Les voies du destin. [Legolas]

Cette histoire de dieu des chats intéressa Legolas. Ainsi, le soleil était considéré comme le dieu protecteur des chats? Le jeune étalon aimait beaucoup apprendre de nouvelles choses: il voulait donc en connaitre plus sur cette histoire de dieu-soleil. Alors que le chat allait voir Ondée pour qu'il le porte, Legolas déclara vouloir en connaitre plus sur cette histoire de dieu.

« J'aimerais beaucoup en apprendre plus sur cette.. religion, si on peut appeler ça ainsi. Votre histoire de Dieu-soleil m'intrigue beaucoup. Mais si vous le voulez bien, vous pourriez nous la raconter lorsque nous serons à la plage, comme proposer par Jasmina. J'ai besoin de me dégourdir pour le moment. »

Sur ce, il sourit au chat. Ensuite, il se tourna vers Jasmina. Il était prêt à partir.

« Je suis prêt. Qui veut dire le départ de la course? Ondée? Comme tu portes Alinea sur ton dos? »

Ondée sourit et secoua la tête à l'interjection de Legolas. Elle se leva et étira chacun de ses muscles, prête à courir. Elle reprit la parole:

''Je ne vais pas porter Alinea sur mon dos mais par la peau du cou, comme un petit. Du coup, je na vais pas courir à votre vitesse. Je vais donner le départ.''

Jasmina piaffa de nouveau et se prépara à partir vers la plage des tempêtes. Elle regarda Ondée qui s'assit sur une roche. Celle-ci prit une voix forte et cria:

''Prêts? 3,2,1.....Partez!''

Jasmina partit au moment où Ondée jeta la dernière syllabe du mot ''Partez'' dans les airs. Elle ne prit pas le galop mais son amble, plus rassemblé que celui des islandais. Cette allure, elle le savait était moins rapide que le galop mais plus endurante.

Ondée, s'approchant d'Alinea après le départ de Jasmina, elle le saisit par la peau du cou et s'élança à sa suite, espérant rattraper son amie ou Legolas.

Le départ fut donné par Ondée, comme elle allait porter Alinea par la peau du coup, comme un jeune chaton. L'Once alla s'asseoir sur une roche et donna le départ. Lorsque laq dernière syllabe du ''partez'' fut prononcée, Legolas s'élança à l'avant au galop. Il faisait de longues foulées, couvrant ainsi une plus grande distance. Comme il était endurant, il pouvait maintenanir un bon moment cette allure. Lorsqu'il vit Jasmina partir à l'amble, il fut surpris, et eu une foulée plus courte. La jument avait un amble plus rassemblé que la normale. L'étalon se reprit et continua sa course. Il dépassa la jument, comme son allure était plus lente que celle de l'étalon. Le vent fouettant dans sa crinière revigora le jeune étalon crème. Le sable mou revolait derrière lui. Le cheval appréciait se moment de liberté. Il piqua un petit sprint, puis ralenti un peu l'allure dans un galop plus lent, afin d'être plus endurant. La plage n'était plus très loin: l'étalon commençait déjà à voir le bout de la crique. Déjà, une légère odeur saline entrait dans la crique. L'endroit devait être magnifique. Legolas avait hâte d'y être, et accéléra donc un peu plus. Il ne lui restait plus beaucoup de mètres à parcourir de toute façon.

Jasmina amblait sur le sol mou du défilé, ses sabots s'enfonçaient à peine dans le sable, elle semblait voler. Lorsque Legolas la dépassa au galop, elle sourit.
*Si tu veux jouer à ça, d'accord!*
Elle bondit dans les airs et lorsqu'elle se réceptionna, elle prit le galop. Elle piqua un sprint et rejoignit Legolas alors qu'il terminait le sien. Joyeuse, peut-être même moqueuse, elle lui adressa un clin d’œil et garda la même vitesse, elle écoutait le vent souffler à son oreille. Ce vent qui lui apportait l'odeur de la mer, cette odeur salée, si bonne pour elle, cette odeur et cet iode. Sur son encolure, sa crinière battait l'air en ondulant, brillant de son éclat argenté avec une pointe de dorée offerte par les lueurs du lever de soleil. Elle refit un petit sprint et dépassa Legolas. La fin du défilé n'était plus très loin. Forçant encore un peu son allure, elle déboucha sur la plage au grand galop, faisant voler le sable autour d'elle. Elle fonça droit sur l'eau et avança dans la mer afin que l'eau forme une bande glacée autour de ses paturons.

Ondée suivait tant bien que mal les autres. Ce chat pesait bien lourd dans sa gueule. Elle déboucha bien après Jasmina sur la plage et posa Alinea sur le sol avant de se précipiter pour se rouler dans le sable avec un ronronnement de contentement.

La mer était calme, le lever de soleil se reflétait sur l'eau paisible. Dans le murmure du ressac, Ondée et Jasmina étaient prêtes à écouter l'histoire du dieu d'Alinea...

La jument rattrapa Legolas alors qu'il terminait son sprint. Au passage, elle lui adressa un clin d'oeil. Le jeune étalon galopa plus vite pour suivre la jument. Il régla son allure à la sienne, et il débouchèrent finalement sur la plage des tempêtes. Jasmina fonça droit sur l'eau. Le cheval crème, lui, ralenti l'allure, jusqu'à l'arrêt. Il respira une bonne bouffée d'air marin, et admira le soleil levant qui se reflétait sur la mer calme. Sous la lumière des rayons orangés du lever du soleil, la robe de l'étalon prenait de nouveaux reflets.

Maintenant dégourdi, Legolas observait avec amusement l'Once qui arrivait, le chat dans sa gueule. Ondée déposa Alinea sur le sable, puis se précipita dans le sable fin et s'y roula en ronronnant.

Avant d'aller écouter l'histoire du Dieu Soleil, Legolas alla tremper un peu ses membres dans l'eau froide et salée, troublant ainsi pour un instant la mer paisible. Enfin, il retourna sur le rivage et s'approcha d'Alinea, prêt à écouter avec attention son histoire de Dieu.

Alinea commença par aller se tremper les pattes dans l'eau, puis se rapprocha lentement des deux chevaux et de l'once, conscient qu'il devait leur raconter l'histoire de son Dieu. Il s'étira, se secoua, puis entama son récit :

"Cette histoire prend racine dans des temps très, très anciens. En ce temps là, les chats de mon peuple étaient des êtres assez bizarres, et ils étaient païens, c'est à dire qu'ils adoraient des objets de la nature, des pierres par exemple. Et puis un jour, un chatte d'un clan voisin tomba gestante d'un animal dont le père n'était autre qu'un loup... Tous les chats de son clan la chassèrent pour cause d'infidélité, donc elle dû chercher un nouveau clan...."

Le chat fit une pause. Il paraissait gêné de devoir raconter cette histoire, mais il reprit :

"Elle erra longtemps dans les forêts autour de son ancien lieu de vie, mais tous les clans qu'elle trouvait la rejetaient... C'est alors que, errant dans une vaste prairie, elle rencontra un chat fort élégant, qui lui demanda ce qu'elle faisait sur son terrain de chasse. Il commença par montrer des signes d'agressivité, puis se montra assez docile, presque accueillant. Cela étonnait la chatte, car tout chat qui surprenait un autre chat ou même une chatte sur son territoire de chasse, il se devait de la chasser ou de la tuer, mais celui-ci ne le fit pas. Il lui demanda ce qu'elle faisait là, et elle lui dit qu'elle avait été chassée de son clan car elle attendait un chaton dont le père était un chien. Il lui dit de la suivre. Ce chat deviendra plus tard mon "grand-père adoptif". Il veilla sur ma grand mère jusqu'à la naissance de mon père. Ce jour là, il reçut une voix venant du ciel qui disait :

"Ton fils, tu le nommera Kerloa, et tu le tueras à la naissance de son fils, que tu nommeras Alinea. Si tu ne fais pas cela, tu mourras!"

Le chat marqua une pause, mais garda les yeux baissés comme il l'avait fait depuis le début de son récit. Il pensa : *Je n'aurais jamais dû leur parler de cette histoire.... Mince!* Il reprit :
"Kerloa eut un fils, qu'il ne put connaître, car mon grand-père le tua avant. Ce chat se nomma Alinea. Cette naissance s'est passée il y a maintenant près de quatre cents ans. A l'âge de dix ans, je reçus un appel, qui me disait de quitter mon clan et de proclamer la "nouvelle". Je devais dire à tout le monde qu'il n'existe qu'un seul Dieu, qui se nomme "Prodige-de-La-Nature". C'est depuis ce jour que je crois en ce dieu. Voilà, vous savez tout."

[Si on arrêtait ce Rp pour le continuer ailleurs?]

Ondée écoutait l'histoire d'Alinea, assise, la tête penchée sur le côté. Petit à petit, un sourire naquit sur ses babines pour grandir peu à peu. A la fin de l'histoire, un immense sourire éclairait le visage de la panthère. D'une voix amusée où elle ne cherchait pas à masquer l'ironie qui habitait ses paroles, elle demanda:

"Oh, si je comprends bien, tu es immortel, tu es fils d'un hybride entre un canidé et un félin, et tu es un dieu. Tu te sens bien Alinea? Parce que là, j'ai l'impression que ton cerveau s'est arrêté! Franchement, tu croyais que j'allais te croire? Arrête de te moquer de moi, cela ne marche pas!"

Debout aux côtés de son amie, Jasmina souriait. Après avoir attendu la fin de la tirade de cette dernière, elle reprit la parole, d'une voix calme où l'amusement et la moquerie dansaient dans ses mots:

Non, vraiment Alinea, te sens-tu bien? N'as-tu pas ingéré quelque être pourri?"

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