contact pouvait lui infliger une décharge électrique ou l'empoisonner et la tuer. Elle souffla dans les naseaux de l'étalon et ajouta d'une voix douce et enjôleuse :

"Dis moi Black Hole, tu étais serveur de ton amante dés la naissance ou c'est en grandissant que l'envie de tuer est venu ? Dis moi tout !"

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A eux deux, ils étaient une sorte de Big Bang. Lui était le Yin, elle le Yang. A eux deux, ils représentaient deux mondes totalement opposés. Elle vivait de joies, lui vivait de souffrances.
Black Hole avait appris à contraindre l'autre, à le mettre mal à l'aise, à se montrer odieux. Pourtant, en ce moment même, il ne se jouait pas de ses leçons. Non, il était dans un état presque 'normal'.
Pépite d'Or, sans doute encore trop inocente, ne comprenait pas que ce que Black Hole aimait, c'était faire souffrir sa proie.
"Si c'est moi qui te donne la Mort, tu souffriras d'abord de moi. Je crois que tu n'as pas compris, tu es sans doute trop jeune, trop innocente... La naïveté d'un poulain sans doute... J'offre la Mort après un combat. Je n'assène pas le coup fatale derechef. Je fais d'abord douffrir... Là est le jeu. Pour ce qui est des souffrances de l'intérieur, je veux bien croire que ce que je suis te blesse... Mais pour l'instant, mon jeu n'a pas commencé, je considère donc que tu es lavées de toute souffrance occasionées par mon être."
Raisonnement qui se tenait dans la mesure ou lui tuait ceux qu'il choisissait. Il ne tuait donc que ceux qu'il considérait apte à rencontrer la Mort. Et les autres servant de sa maîtresse, il se moquait bien de leur sélection. Chacun à son histoire liée à la Mort, lui l'avait et choisissait tous ceux qu'il lui en voyait.
"La Mort n'attaque jamais elle même. Elle possède foules de serviteurs qui traquent ses proies, qui rattrapent et achèvent ceux qu'elle a désigné, qu'elle a choisit. Tu échappes pour l'instant à la Mort, mais tôt ou tard, tu périras... Ce n'est qu'une question de temps. Et tu sais, la Mort à ses envies, ses caprices, ceux d'une Reine qui change souvent d'avis... Mais le jour où elle me quémendera ta présence à ses côtés, je serai là."
Il parlait de la Mort avec envie et passion. Entre lui et Elle, on aurait pu dire qu'un lien étroit s'était créé.
Quand la pouliche fit un nouveau pas vers lui, ses yeux étincelèrent. Qu'elle vienne se frotter à lui. Ce jeux dangereux et vicieux lui plaisait. Un sourire s'afficha sur son visage, et il fit claquer sa queue ébène sur son flanc. Il refit un pas, minuscule pas qui vint placer son membre à un centimètre de l'épaule de la pouliche. Au moindre geste de cette dernière, il y aurait sans doute un morbide frôlement entre leur deux corps.
"Parler de mon passé ne m'a jamais gêné... Mais toi? Parles moi du tien Pépite... De tout."

Ah, par se que le jeux aller commencé en plus ? Il fallait se poser les bonnes questions avant tout. Quel genre de jeux ? Es qu'il voulait vraiment le commencé ? Deux questions qui venaient d'apparaitre dans sa tête. Bien sûr, elle conaissait les réponses. Plus ou moins bonne. D'abord il devait faire souffrir ces proies aussi bien physiquement que mentalement. Et quand ils n'en pouvaient plus et demandaient grâce, il les extérminés.

"Se que tu es ne me blesse pas. c'est la nature. Il faut de tout pour faire un monde je penses. Il n'y aurait pas de bons chevaux sans de vrais foux furieux. Par contre, je ne comprends pas. Tu peux mettre sa sur le dos de se que tu veux, mais je penses que même adulte je n'aurais pas compris. C'est un jeux pour toi ? J'aurais plutôt pensée que c'était un fantasme. Tu comptes commencés le jeux, ou je ne suis toujours pas apte à servir ma maitresse ?"

Elle espérait mourir tard. Mourir de sa belle mort, entouré de ces enfants et de ces petits enfants. Quel fins idyllique ! Qui -de normalement composé- ne pouvaient rêvé meilleur fin ? Black, lui, voulait sûrement mourir à la fin d'un combat où il serait le vainqueur ou en servant son amante, la Mort. Black Hole ne rigolait pas. Il comptait bien tuer la pouliche si la Mort la lui demandais.
Une pensée aussi idiote que impossible traversa l'esprit de Pépite. Et si ils devenaient amis ? Elle refusa d'y penser. Cela devait être impossible pour le Shikaku de s'attacher à quelqu'un !

"Bien sûr que je mourirais. Et toi aussi d'ailleurs. Toi et moi mourrons de vieillesse forcément. Sauf si tu te mets en travers de mon chemin. Là je comprendrais que la Mort ta sussurer des mots t'obligeant à me tuer. Etre esclave de quelqu'un, même si on l'aime, à parfois des désaventages. Mais je me protégerais. De toi et de ta belle amie. Mais pas trop non plus. Te résister ferait plus de mal que de bien. Et puis, tel sera mon destin alors. Je t'attendrais toute ma vie tu sais."

Elle parlait sincérement. Si elle ne pouvait pas mourir tranquillement de vieillesse, elle préférait que se soit lui qui l'a tue. Elle se trompé peut être (sûrement même), mais elle avait l'impression qu'aussi différents soient ils, ils se complétaient. Le Bien et le Mal qui se caresser, se frôler, jouer à des jeux interdits et dangereux. Si il devait existait une seule personne déranger dans sa tête sur ces terres, elle voulait que se soit lui. L'amant de la Mort, Black.
Elle se sentait plutôt bien avec lui. Comme apaiser. Alors que quelques heures plus tard, elle l'aurait bien étrangler ! Il avait encore répondut à son invitation. Tous les deux joués avec le feux. Et pourtant, aucun des deux ne s'en soucier. Pépite se bascula en avant, pour franchir le peu d'espace qui l'est séparés.
Elle se retrouva la tête dans ces crins, son épaule appuyant sur le poitrail de l'étalon. Elle respira ces crins. Il senté plutôt bon. Il y avait bien sûr cet odeur de Mort, mais si on y prêtait pas attention, cela ne déranger pas. L'odeur musquée avait envahit ces narines. Forte, délicieuse et noble. Comme l'étalon qui porté l'odeur.
Elle dégagea sa tête des crins du Shikaku et répondit.

" Tout ? Tu sais, sa ne va peut être pas t'interessé. C'est plutôt banal comme histoire. Par contre, la tienne ne dois pas être ordinaire. Commence, je t'en pris."

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