Je ne vis que pour ça [PV_Arpango]

"Elles avancent ; le jour recule.
Elles vont dans le crépuscule,
D'un mouvement glissant et lent.
Elles s'assemblent, elles s'appellent,
Se cherchent sans bruit,
Et toutes ensemble,
De leurs petites ailes,
Font la grande nuit."

Ainsi, cette éprouvante journée touchait à sa fin, et déjà, l'accablante chaleur qui s'était faite ressentir se dissipait, laissant place à la fraîcheur nocturne. Au sommet du volcan, il devenait possible de voir la ligne d'horizon, qui à cette heure était une ceinture de feu. En effet, bientît, l'heure du Crépuscule sonnerait, et les timides oranges qui naissaient dès à présent seraient vigoureux et flamboyants. Le versan du volcan se nimbait d'une couleur bronze, alors que se prélassant encore sous les rayons d'un soleil qui n'en finissait plus de tomber. Tout semblait beau, quelques oiseaux volaient, vire-voltant dans les courants d'air chaud, plongeant soudainement pour repartir après avoir effleuré le sol recouvert d'herbe. Toutes les terres du crépuscule semblaient chanter une mélodie commune, une mélodie légère et entraînante, qui ne laissait pas son oreille insensible. Tout, ici, l'appelait; comme hier et avant-hier, comme la semaine, le mois, l'année passés. Ces terres là, il les connaissait comme sa poche, et pour cause, il était né ici, fils d'un étalon fort et fier, à l'élégante robe dapple. Mais quel mépris éprouvait-il envers cet étalon, ce "guerrier"! Et dire que Zénith était revenu, dire qu'il avait foulé de son pied les terres adorées du Crépuscule! Non, jamais son fils ne le laisserait toucher à ce territoire qu'il chérissait tant!

Alors seulement, la haute silhouette de l'animal apparût. Tout en étant grand, Zanzibar était d'une redoutable finesse, ce qui trahissait son tout-récent passage à l'âge adulte. Il était jeune, mais déjà beau comme un soleil. Sa robe alezane semblait être faite de flammes, si bien que chaque soir, quand le Crépuscule venait, son manteau divin s'embrasait, luisant tout comme les points d'or qui pailletaient son reagrd intelligent et noisette. Certes, il n'avait pas totalement fini de sculpter son corps, mais on apercevait déjà les muscles saillants qui se bandaient à chacune de ses amples foulées. Le fils du Crépuscule s'avançait, lancé dans un trot cadencé, la tête haute, l'allure légère. Il était ici chez lui, et personne ne parviendrait jamais à l'en faire douter, tout comme à l'en déloger. S'il ne vivait pas pour lui, il s'était donné à son clan tout entier. Il mangeait Crépuscule, il combattait Crépuscule, il veillait Crépuscule, il dormait Crépuscule, et son désir le plus cher était de mourir Crépuscule, dignement. Il avait toujours été, dès sa plus tendre enfance, hanté par des rêves fous mais enchanteurs.

Et voilà que l'occasion se présentait à lui. Arpango avait pris la tête du clan, et il prêchait une doctrine, surnomée culte de Gaïa. Il avait eu la ruse de s'imposer en chef, alors que le clan s'était retrouvé affaibli par la haute trahison de l'ancien chef, Dancing Flame, dont l'étalon alezan avait été le Second. Une période de décadence et de honteuses lâchetés avait frappé son clan chéri, et voilà que l'idée d'en prendre la tête avait fleuri en lui. Il avait des projets, ce jeune, pour son clan de toujours. S'il n'avait pas l'expérience, il avait la jeunesse, l'intelligence et, surtout, l'envie. Zanzibar souhaitait que partout, le nom de son Clan résonne comme le cri des trompettes, il ne désirait qu'une chose: redorer le blason de son clan adoré.

Jamais il n'avait eu l'intention de mener le Clan du Crépuscule. Oh, sa troupe de Fidèles lui suffisait bien, et comment se consacrer à ses croyances et à leurs tenants et aboutissants, si il devait également jouer le jeu de la politique ? Mais ce Clan, qui semblait par sa neutralité garantir un équilibre aujourd'hui bien fragile, était en perdition, et Arpango avait préféré en prendre la tête, en prendre les rênes, plutôt que de laisser un des chefs le mener. Car alors, ce serait la fin...les chevaux avaient été heureux de sentir qu'une main ferme les dirigeait de nouveau, vers un but défini, mais l'alezan n'avait jamais caché qu'il laisserait le commandement à qui se proposerait comme chef.
Et nul n'était venu !

Mais cela changeait, changerait. De retour, un jeune étalon alezan, à la robe plus rouge et ardente que la sienne, semblait une réincarnation du Fou, Hell Demon, et dans ses veines coulait le sang d'un chef d'antan. Zanzibar, tel était le nom du jeune cheval, le jeune prince exilé, revenu, à l'instar de Shiki et de son exil volontaire, et prêt désormais à prendre la tête de sa tribu. Arpango s'autorisa un sourire. Vieux chefs et clans sclérosés, tremblez, car voici les jeunes, un sang nouveau, caracolants, et prêts à reprendre les rênes de leur avenir ! Oh, il ne déplairait pas à l'étalon de voir de jeunes esprits contrebalancer les vieilles haines...car Shiki, Zanzibar incarnaient le même espoir, la même génération, celle de jeunes qui n'avaient connu ni CannonBall ni Sable Noir, ni même la grande scission entre les deux frères. Des jeunes qui s'étaient formés au loin et qui, peut-être, sauraient insuffler un nouvel élan aux clans...

En attendant, le chef des Fidèles parvint près de Zanzibar et sourit au jeune chef. Il n'était pas vieux et encore fin, comme sont les jeunes mâles. Il allait forcir et se muscler, s'épaissir, car on devinait chez lui la charpente puissante qu'ont certains chevaux à l'âge adulte ; probablement serait-il plus solide qu'élancé, plus cheval de selle que pur-sang. En attendant, il respirait la royauté et l'envie de reprendre en main les lendemains de son Clan, et Arpango sourit. Il accéléra pour se caler à l'allure du jeune animal, arqua l'encolure en une rapide salutation et s'adressa à lui comme à un égal :

« Bonjour, Zanzibar. Pardonne-moi de ne pas m'embarrasser de ces révérences et autres courbettes qui semblent être une culture par chez vous, mais on m'a appris à préférer l'efficacité au protocole et de toute manière, le respect que je te porte n'a pas besoin de ronds de jambes pour être entériné. Tu as été absent longtemps et te revoilà, et entre temps, j'ai tenu les rênes du Clan après le départ de Dancing Flame. Mais je n'ai aucun intérêt au pouvoir. Que comptes-tu faire aujourd'hui, Zanzibar ? »

[ça c'est du Arpango, droit au but =) tu en es où avec l'autre candidat? ]

Le jeune étalon alezan avait compris l'enjeu de cette étrange période, où les règles mutaient, où les alliances se reformaient. Wild Horses entrait dans une période de révolution, comme un second souffle, de nouvelles idées pour refaire un monde, un univers neuf qui serait rénové par de jeunes architectes ambitieux et, espérons-le, talentueux. Quel ciment utiliseraient-ils pour sceller les briques de ce royaume? Les frontières, seraient-elles haine et virulence, ou amitié et tolérance? Ce choix n'appartenait plus qu'à eux, jeune génération pleine de vigueur et de force, jeune génération qui ne tendait qu'à découvrir les joies et les affres du pouvoir. Qui, de toute sa vie, qui n'avait jamais rêvé de posséder des troupes de guerriers prêtes à mourir pour lui? Qui n'avait jamais voulu rendre à une famille ce que cette dernière lui avait apporté? Zanzibar était bien jeune, mais pourtant, il voulait essayer, il voulait s'échiner à bâtir ce nouveau jour, aux côtés de ces animaux plein de vie qui ne demandaient qu'à découvrir de nouveau. Bien sûr, il pensait à Shiki, ce jeune roi qui possédait les sangs les plus connus, les plus forts comme les plus réfléchis. Il savait bien que le jeune étalon serait un pillier de ce monde qui faisait peau neuve, tout en gardant les conseils avisés des anciens. Mais ce dont le fils de Zénith était également sûr, c'était qu'une nouvelle vague de Shikaku était ici, et qu'elle semblait bien plus haineuse que les aînés. Il y avait notamment Vif-Argent, jeune étalon qui ressemblait par beaucoup à Black Hole, et Bliss, la fille de ce dernier. Ces deux êtres étaient jeunes, mais déjà leur corps était fait de muscles solides, et l'on disait que leur mental était de fer. Qui pouvait prévoir s'ils ne seraient pas enrôler par les Shiaku, afin de s'emparer de ces terres fragiles puisqu'en plein changement?

Alors seulement l'alezan vit la silhouette d'Arpango, qui n'eut que deux foulées à faire pour être tout à fait à sa hauteur. Le salut de ce dernier eut comme réponse un signe de tête, respectueux bien qu'amical. D'entrée, Zanzibar eut la satisfaction d'être considéré par le Chef des Fidèles comme un égal, et cela ne pouvait que le rendre un peu plus sûr de lui quant à ses projets. Les paroles de l'aîné arrachèrent à l'étalon de flammes une foulée désiquilibrée. Quelle franchise que celle de l'étalon! Amusé, le jeune animal parvint à sourire, alors que ses yeux noisettes pailletés d'or brillaient d'une admiration sincère. Il décida de faire de même, d'aller droit au but, tout en étant le plus sincère possible.

"Bonjour Arpango. Ta sincérité me suffit amplement, et je n'ai nul droit de t'imposer quelques saluts. Aussi, je désire te remercier d'entrée pour l'intérêt que tu me portes, et te dire que je te remercie d'avoir tenu ce clan, alors qu'il n'y avait personne pour le diriger. Je suis revenu de cet étrange exil, du pays des ombres, avec la conviction sincère que ce Clan doit regagner tout l'éclat de son nom. Aujourd'hui dis-tu, aujourd'hui, je voudrais avoir assez de pouvoir, assez d'importance et diriger ce clan, le conduire vers des chemins qui assureront sa protection, et, s'il le faut, le dresser contre d'autres familles. Hell Demon l'a créé, il le voulait neutre, et jusqu'à aujourd'hui, il l'était. Mais les temps changent, et les chefs aussi. Avec toute l'honnêteté du monde, j'aimerai devenir Chef."

Zanzibar posa de nouveau son regard dans celui d'Arpango, alors qu'il avait regardé l'horizon tout en parlant. Son sang bouillonnait dans ses veines. Il savait que l'issue de cette discussion changerait sa vie, quelle qu'en soit la sentence.

[On avait convenu que je passais Chef et elle Lieutenant! Wink

]

Il n'avait pas encore énormément d'expérience, cela se sentait à sa surprise, lorsqu'Arpango avait directement abordé le sujet qui les intéressait tous deux. Zanzibar avait sûrement appris avant tout les règles et les coutumes, si rassurantes quand on se réfugie derrière elles pour négocier, sans franchise abrupte, ou dangereuse. Mais ici, ils n'étaient pas deux chefs ennemis. Ils n'étaient pas des adversaires, et pour ce qui les amenait là, ils n'avaient ni l'un, ni l'autre de temps à perdre. Alors, autant passer sur les convenances...en tous cas, Arpango admira la rapidité avec laquelle Zanzibar avait repris pied et s'était adapté à cette nouvelle façon de s'entretenir. Le jeune était réactif et savait évoluer sans s'accrocher à des schémas mentaux. Bien, un bon point pour lui...c'était peut-être bien pourquoi Arpango aimait les jeunes chefs. Ils étaient vifs, réactifs et s'adaptaient aisément. Les interlocuteurs parfaits dans un monde en mutation.
Zanzibar lui parla sans le regarder, et Arpango laissa aussi son regard courir en l'écoutant. Le jeune étalon parlait de son exil, le rassurait. Qu'il ne lui en veuille pas était déjà une bonne chose, et une preuve de sagesse...d'aucuns auraient pu l'accuser d'avoir voulu remplacer le chef légitime. Mais Arpango n'avait pris la direction du Clan que parce que c'était là la seule solution, l'autre option, cela, ou sa disparition. Et que le Crépuscule disparaisse était un facteur d'instabilité.
Zanzibar voulait prendre parti, et Arpango hocha la tête:

"Que tu prennes parti peut, tu en es sans doutes conscient, causer de graves remous, peut être conduire à une guerre ouverte. Je suppose que tu y as déjà pensé, je ne t'apprends rien...mais je suis d'accord avec toi. De par son statut quo, ce Clan est pour l'instant un groupuscule, inférieur en nombre à chacune des deux alliances, et entre peu à peu dans l'ombre. Car une tribu neutre est une tribu avec laquelle on n'a pas à compter...
Mais si tu veux que le Clan regagne ses lettres de gloire, si tu veux qu'il puisse assurer sa propre protection et être respecté par les autres familles alors, tu as raison, quoiqu'on puisse dire du combat, il te faut prendre parti. Pour sortir de l'ombre, et aujourd'hui, pour assurer à la fois la sauvegarde et la puissance du Clan, il ne peut plus être neutre. Ce Clan doit devenir auto-suffisant."

Arpango fit face au jeune cheval, à son tour, et sonda son regard. Zanzibar était décidé, et le fixait avec franchise. Il semblait nerveux, mais c'était bien normal, au vu de l'importance de cette confrontation, et de l'importance de son issue! L'étalon prit une grande inspiration. Pouvait-il être sûr de ce cheval? Il le pensait. Mais il n'en était pas moins conscient de la portée de l'acte qu'il s'apprêtait à accomplir...remettre, ou ne pas remettre le Clan à ce jeune cheval changerait l'histoire. Deviendrait-il un guerrier sanguinaire, un tyran, ou la simple prise de parti de ce Clan serait-elle un facteur de paix?
Le chef des Fidèles arqua l'encolure et planta son regard dans celui de son interlocuteur. Puis il hocha la tête:

"...Ton Clan, Zanzibar. J'accède volontiers à ta demande, c'est ta tribu désormais."

Il recula d'un pas, inclina l'encolure:

"Tous mes respects au nouveau chef du Clan du Crépuscule."

[l'autre couleur atomisait les yeux ^-^']

D'entrée, Arpango l'avait bousculé, sautant les habituelles étapes de salutations, les phrases de convenance qui invitaient à entrer dans le vif du sujet. Surpris, l'étalon de flammes avait pourtant vite immité son aîné, puisque l'époque semblait s'y prêter. Zanzibar était encore bien jeune, et il ne le savait que trop bien, mais il était d'autan plus déterminé à prouver qu'il pouvait s'en sortir, il voulait que tous sachent que jamais il ne laisserait disparaître son clan. Aussi, il appréciait l'esprit vif d'Arpango qu'il ne blâmait ni n'accusait. Sans le chef des Fidèles, le Crépuscule aurait tout simplement dépéri, et il n'en resterait plus rien à cette heure. Mais voilà: le clan avait survécu, encore une fois, et même s'il marchait avec des béquilles, il marchait encore. Certes, le clan du Vent demeurait dans l'ombre des autres, en marge aussi des différents groupes existants.
Zanzibar, alors qu'il continuait de galoper aux côtés d'Arpango, tout en l'écoutant respectueusement, réfléchissait aux potentielles alliances qui se proposaient à lui. La Coalition du Nord était sans aucun doute celle qui incarnait le mieux le changement, puisque Shiki occuperait une place importante. Fallait-il s'allier à ce côté, alors que l'Axe du Sud semblait attacher aux racines?

"Mais comment être sûr de faire le bon choix? Nos membres ne cherchent pas à fuir les coups, je dirai même qu'ils sont, pour la plupart, des combattants. Mais se rallier à la Coalition du Nord ne créerait pas un trop grand changement? Shiki va bientôt prendre la tête du royaume des Glaces, et Black n'évolue que trop bien avec son temps. Ne risque-t-on pas un trop grand déséquilibre? Et vous, groupes fermés; où irez-vous? Toutes les frontières vous seront-elles toujours ouvertes? Je suis bien conscient de ce qui se prépare, et le Crépuscule a un choix à faire. Quel côté pourrons-nous le mieux aider, quel côté nous aidera le mieux? L'Ombre et la Glace sont ensemble depuis bien longtemps, depuis toujours même, et ils se suffisent. L'Axe du Sud est plus ouvert je pense, il serait moins rétiscent à notre entrée. Comment se décider?"

Alors qu'il avait commencé à s'adresser à l'étalon, sa voix s'était peu à peu perdue, devenant plus réflexion faite à voix haute que véritable question. Le dilemme était de taille, mais Zanzibar se sentait prêt à enmener son clan vers les Alliés, et à le dresser contre ceux qui deviendraient donc les Ennemis. C'est alors qu'Arpango stoppa leur course, et, après un temps de réflexion, changea l'histoire. Le jeune étalon en eut le souffle coupé, mais il trouva assez d'air pour lui répondre, d'une voix rauque:

"Je te remercie de la confiance que tu me voues, et sache que tu resteras pour moi, à jamais, un animal honnorable et droit."

Alors qu'il voyait qu'Arpangoinclinait son encolure, il poussa son épaule de son nez, pour lui dire de se redresser, et s'inclina alors devant le chef des Fidèles.

"Le Crépuscule tirera son salut grâce à toi, et jamais ton nom de Fidèle ne s'effacera de son Histoire."

Zanzibar réfléchissait à haute voix sur quel allié choisir, pour restaurer la puissance de son Clan, et Arpango ne put s'empêcher de faire écho à ses réflexions en envisageant un point que le jeune cheval n'avait pas abordé:

"N'oublie pas aussi que ces deux groupes défendent des idéologies assez opposées...Là où un clan comme celui du Soleil est un clan uni, soudé, en toutes occasions et pas seulement dans la guerre, Black et Stelmaria semblent viser plutôt à l'indépendance. Bien que les rudes terres de Glace obligent le clan du même nom à l'entraide, le Clan de l'Ombre, lui, est composé de solitaires, en somme! Ils n'ont en commun qu'un territoire, et la soumission à leur chef au combat ainsi qu'en tout ce qui concerne leur vie politique...Black livre bien plus ses sujets à eux-mêmes que ne le fait Sun Star. En combattant pour un bord, tu combattras aussi pour une idéologie qui s'appliquera en cas de victoire...n'oublie pas cela. Malgré tout, la première priorité reste tout de même la remise en forme du Clan. Le Clan du Crépuscule aura le luxe de s'offrir et se choisir une vraie ligne de conduite quand il sera redevenu un Clan qui compte..."

Il s'ébroua et reprit:

"Les Fidèles sont de tous les Clans, quoiqu'ils soient moins présents dans ceux du Nord. Cela parce que leurs chevaux sont plus indépendants...et Black comme Stelmaria ne prônent pas la même tolérance que Sun Star. Je ne pense pas qu'ils ouvriront leurs frontières aux Fidèles, ou ils le feront un court laps de temps. Ils se méfient de nous et surtout, s'ils ne sont pas des chefs agissant dans la vie de leurs subordonnés, ils exigent néamoins la mainmise et la pleine jouissance des terres de leurs Clans.
L'ancien maître du Crépuscule était le fils de Black, et ce dernier ne sera cependant peut-être pas hostile à une alliance...Si je puis me permettre de te donner un conseil, prends contact avec chacune des deux alliances, présente toi comme chef, ne leur en dis pas trop sur tes opinions mais apprends en plus sur eux, et forge toi une opinion. N'arrive pas avec une opinion pré-établie. Attends de les avoir vus et connus, attends d'avoir visité leurs terres, et de leur avoir parlé."

Et Zanzibar s'inclina devant lui. Le coeur d'Arpango se gonfla de fierté, à voir ainsi son autorité d'alors reconnue, et surtout, de voir que son rôle à la tête du Crépuscule n'avait pas été désavoué, ni reproché, par le nouveau jeune chef. En tant que Fidèle, il n'avait pas de chef ni de Clan, gérer son troupeau lui allait bien, mais il n'en était pas moins sensible aux compliments, ayant fait tout ce qu'il avait pu faire pour maintenir hors de l'eau ce clan en sursis. C'était une question d'équilibre...

"Je l'ai aidé à survivre. Mais c'est toi qui lui redonneras ses lettres de noblesse, car à ma différence, tu es né ici. Ce sont tes terres et tu as grandi selon leurs usages; tu les connais, et tu en connais les habitants. Tu sauras y tailler une place pour ton Clan.
Mais les Fidèles, et moi en tête, te remercient de l'honneur que tu nous fais là."

[j'ai une idée d'event, je t'explique par MP!!]

[Ok, du coup, event et je propose qu'on clotûre ce RP ici, et on pourra les faire se retrouver à la rentrée, qu'en penses-tu?]

EDIT Cham': Parfaitement d'accord! Tu édites ce message pour conclure, et je conclus à ta suite?