De la Lumière dans ma Nuit Éternelle [TERMINE]

Nuit Blanche- Liberty- Pépite d'Or
Si vous voulez vous incruster, demandez svp ! ^^
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La Vallée d'entre les Monts. Superbe Vallée où les poulains on tendance à rejoindre pour jouer à la course où encore à la bagarre.
Une petite bruine tombais doucement, caressant l'herbe verte de l'automne et les arbres nus environnant.
Avec une démarche lente et prudente, un yearling aussi noir que la nuit, sans un seul poil blanc, cheminait tête basse et l'encolure baissée, alourdie par l'affliction.
Pas même la beauté du paysage n'accrochait son regard, et pour cause...
Il était aveugle.
Et ce depuis quelques mois maintenant.
Frissonnant, Nuit Blanche sentit à nouveau ses yeux clôt pour toujours le lancer douloureusement.
Il y a quelque mois, il avait reçu une branche enflammée sur les yeux, les brûlant grièvement. Lorsqu'il avait repris enfin connaissance, il était aveugle et seul.
Mais vivant.
Mais en quel état !
Amaigri, son poil, jadis luisant et éclatant de santé était terne, nerveux en permanence, il ne dormait quasiment jamais, méfiant de par sa cécité, il ne savais que faire, ne savais plus comment vivre après son traumatisme.
Mais surtout il se sentait terriblement seul.
Il avait besoin d'une nouvelle famille. La sienne à été tuée par les Shikakus accompagné d'un Ombre enragé.
Doucement, une larme jailli d'un de ses yeux détruits.
Qui voudra de lui ? Il pouvait à peine pourvoir à ses besoins. Qui voudrais d'un misérable aveugle comme ami et protecteur ?
Comment vivre dans la nuit Éternelle ?
Où trouver cette Lumière qu'il cherchais avec rage ?
Ces questions restaient hélas sans réponses...
Trébuchant sur un terrier de taupe, Nuit Blanche rétabli son équilibre de justesse, avant de s'arrêter, nez en l'air, offrant son visage à la pluie.

-Qui suis-je ? Hurla t-il, au désespoir. Quelle est ma place dans ce monde ? J'ai besoin d'aide ! Aidez moi par pitié !!

Car malgré l'état dramatique de son enveloppe charnelle, l'âme du yearling brûlait de l'envie dévorante de vivre.
Mais seul, il le savait que trop bien, il ne pourrais jamais le faire.
Soudain épuisé à cause du manque de nourriture, il sentit ses jambes trembler sous lui et avec un bruit sourd, il s'effondra au sol avant de perdre connaissance.

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Invité

Pépite d'Or avait accourue aussi vite qu'elle pouvait quand elle avait apprit la nouvelle. C'était Papageno qui lui avez rapporter la nouvelle. En plus, cela se passait sur les terres du Clan des Etoiles. Le clan auquelle elle appartenait.
Suivant les dires des Papageno, l'animal lié de Pépite d'Or, il c'était écrouler subitement à terre après avoir crier son désespoir face aux intenpéris. Il semblait seul, perdut et sans défense.
La pouliche galopait, face à la pluie. Une pluie fine, qui, avec la vitesse lui transperçait la peau et lui glaçait les os. Que devait ressentir se pauvre cheval, sûrement sans défense ? Et si il se faisait attaquer hein ? Elle n'aimerait pas être à sa place. Ah sa non ! Néanmoins, elle accéléra le galop.
Elle avait l'impression de retourner dans ces premiers mois de vie. Galopant à fond de train, pour rejoindre sa mère qui l'attendait plus loin. Mais là, se n'était pas sa mère qu'elle rejoignait, et elle ne galopait pas comme d'habitude. Non, elle rejoignait un cheval à terre qu'elle ne connaissait pas et elle galopait plus vite qu'avant. Car elle avait peur, que se qui l'attende à lui, se soit la mort. Bien qu'elle ne le connaisse pas, elle se faisait du soucis pour lui et d'après elle, un cheval qui soit bon ou gentil mérite le droit de vivre.
Un caillou tira Pépite d'Or de ces pensées. Le sol glissant à cause de la pluie et son mauvais équilibre l'a fit chuter. Elle boula plusieurs mètres, pour heurter quelque chose de lourd. Un rocher ? Un arbre ? Non, cela n'avait ni la consistance, ni l'odeur et encore moins la corpulence de ces deux suppositions. Alors quoi ? Elle se releva, tant bien que mal et s'ébroua. Sa robe habituellement brillante, propre et clair ne ressemblais plus à rien. Elle était maintenant sale, recouverte de boue de la tête au pied. Elle détester cette sensation.
Elle regarda sur quoi elle c'était heurté. Un cheval. Un cheval noir plus précisément. Il avait l'air mal en point et affamé. Il avait tout du cheval qui errait là depuis des semaines voir des mois sans jamais s'être approché de nourriture.
Pépite d'Or lui sentie le flanc qui s'offrait à la pluie. Maigre, sans espoir, pas de famille. Du moins, c'est se à quoi elle pensa. Elle s'approcha ensuite de sa tête et lui souffla dans les naseaux.

'Ohééééé ! Si tu ne meurs pas de faim, c'est le froid qui te tueras. Alors reste pas ici et va t'abriter."

Elle lui tapota l'épaule avec son sabot, et de peur qu'il ne puisse se relever, elle le tira gentiment par la queue pour l'aidait à une quelconque action.

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On le secouait, on lui tirait la queue.
Cela suffi amplement à Nuit Blanche pour s'éveiller de son sommeil angoissé.
Réflexe purement machinal, il tenta d'ouvrir les yeux...Et gémit de douleur lorsqu'il ressenti le tiraillement devenu familier maintenant.

"Qui vas-là ?" Demanda t-il, nerveux en tournant sa tête dans toutes les directions.

C'est à ce moment là qu'il remarqua qu'il était au sol, étendu de tout son long.
Avec un léger couinement apeuré, il se releva d'un bond...
Et percuta quelque chose de chaud de sa croupe...
Stupéfait, il se figea et huma l'air de ses naseaux, oreilles tendues vers l'avant.
L'odeur qui pénétra dans ses narines le remplis d'une joie sans pareille.
Un autre cheval se tenait à ses côtés.
Une jeune pouliche à peine plus âgée que lui si ses constatations étaient bonnes.
Mais il n'arrivait pas à trouver où elle se situait avec exactitude. Ses 4 autres sens ne se sont pas encore adaptés à sa cécité.
Avec une grimace gênée. Nuit Blanche baissa la tête, honteux.

"Excuse moi de t'avoir bousculée, mais je ne te vois pas, je suis aveugle...Où es-tu ? je n'arrive pas à te situer..." Dit -t'il avec une voix douce tout en tournant les oreilles en tout sens, guettant sa réponse avec espoir.

Invité

Même s'il ne lui avait pas dit qu'il était aveugle, elle l'aurait devinée. Il avait parût apeurait quand elle avait essayer de le relever et il ne l'avait pas vus lorsqu'il fut debout.
Elle ne savait pas comment s'y prendre avec lui. Certes, elle n'était âgée que de 10 mois, mais cela n'était pas une excuse. Elle hésitait. Elle ne savait pas s'il fallait répondre qu'elle était là, derrière lui ou bien que se soit elle qui aille vers lui.
Finalement, Pépite d'Or se colla à l'épaule de l'étalon noir. Déposant au passage de la boue qui souiller déjà la robe de la pouliche.
Elle observa d'abord l'étalon. Elle aimait voir à qui elle avait à faire. Puis, si cela devait devenir un ennemi, autant qu'elle sache à quoi elle devrait se frotter.
Il était sombre. Comme une nuit sans étoile. Il était beau, fin, élancé. Et malgré ces yeux éternellement clos, il aurait pût plaire à pas mal de jument.

"Je suis là. Tout près de toi. Et si on se mettait à l'abri ? Car je sais pas toi, mais moi j'ai froid."

Elle lui sourit. Mais elle se rendit compte, qu'il ne l'a verrait jamais sourire. Alors elle effaça le sourire qui ornait son visage et fit un pas en avant. Elle attendait qu'il l'a suive, ou pas.

Nuit Blanche sursauta légèrement lorsque la pouliche colla son épaule contre la sienne.

"Je suis là. Tout près de toi. Et si on se mettait à l'abri ? Car je sais pas toi, mais moi j'ai froid."

Sa voix résonnait aux oreilles du yearling comme le doux bruissement de l'eau secouée par le vent. Il aima cette voix, elle lui rappelait celle de sa petite soeur...
Et puis, malgré le fait qu'il ne pouvait voir son visage, il avait sentit au ton de sa voix qu'elle lui avait souri.
Sourire à lui ? Un aveugle perdu avec son propre corps ?
Un léger bruit mouillé l'avertis que la pouliche avait fait un pas en avant, Nuit Blanche captait toujours son odeur devant lui.
Un sourire béat illumina son visage.

"Bien volontiers." Dit-il en secouant sa crinière lourde de pluie " Je te suis. Et y aurait t-il quelque chose à manger ? J'ai faim."

Il fit un pas en avant.

Invité

Pépite d'Or rigola. Il lui avait sourit ! Et se sourire béat était sympathique. Elle eut la réponse à sa question : non, se n'était pas un ennemi mais un ami.
La pouliche aussi avait faim. Mais elle ne connaissait pas l'endroit. Puis, si il trouvé de quoi se nourrir, se serait pour lui. Il en avait bien besoin. On voyait ces os à travers sa peau. Car même si les arabes sont légèrement maigre, et que les côtes étaient apparente, elles ne devaient pas l'être à se point. On aurait dit, qu'il ne c'était pas nourrit depuis des mois. Peut être que c'était le cas. Peut être même qu'il ne c'était pas nourrit depuis qu'il était aveugle. Même si cela semblait asser récent -en tout cas de plusieurs mois- se n'était pas normal qu'un cheval ne se nourrisse pas.

"Hum... Il semble qu'il y est un arbre en face avec encore pas mal de feuille. On y va ? En plus il y a à manger."

La pouliche trottina dans la direction de l'arbre. La pluie commencer vraiment à la geler et à lui transpercer la peau comme si on lui envoyer des gouttes d'acides.
Elle s'arrêta 100 mètres plus loin de l'étalon et l'attendit patiemment.

"Va tout droit, je te dirais stop quand tu seras à mon niveau.''

Le rire de la pouliche lui fit presque monter les larmes aux yeux.
Bon sang ! Ce qu'il pouvait ressembler à celui de sa chère petite soeur !!
Sa soeur si jolie, sa soeur si joviale...
Sa soeur tuée , dépecée et dévorée sous les yeux du yearling...
Nuit Blanche secoua la tête. Bon ! Ce n'est pas le moment de penser à des choses aussi macabre.

Le nez en action, le yearling capta l'odeur de la pouliche et commença sa marche. Lorsqu'il commença à percevoir les effluves de la pouliche de plus en plus fort, il s'arrêta.
Et c'est alors qu'il senti que la pluie ne lui tombait plus sur le dos...
Ravi, il éclata de rire. Il se sentait bien.
Pour un peu, il commençait à ressentir le Nuit Blanche qu'il était auparavant.
Jovial, joueur, espiègle.

" Quel est ton nom ?" Demanda t-il soudain, tout sourire, en tournant sa tête vers l'odeur de la pouliche. "Je suis Nuit Blanche."

Invité

Cela réchauffa le coeur de la pouliche de voir que se cheval apeuré et triste il y a quelques minutes lui souriait et rigoler. Que cela faisait du bien de voir quelqu'un sourire !
Bien sûr, elle en avait déjà vue, mais elle ne savait pourquoi, le sourire de l'étalon noir, lui donner envie de sautiller partout.
Nuit Blanche ? Pépite d'Or regarda Nuit Blanche de bas en haut et de haut en bas. Se nom ne lui aller pas ! Il n'était pas blanc, mais noir. Aussi noir que les ténèbres qui engloutissait petit à petit Wild Horses.

"Nuit Blanche ? Que c'est étonnant ! Tu ne portes pas du tout ton nom."

Elle remarqua que Nuit Blanche avait toujours la trace de boue que lui avait donné Pépite. Elle s'observa. Elle était recouverte de boue. Elle détestait sa !

"Tu as de la boue collé à l'épaule où je me suis mise pour te dire où j'étais. Désoler. Mais j'en est plein partout aussi !"

Pépite d'Or s'ébroua, se qui enleva une partie de la boue.

"Ah ! Moi c'est Pépite d'Or. Mais appelle moi Pépite si tu veux."

Elle lui sourit franchement.

"Nuit Blanche ? Que c'est étonnant ! Tu ne portes pas du tout ton nom.

Le sourire de Nuit Blanche disparu sur ses lèvres.
Avec un lourd soupir triste, il baissa la tête avant de la relever comme si elle pesais une tonne.

"On ne m'a pas nommé à cause de ma robe...Mais plutôt à cause de mes insomnies...Et çà a empiré depuis que je suis devenu aveugle..."

Puis avec un sourire contrit, il soupira de nouveau.
Mais la remarque suivante de la pouliche lui redonna un peu le sourire. C'est vrai qu'il avait de la boue sur lui...C'est juste qu'il n'avait pas fait attention...
Un lourd mouvement d'air à son côté lui fit dresser les oreilles. Bientôt il senti quelque chose d'humide et poisseux lui coller à son poil.
De la boue.
Nuit Blanche en conclut qu'elle s'était ébrouée.

"Fait attention !" Gronda t-il, faussement en colère. "Me voilà tout crotté maintenant."

Puis il éclata de rire, heureux et recula un peu avant de s'ébrouer à son tour.
Lorsqu'il revint, la pouliche lui appris son nom.
Pépite d'or.
Que voilà un si joli nom pour cette adorable petite pouliche ! Nuit Blanche sentit une bouffé d'affection naître envers cette petitote.

"Comme je regrette de ne pas te voir de mes propres yeux...S'il te plait, dis moi de qu'elle couleur tu es ! J'aimerais vraiment me faire une image de toi dans ma tête..."

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Invité

Ne pas dormir quant on est aveugle ? Que cela paraissait étrange aux yeux de la pouliche. Pour elle, l'obscurité était parfois reposante. Donc l'inciter à dormir, faire une sieste.
Nuit Blanche était bien mystérieux. En fait, c'était un mystère à lui tout seul. Cela agaça la pouliche mais l'amusa quelque peu. Elle adorait les défis. Et jusqu'ici, aucun défis ne lui avait résister.
Tout crotté ? Et elle, que devait elle dire ? Elle n'avait enlever qu'une infime partie de la boue qui l'a recouvrer.

"Oh ! Excuse moi ! Je n'ai pas fais exprés. Mais si sa peut te rassurer, je suis encore plus sale que toi !"

Elle rigola de nouveau. Elle adoré rire. C'était si joyeux un rire. Ou suivant qui comment et de quel circonstance , cela pouvait être synonyme de danger.
Puis, la pouliche se rappela qu'il avait faim.

"Il y a de l'herbe si tu veux. Pas très fraiche vue la saison, mais avec la pluie sa devrait aller."

Sa robe ? Elle évoquer bien de convoitise. On lui avait souvent dit que plus tard, se serait une magnifique jument. Et qu'elle transmettrait sûrement de belles choses à ces poulains et pouliches.

"Ma robe, et bien... Tu as déjà vus le soleil pâle et brillant ? Et bien, je suis pareil. Je suis cremello. Enfin, là je suis plutôt boueuse."

Elle sourit.

"Mes yeux sont de la couleurs d'un ciel d'été au petit matin. Bleues pâle, presque translucide. J'éspere gardé au moins ma robe ou mes yeux une fois grande. Tu sais, tu es très beau toi aussi."

Lorsque la pouliche s'excusa de sa maladresse, Nuit Blanche ne put s'empêcher de rire à nouveau à son ton faussement réprobateur.
Décidément il lui fallait un rien en ce moment.
Cette pouliche le faisait revivre. La coquille de chagrin et de douleur qui entourait son âme commençait à se fendiller.
Oui, il avait vraiment envie de la connaître un peu plus...
Son rire résonnait comme le chant de petites clochettes et le faisait trembler de la tête aux pieds.
Bon sang ! Ce que ses semblables avaient pu lui manquer ! Il ria de bon coeur avec elle pendant un bon moment.

"Il y a de l'herbe si tu veux. Pas très fraiche vue la saison, mais avec la pluie sa devrait aller."

Nuit Blanche hocha la tête en souriant.

"Merci"

Et, baissant la tête, il renifla le sol à ses pieds, sentant l'odeur forte de l'herbe mouillée.
Avec un appétit décuplé par la faim, le yearling s'attaqua avec entrain à l'herbe filandreuse gorgée de pluie.
Il avait mangé quelque chose de meilleur que çà, certes, mais c'était mieux que rien.
Bientôt, Nuit Blanche sentit la sensation agréable de son estomac qui se remplissait et ses forces lui revenait petit à petit.
Bien sûr, il lui faudrait un certain temps pour récupérer la stature qu'il avait avant son traumatisme, mais Nuit Blanche prendrait son temps. La Vie revenait en lui, et une douce lumière semblait éclairer son corps de mille feux.

Pépite d'Or se mit alors à se décrire et Nuit Blanche cessa de brouter, les oreilles tendues vers cette voix qui le rendais si joyeux.
Perle parmi les perles, sa beauté blonde et sauvage résonnait aux oreilles du yearling comme un rayon de soleil dans une froide journée d'hiver.
Robe aussi pâle que le sable doux des plages tranquilles, yeux aussi bleu qu'un saphir ou encore un ciel sans nuage.
Sans pouvoir se retenir, il soupira. Un soupir de mâle qui se trouvait en présence d'une jolie femelle.

Mais lorsqu'elle lui dit qu'il était beau, le yearling sentit une vague de chaleur monter en lui du bout de ses oreilles jusqu'à la pointe de ses sabots.
C'était la première fois qu'une jument le trouvait beau. Certes, il avait déjà croiser des regards brillant d'admiration devant son corps superbe, mais jamais l'une de ces juments ne lui avait dit en face.
Et puis, il devait admettre que la gent féminine l'attirais et le mettais mal à l'aise en même temps...
Un peu gêné, il passa son poids d'un pied à un autre.

"Je..." Balbutia t-il, pris au dépourvu. Il toussa doucement, pour se gratter la gorge. "Je...Tu...Hm ! Toi aussi tu...Tu es très belle..."

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Invité

La pouliche rougie. On lui avait déjà dit qu'elle était très belle, mais venant de Nuit Blanche, cela l'a gênée. Lui aussi avait semblait gêné quand elle lui avait dit qu'il était très beau, se qui l'a fit sourire.

"Merci !"

Pépite d'Or s'approcha du mâle et lui renifla doucement les cottes apparentes. Cela devait faire mal. Et en plus, pour qu'il soit comme sa, il fallait bien qu'il se soit passer quelque chose.
Elle revint devant lui, lui envoyant son souffle chaud et humide dans les naseaux.
Elle se sentait bien avec lui. Elle aurait voulut se serrer contre lui pour se réchauffé, ou lui transmettre le peu d'amitié qu'elle ressentait jusqu'ici. Elle r'approcha son naseau du sien, jusqu'à se qu'ils se frôlent. Un frisson parcourut la pouliche.

"Dit moi, que t'es t'il arrivé ?"

Elle c'était exprimé d'une voix douce et à peine perceptible. Comme si, elle ne voulait pas que quelqu'un l'entende. Pourtant, il n'y avait personne. Sauf peut être Papageno, qui l'a surveiller toujours d'un bon oeil.

(Je sais pas toi mais j'ai l'impression qu'ils vont finir ensemble...XD)

Un léger mouvement d'air lui appris que la pouliche s'était mise en mouvement.
Bientôt, il sentit son souffle tiède sur ses flancs. Il se statufia pour ne pas lui faire peur.
Puis, il l'a sentit revenir vers sa tête et eurent un long contact naso-nasal, comme tout chevaux qui se respectent.
Son souffle sentait l'herbe bien verte et grasse.
Tout doucement, il avança ses naseaux vers sa tête et en effleura délicatement le contour.
Elle avait une tête fine et bien faite, gardant encore certaines rondeurs due à l'enfance.

"Dit moi, que t'es t'il arrivé ?"

La voix n'était qu'un souffle. Nuit Blanche avait put le saisir de par sa proximité avec la pouliche crème.
Mais cette question lui arracha le coeur.
Il recula en gémissant, la pluie lui cingla la croupe tel un coup de fouet asséné d'une main de maître.
La plaie était encore saignante et purulente dans son être.
Mais pourtant, il se sentit ouvrir la bouche et raconter son traumatisme, d'une voix hachée.

"C'était il y a 3 mois, je n'étais pas encore aveugle. J'ai entendu des cris...Des cris horribles. Il s'agissait de ma mère, mon père et ma petite soeur...Ils souffraient, sil avaient peur...Terriblement peur. En hâte, j'ai couru jusqu'à mon troupeau...Et j'ai vu l'horreur...

Il s'arrêta, ses mâchoires crispée par l'émotion intense qui l'avait saisi. Gémissant, il continua.

"J'ai vu ma mère...Baignant dans son propre sang...Sa tête arrachée avait volé au loin...J'ai vu mon père...Réduit à l'état de bouillie sanglante...J'ai vu ma soeur...Ma si jolie petite soeur...Torturée à mort avant d'être tuée, dépecée et dévoré par...un monstre ! Un énorme Ombre...Et moi...moi...moi..."

Soudain il éclata en sanglots. Mais malgré ses larmes qui coulaient de ses yeux détruits, il continua avec une voix laborieuse.

"J'avais peur...J'avais si peur...J'étais incapable de bouger...Incapable...Il y avait du feu aussi...Les flammes dévoraient la végétation...Lorsque soudain j'ai ressenti une horrible souffrance à mes yeux...Une branche enflammée était tombée sur mon visage...En vain je me suis roulé sur le sol en hurlant...Tentant de faire cesser cette souffrance affreuse...Mais le feu avait causé trop de dommage sur mes yeux...J'ai perdu connaissance..."

Silence. Nuit Blanche pris une grande inspiration, la gorge encrassée par ses larmes.

"Lorsque je me suis réveillé...J'étais...J'étais aveugle...Et ma famille...Ma famille..."

Ses sanglots redoublèrent d'intensité. Forts, bruyants, pathétiques. Le faisant trembler de la tête aux pieds.

26 lignes = +1 point ajouté

Liberty ouvrit les yeux sur la douce vallée si souvent verte. La neige commençait à tomber drue sur les montagnes, mais l'herbe roussie par l'été de ce tiède havre de paix conservait pour l'heure la teinte verte d'une place épargnée par l'avancée de l'hiver.
La jument blanche interrompit un instant son trot pour inspirer un bol d'air frais, l'air des montagnes proches, l'air de la terre qui était devenue sienne, non par le sang mais par le coeur. L'air de chez elle...n'ayant pu s'attacher aux deux êtres encore en vie qui auraient dû être ses parents par adoption, Liberty avait appris à aimer les lieux. Dans chaque espace, elle voyait l'empreinte de Sable Noir, la tendresse de Larme Blanche. Seule en haut du Col de l'Elan, elle regardait cet Occident où se couche le soleil, cet Occident vers lequel tant étaient partis par-delà les mers, le Cheval Solitaire, l'Originel, cet Ombre de légende...cet Occident vers lequel certains croyaient que fuyaient les âmes des morts.
Sable Noir, Larme Blanche étaient-ils là-bas?
Et Sword, Sword qu'elle avait tant aimé, son compagnon, à la fois gauche et plein de tact, brillant et parfois pataud comme un poulain, flamboyant étalon et meneur réservé, confident ou amant, Sword, le père de sa fille Odyssée était-il là-bas? A contempler les vastes territoires d'Ailleurs qu'il aurait tant aimé connaître? Le bel espagnol bai avait été un aventurier, doté d'un tempérament de guerrier et d'explorateur, toujours prêt au combat mais sachant observer et s'extasier devant une belle nature...Sword! Il avait tant compté pour elle! Il avait su être à ses côtés, toujours, quand elle souffrait, quand les choses n'allaient plus, être là pour parler dans les instants de chagrin, il avait été une épaule sur laquelle elle avait pu s'appuyer, se reposer de ce rôle épuisant de meneuse...mais aussi un amant pétillant, un compagnon tendre et sachant montrer son amour sans jamais manquer d'originalité...Sword.
Liberty redressa la tête. Il lui manquait tant! Pourrait-elle à nouveau aimer comme elle l'avait aimé? Peu à peu, elle s'était fait une raison. Probablement aimerait-elle de nouveau, elle était encore jeune...mais probablement aussi ne connaîtrait-elle jamais la même histoire. Ce mélange rocambolesque de passion et de ciel sans nuages ne reviendrait pas et si elle le cherchait dans une autre relation, elle savait bien qu'elle se condamnerait à la solitude...Sword était parti vers d'autres cieux et Liberty, peu à peu, avait fait son deuil. Appris à vivre avec ce manque, cette absence, cet être qu'elle aimait. Sans plus regretter les moments disparus et s'appesantir sur son passé, elle avait accepté d'aller de l'avant et chérissait simplement tous ces instants de bonheur...elle avait été perdue dans les ténèbres sans Sword, un poulain aveugle sans son maître pour le guider. Elle avait eu peur, seule dans la nuit. Jusqu'à ce qu'un jour se dissipent les ténèbres...

La jument blanche leva soudain les yeux en entendant deux voix face à elle. Pépite d'Or, qu'elle connaissait, et un autre cheval, jeune lui aussi, encore poulain, encore petit, qui secouait la tête et parlait...un sourire étira les lèvres de Liberty. Son Clan. Sans lui, jamais elle n'aurait pu regarder à nouveau vers demain...au petit trot, elle rejoignit les jeunes et sa voix douce retentit dans l'atmosphère paisible de la vallée:

"Bonjour, Pépite d'Or, bonjour à toi aussi dont je ne connais pas le nom...je suis Liberty, chef du Clan des Etoiles."

[...ça fait longtemps que je n'avais pas tant écrit avec elle. C'est fou comme elle a pu évoluer depuis que je l'ai créée...]

34 lignes = +2 points ajoutés

Invité

[Thunderhead : C'est se que je me disait x)]

La pouliche était dégoutée. Comment un Ombre -même si il était possédé- avait pût faire sa ? Elle aussi avait était face à un Ombre, et il n'avait pas fait preuve d'autant hostilité.
Si Pépite d'Or pouvait vomir, elle l'aurait fait. A la place, elle regardait Nuit Blanche estomaqué et horrifié. Il était là, il avait tout vu. La pouliche ferma les yeux devant le visage baignant de larmes de l'étalon noir. Elle ne pouvait plus supporter les images qui défilaient devant elle.
Une bouffée de tristesse et de colère monta en elle. Exactement se qu'elle avait ressentit le jour de la mort de sa mère. Comme si un océan déchainer bouillonner en elle.
A se moment précis, la pouliche compris pourquoi il faisait des nuits blanches. Les images devaient envahir son esprit. En plus, étant donné qu'il avait était présent pendant l'acte, cela devait être plus dur à surmonter. L'étalon devait surement regretter de ne pas avoir était là à temps ou au bon moment pour aider sa famille.
Il ne finit pas son récit. Tant mieux ! Déjà le visage de Nuit Blanche qui pleurait avec ces yeux meurtris lui faisait de la peine, alors si en plus elle devait supportait la suite...
Elle se colla à lui, sur son côtés gauche. Puis lui souffla à l'oreille.

"Ne pleure plus. Penses à se qu'ils auraient voulus que tu fasses. Fondes une famille, tu seras heureux et elle sera à toi. Penses plutôt au futur, pas au passé. Cela ne ferait que rouvrir les vieilles plaies."

Elle enfouie sa tête dans son encolure, pour le rassurer. Puis elle redressa les oreilles. Elle reconnaitrait cette voix entre milles autres. Celle de Liberty, la chef de son clan.
Jusqu'ici elle n'avait pas fait attention à elle. Depuis quand était elle là ?

"Oh ! Bonjour Liberty. Je te présente Nuit Blanche, c'est un nouveau dans le clan."

Elle s'était courbé, et essayer d'essuyer les larmes de Nuit Blanche qui débordait de ces yeux.

(Je répond demain...Pas bien...)

Invité

[Oh ! Pauvre toi !]

(foutu "mal du mois"...)

Invité

[Voila pourquoi c'est mieux d'être un garçon. Bon chut, sinon on va se faire enguirlander x) ]

(Voilà ma réponse ! ^^
Avant de les mettre ensemble, on va les faire gagner en âge et surtout les faire un peu mieux se connaître)

Une chaleur douce et rassurante vint se coller contre lui, nichée contre son encolure. Pépite d'Or s'était avancée et l'avait doucement attiré à elle, dans une douce et tendre étreinte.

"Ne pleure plus. Penses à se qu'ils auraient voulus que tu fasses. Fondes une famille, tu seras heureux et elle sera à toi. Penses plutôt au futur, pas au passé. Cela ne ferait que rouvrir les vieilles plaies."

Et elle avait raison...Cela ne servait à rien de tourner sans cesse autour du passé, à part à souffrir encore plus...Il devait pour cela tirer un trait et vivre sa vie. Sa famille n'aimerais pas le voir se morfondre alors qu'il avait encore de nombreuses années devant lui avant de mourir...

Ne regarde pas derrière toi...Jamais...
Sinon le passé te hantera pour toujours...

Avec une profonde reconnaissance, il serra la petite pouliche contre lui, les yeux mouillés de larmes de joies.

"Merci"

Jusqu'à ce qu'une voix impérieuse et douce à la fois lui fit tourner la tête.
Humant l'air, il sentit l'odeur d'une jument plus âgée que lui, mais malgré sa cécité, il sentait une aura de chef qui l'entourait.
C'est cette impression de force et de puissance qui lui fit courber l'échine devant elle avec respect.

Invité

[Baah oui ! J'vois pas l'interet d'aimée à 10 mois x) ! Bon, vite Cham', répond *.*]

Regarder vers le passé...elle l'avait fait, trop fait. Elle avait pensé à sa mère, après avoir occulté tout souvenir d'elle, enfant. Elle avait songé à ses parents adoptifs disparus, Sable Noir et Larme Blanche, elle avait rêvé de Sword...regretté aussi, le temps où tout était plus simple, le temps où Black et Sun Star, unis, faisaient les quatre cent coups, celui où elle et Sword étaient les heureux parents d'une petite pouliche nommée Odyssée...Black et Sun Star se haïssaient cordialement, Sable Noir et Larme Blanche, comme sa mère, n'étaient plus, Sword avait rejoint un monde dont elle ne saurait rien tant qu'il lui resterait une étincelle de vie et Odyssée l'avait reniée. Que lui restait-il?
Liberty leva les yeux vers les deux jeunes chevaux qui lui faisaient face. Touchant tableau que cette pouliche cremello âgée de près de dix lunes désormais, qui séchait les larmes d'un cheval noir à peine plus âgé en le réconfortant de son mieux...touchante scène. Ainsi continuait la vie! Et Liberty ne comptait rester sur place sans avancer. Elle savait qu'elle ne tournerait jamais la page. Il est des souvenirs qui restent vifs, des arêtes que le temps n'adoucit pas, et les secondes s'égrenant, aussi insaisissables que l'eau, n'useraient pas ses blessures comme l'élément liquide le faisait avec les rochers. Elle le savait...mais elle l'acceptait. Et elle acceptait de retourner de l'avant sans craindre de trahir son père, sa mère, sans craindre de trahir Sword. Qui sait? Peut-être aimerait-elle de nouveau!
En attendant, elle sourit à Pépite d'Or qui venait de la présenter au cheval noir. Nuit Blanche...Elle en avait connu tant, des nuits blanches, volontaires ou non, hantée par des cauchemars ou juste éperdue de nostalgie, songeant à d'autres nuits sous la même lune, immuable, sous les mêmes étoiles silencieuses et impitoyables.
Nuit Blanche...Liberty remarqua le regard pâle du cheval. Il était probablement mal voyant, voire aveugle. La nuit éternelle...quel terrible sort cela devait être, même lorsqu'on s'y faisait...Liberty vit s'incliner devant elle le cheval noir et lui rendit son salut. Bien sûr il n'y voyait pas, mais alors? Il entendrait sûrement qu'elle s'inclinait, et de toute manière, c'était là une simple question de politesse...

"Nuit Blanche? Enchantée. Tu es donc un membre de mon Clan...ravie de te connaître. Tu viens de loin, Nuit Blanche?"

Son ton était curieux mais pas inquisiteur. Elle avait coutume de respecter les secrets de chacun, et si ce cheval noir se murait dans le silence, ce ne serait pas elle qui l'en blâmerait, jamais...Non, jamais. Exigeante envers elle-même, elle ne l'était pas envers les autres.

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Invité

La pouliche dévorée sa supérieur des yeux. Decidemment, Liberty n'avait rien à envier à personne. Ah sa non !
Une âme pure dans une enveloppe charnelle parfaite. Voila comment Pépite d'Or l'a percevait. Ces crins fins et soyeux, semblable à des fils d'argent et sa robe reflétant le soleil ne pouvait que plaire.
Si Nuit Blanche l'avait vu, il n'en croirait pas ces yeux. Se dernier l'avait serrer contre elle après qu'elle l'ai réconforter. Que cela faisait du bien d'avoir un ami sur lequel comptait. Un peut comme un bâton de vieillesse. Pépite d'Or se sourit à elle même. Ou suivant le cas, une canne blanche.
Elle avait présentait le jeune étalon à sa chef. Elle avait hâte qu'ils fassent connaissance. Ils se plairaient tout les deux. C'est sûr !
D'après la pouliche, Liberty et Nuit Blanche n'était pas si différents. Tout les deux ils avaient un passée qui avait croqué un bout de leur vie comme sa. Pfuit ! Et si ils n'avaient pas tout fait pour aller de l'avant, tout se qui était autour d'eux n'existerait pas.
Tout serait sans dessus dessous, écraser par les sabots de Stelmaria ou de Black. Wilod Horses ne serait plus rien, à par un dépôt de cendre.
Pourtant, Liberty avait survécue, car elle c'était battue. Tout se qu'espérer la pouliche, c'était que Nuit Blanche avait ou comptait bien entamer le combat.
Et pour sa, Pépite d'Or comptait bien l'aidait. Mais Liberty, pourrait elle l'aidait ? Elle l'espérer. Elle ne pouvait porter se lourd fardeau toute seule.
Elle déposa un regard bienveillant et chaleureux sur les deux chevaux. Elle recula de quelques pas. Pour laisser ces deux là faire connaissance dans un minimum d'intimité.
Et un sourir étira les lèvres de la pouliche.

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( Les yeux de Nuit Blanche ne sont pas ouverts, ils sont fermés comme scellés. Mais néanmoins ses yeux ont été pas mal abîmés à l'intérieur...)

Il faisait face à la jument. Son odeur impérieuse lui secouait les naseaux.
Jamais il ne s'était sentit aussi minuscule en présence d'une jument.
Il en avait presque peur...
Son mal être monta d'un cran lorsqu'il sentit la douce et chaleureuse présence de Pépite d'Or quitter ses côtés.
Instinctivement il recula...Et glissa sur une pierre.
Avec un couinement surpris, il tenta de rétablir son équilibre mais chuta en avant, percutant la jument de plein fouet avant de plonger la tête la première dans une flaque d'eau boueuse.
Mort de honte, il resta un moment immobile. La pluie fouettait sa tête et ses yeux morts.
Face contre terre, il ne chercha même pas à lever la tête vers cette impressionnante femelle qui le faisait trembler de la tête aux pieds.
Tout ce qu'il put articuler ce fut seulement un timide et bref :

"Désolé..."

(Ce n'est pas un froussard, mais les personnes de haut rang l'impressionne au plus haut point...)

(Euh...C'est à qui ?)

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