Black Hole Cauchemar de la NASA
Nombre de messages : 1650 Age : 28 Nom : Marion Clan : Shikaku | Glace | Crépuscule Date d'inscription : 27/10/2010
Fiche Personnages Points d'expérience: (290/400) Boutique et cadeaux: Particularités de vos persos:
| Sujet: EVENT 2014 - Qu'ils partent ou qu'ils restent, ils resteront des nôtres. Mer 9 Juil - 10:23 | |
| Ils n'étaient plus beaucoup. Non, ils n'étaient plus beaucoup à pouvoir se targuer d'appartenir à ce clan, à vouloir défendre ses valeurs ou ses terres. Mais ils étaient encore. Et lui, chef d'une famille agonisante déjà, continuait d'assumer son rôle, quel qu'en soit le prix à payer. Il avait eu vent d'une étrange histoire. Un troupeau, dense et en mouvement, porteur d'une maladie mortelle, se dirigeait vers les terres sereines encore de Wild Horses. Les récites étaient confus, se contredisaient parfois mais finalement, en ressortait cette seule information qui, de ce fait, semblait s'avérer vraie : ils semaient Mort et Chaos. Les terres qu'ils quittaient se retrouvaient désolées de tout et les cadavres s'amoncelaient. Les chiens sauvages ou les loups semblaient ne pas vouloir les goûter. L'heure, était-elle grave pour eux, pour son clan et les rares membres qui le composaient ? Le jeune étalon dont la robe était encore de feu n'en savait rien et il se contentait de faire son devoir : avertir, prévenir, écouter peut-être.
Il avait laissé courir que c'était au milieu des Pierres Levées qu'il prendrait la parole. Ils étaient là, ces quelques survivants, ces quelques guerriers rescapés dont l'œil était resté terne et dont le visage demeurait grave. Le jeune chef eut un pincement au cœur : il n'y avait plus d'amour, plus de vie ou de Bonheur dans les rangs de son clan. Ils semblaient plus fantômes que vivants. Et si cette maladie les tuait tous ? Aurait-il failli, lui le fis autant légitime qu'illégitime ? Il secoua gravement la tête, parlant pourtant avec cette assurance. Assurance qu'il avait appris à maîtriser. Mais la sentait-il vraiment en lui ? Cette question était autre.
« Guerrières, Guerriers. Pour vous, les derniers mois, les dernières années, ont été éprouvants. Vous vous êtes brisés, corps et âmes, sur différents obstacles. A chaque fois, nous nous sommes relevés moins nombreux. Mais à chaque fois, guerrières et guerriers, vous, vous seuls mais vous-mêmes, vous vous êtes redressés. Certains ont mis plus de temps que d'autres à panser leurs plaies, d'autres sont encore à terre, mais vous êtes là. Et moi ... Moi, je ne saurai être encore une fois que cet oiseau de mauvais augure. Ils arrivent. Qui, pensez-vous peut-être. C'est un troupeau, aussi formidable qu'abominable, qui prend les directions de ces terres. Il sème, à son passage, maladie et chaos. Personne ne sait vraiment quel est leur mal, mais le problème semble sérieux. Maintenant, regardez-vous. Vous n'êtes plus nombreux, vous n'espérez peut-être plus ... Ce n'est pas une bataille que je vous demande. Je ne vous exhorte pas à monter en ligne pour affronter cet étrange ennemi, non. Je vous laisse seulement le choix. Le choix de partir, de vous échapper ou de vous évader et de découvrir le monde. Ou le choix de rester. Personne ne sera jugé et tous, vous continuerez d'appartenir à cette famille démunie de tout ou presque. Je n'ai rien à vous offrir. Je ne peux vous promettre des lendemains meilleurs, une paix durable ou un renouveau de nos générations qui s'égrènent et se perdent. Je n'ai pas de rêve à vous vendre, seulement cette boue et ces terres désolées qui sont les nôtres. Si vous partez et que vous découvrez des terres plus clémentes, si vous rencontrez des âmes plus belles que jamais et que vous ne voulez les quitter, restez. Restez là-bas, ne revenez pas pour remplir un quelconque devoir moral. Je sais le sang et les larmes que je vous aurai coûté, je sais le goût ferreux que je laisserai dans vos bouches, l'âpre souvenir qui restera dans vos mémoires. Je vous voulais mes Amis, j'aurai été votre bourreau. Pourtant, je ne cherche pas à m'excuser : j'ai toujours agit dans l'intérêt du clan, sous-estimant peut-être l'intérêt d'être vivant qu'était le nôtre. Alors désormais, choisissez. Restez ici et nous nous croiserons encore. Partez et vivez, pansez enfin vos plaies, mes chers amis, et ne revenez que si c'est ce à quoi vos cœurs valeureux et foncièrement bons vous appellent. Nous saurons respecter ce choix, mes Amis. »
Grave. Interdit. Triste ? | |
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