Le soleil effleure les persils [Privé Cirius]

Je n'en peux plus. Mon coeur tambourine dans ma poitrine, tel une musique infernale et incessante, la musique de l'enfer, démoniaque, la musique de Satan. le feu brûle mon âme, la déchire, la transforme en cendres noires et fumantes. J'ai mal, si mal. Cette douleur horripilante qui transperce mon esprit sans chasteté, comme une vague de lave en ébullition recouvrant mon corps presque éteint. Dans mon cerveau où se mêlent toutes mes pensées règne une rage intense, dévastatrice et sans limite.

Elle était là. Belle jument d'un blanc pur, fantôme de la nuit, ombre du soleil d'or, silhouette gracieuse et légère, veillant sur le monde de ses yeux d'un bleu profond, somptueux, mais aujourd'hui si déchirants.

Mon pelage sombre pue la mort, le sang du lapin que je venais de massacrer, pauvre animal mort pour s'être trouvé sur mon passage. Je devient fou. Je suis déjà fou.

Elle était bien là, dansant avec la nuit, seule. J'aurais dû courir vers elle, l'étreindre de tout mon corps, cependant, la voir me rappelle sans cesse cette danse horripilante.

Je galope à travers la nuit, puis je sens une odeur. Elle. La joie m'immerge à me tuer, je galope vers cette senteur si agréable, avant de les apercevoir, tous deux, dansant dans la nuit, l'air heureux, comme si rien d'autre au monde ne leur importait, rien que cette danse qui m'a paru si horriblement sensuelle. La rage me parvient alors, transperçant mon corps entier, me brûlant, m'immolant de colère. Je l'aurait tué, cet étalon, massacré dans ses plus atroces souffrances, transformé en chair fumante et sanglante en riant. Seulement je ne fais rien de tout cela. Non, je galope, mon coeur emplit d'une rage éternelle, sans fin, sans issue.

Et aujourd'hui je me retrouve ici, devant elle, tiraillé entre la rage, la jalousie, et ... l'amour.

[Idée... Excuse moi, j'ai pas pu me retenir ^^ Elle est si triste que... CHUT !!]

Lui. Enfin il se tient devant lui, cet étalon noir qu'elle à tant attendu. Et quand il s'arrête juste devant elle, ses larmes arrêtent de couler. Elle soulève la tête, et ses yeux se plongent dans ceux de l'étalon. Elle oublie tout, Méthadone et sa danse, Slayer, sauf lui, lui et son amour. Leur amour. Dansante, elle vient se coller à lui, s'emplissant de son odeur, sentant cette odeur qui ne lui ressemble pas. Alors elle compris. Mais les mots ne lui vient pas, elle se tient juste à se blottir contre lui, et à attendre. Son sang ne fit qu'un tour, et n'y tenant plus, elle se place face à lui, prête à tout pour lui prouver son éternel amour. Ses yeux plongés dans ceux de l'étalon, elle murmure, à lui, au vent, à la lune. Elle murmure ses mots, ses doux mots qu'elle espère qu'il n'a pas oublier. Je t'aime. Ses yeux s’emplirent de nouveau de larmes, larmes de tristesse, de désolation. Elle à changer, grâce à lui. Le sang la tient toujours, mais de moins en moins. Et maintenant qu’ils se sont retrouvés, après tant de temps d’absence, il s’est juste mis devant elle, sans rien dire.

-Désolé, de tout mon cœur désolé. J’étais… J’étais tellement… Tellement déspérée que seul cette danse m’a permis de vivre. Sans cette danse, je ne serai plus devant toi, je serai… Au fin fond du pays de la mort, à me morfondre de cette trop longue absence qui m’a tuée. Et celle qui se tient devant toi, Cirius, c’est celle qui t’es dévouée cœur et âme, qui t’aime et qui est presque éteinte. Il n’y a plus rien en moi, sauf cet amour. Et toi. Toi et toi seul, Méthadone est juste… Un remède. Un remède à ma tristesse. Je savais que tu étais là, je l’avais senti. J’ai demandé à Slayer, et il m’a dit que non. Alors, si triste que j’étais, je me suis abandonnée. Mais je n’ai pas arrêté de penser à toi. Je t’aime, je t’aime plus que tout au monde et plus que ma propre vie. Ma vie, c’est toi. C’est toi celui qui tisse les fils qui me permettent encore de respirer, ceux qui me relient encore à la vie. Et si au bout de deux semaines je serai morte sans Méthadone, c’est juste que rester trop loin de toi me tue ! Mais ça, ça n’a plus n’importance. Ce qui est important, maintenant, c’est que nous sommes là, ensemble. Et que notre amour puisse enfin reprendre son cours.

Ces mots ont filés vers la lune, formant une poésie de tristesse et de désespoir dans son coeur. Comment avait t'elle pu être si bête ? Comment avait t'elle put croire Slayer, jaloux comme il est ? Comment avait t'elle pu danser, rongée par le remord ? Et maintenant, qui la retenait de se jeter tout près de lui, de lui murmure sans fin les mots qu'il faut ? La tristesse. La tristesse d'avoir devant elle un étalon qu'elle aime et qui doute d'elle. Son corps est alors déchirée par une affreuse décharge éclectique, la foudroyant et la brûlant au plus profond de son être. Et cette douleur, elle la sent si fort... Elle aurait pu crier, se rouler par terre.... Elle avait si mal... N'y tenant plus, elle s’effondra par terre. Dans un murmure, elle dit deux derniers mots, avant de sombrer dans un profond coma.

-Pardonne moi...

(ouille. >.< ça va très mal. Heu, tu pourrais répondre au RP sur mon site?)

Haine. Haine profonde, traumatisante, irrationelle. Haine qui le poussa à s'écarter lorsqu'elle vint se coller à lui.
Le feu de douleur incendia son âme lorsqu'elle vint à lui parler de... cet étalon bai. Méthadone. "Méthadone"? Un léger rire cynique lui échappa. Son petit "Méthadone" devait bein être heureux maintenant. Elle était tout à lui. Il lui avait arraché. Son corps opaque se mit à bouillir, ses yeux noisettes injectés de sang. Elle l'aimait. Oh, il se souvenait plus que bien de cette scène qui hantait ses pires cauchemars. Elle, dansant avec cet inconnu, les yeux pétillants, l'air heureux.
Elle serait donc "morte" pour ne pas avoir dansé avec lui? Avec "Méthadone"?
Son corps se mit maintenant à trembler de rage, de fureur. Cet étalon, s'il lavait sous la main... Il se régala à imaginer ce qu'il pourrait faire de lui. Lui arracher les yeux, lui transperçer la chair de ses dents, faire de son corps une mare de sang, rire méchament à la vue de son corps déchiqueté.
La colère lui empêchait de voir ses larme, entendre ses suplications. Jusqu'à ce que son corps lâche. Jusqu'à ce que ses jambes fines se plient sous son poid. A cet instant, tout s'envola. Sa colère. Cette image horrible, horripilante.
Affolé, il colla ses naseaux chauds sur elle.
-Lucky! Lucky réveille toi! Je t'en prie, lève toi!!!

(J'ai perdu le mot de passe XD Et celui de l'adresse mail aussi d'ailleurs XD *Se traîte de tête de linotte* Ouah c'est impressionnant l'inspi que j'ai là... Et ils se remettent ensemble, après, hein ?? )

Trou noir, sans fin. Trou où je sombre sans bruit tandis que cette rage qui hante l'étalon disparaît de ma tête. Plus rien, je ne sais plus rien. Qui suis je, qui est ce ? Où suis je, et surtout... Suis-je morte ? Il fait si noir que je ne me distingue même plus. Rien n'aurait pu me retenir de crier, mais je n'ai plus rien. Je ne sais pas comment faire. Ah, je me sens si bien. Je ne ressens plus rien. Rien. Mais j'ai envie de sortir. De sortir de ce trou. Que quelqu'un vienne, me tende la main, m'aide à sortir, et vite ! Je ne veux pas rester là. Je veux galoper, galoper sans fin sous la lune ! Mais mince... Il n'y a personne. Personne pour écouter mes plaintes, personne pour m'aider. Ni même lui, d'ailleurs. Et encore ! Et t'il là ? Bah, je m'en fiche. Je ne peux plus parler. Plus ressentir. Plus bouger. Juste penser. Penser de rien, de tout. De la situation où je suis. Si ma mémoire revient... Plus de lumière, même de la lune, même des étoiles ! Rien ! Ah... Je suis perdue. Morte. Éteinte. Et rien de pourra me lever. J'ai trop de poids, dans mes jambes, dans ma tête. Une lumière ? NON ! Si je pouvais crier, je criai son nom, à lui ! LUI ! A cause de lui ! Tout est à cause de lui... Lui dont je ne me souviens plus le nom. Et même si c'est mon... Mon... Je ne sais plus. Je ne sais plus rien. Je suis en colère. En colère contre lui. Contre eux. Contre tous. Mais... Des voix. J'entends une voix. Une voix qui supplie. Et la mémoire revient. Je suis Lucky Light. J'ai quatre ans. Je suis une Shikakue. ET JE SUIS VIVANTE !! Il faut m'aider. Me sortir de ce trou, de cet enfer puant la mort. Une odeur enivrante. Et cette voix, je la connais. Cirius. Bah, il n'est plus rien maintenant que je suis enfermée ici. Je VEUX sortir. Tiens, du vent. Il me porte, m'emmène sur la terre ferme. Enfin. Bien. Maintenant, courons. Courons, crions. Crions au monde que je suis révoltée. Que je m'en veux, mais que maintenant, c'est fini. Mais... Il fait toujours noir. Et je suis seule. aussi seule que tout à l'heure. Et mince. Je tape du sabot. Quand cet enfer va t'il enfin finir ?

Lumière. Une lumière la guide, la sort. Et en ouvrant les yeux, la première chose qu'elle pense à faire, c'est se lever. Se lever, frapper. Frapper quelque chose, crier. S'énerver. Une colère intérieure. De l'amour, ça oui, puissant, chaud, agréable. Mais seule la colère résonne dans sa tête. Ses yeux se pose sur l'étalon, et elle les referme. Sans prendre la peine de rien dire, elle se lève, tapant du sabot. Si il ne veux plus d'elle, il ne la reverra plus. Plus, oui ! Car elle sautera du haut d'une falaise, ou se laissera mourir de faim. Si il ne la veux plus, alors personne ne l’aura. Personne. Plus Jamais.

-Tu ne veux plus de moi, hein ? Et bien... Si tu ne veux plus de mon amour, alors personne ne l'aura. Profites de ta vie. Moi, je la quitte. N'oublie pas que je t'aime, et que je t'aimerai aussi là bas.

Elle tourne la tête, et avant de partir, elle sourit. Elle l'aime. Mais si lui ne l'aime plus, alors elle part. Elle se retient de laisser couler une larme, puis se tourne vers lui. Elle rit, profitant de ses derniers instants. Alors, galopant sans soucier de rien, elle danse. Et quand le tonnerre éclate, elle arrête. Face à son destin, elle baisse la tête. Un adieu à la vie, sous cette pluie sanglante. La tête basse, elle se dirige à pas lent vers les falaises. Là bas, elle sera mieux. La Mort pourra enfin s'emparer d'elle. Si jeune, mais sa décision est prise. Une seule chose pourra l'en empêcher. L'Amour. L'Amour de Cirius.

(Juste, LUI, c'est Slayer ^^ C'est de la faute à Slayer, c'est lui qu'a rien dit *.* Elle à rien fait, a part le croire. Et une dernière précision : Elle sautera pas, si il ne fait rien elle ne résistera pas à l'envie de rester tout près de lui. Elle est extrêmement désespérée qu'il la rejette. Faut que l'histoire continue *.* )

(Heuu explique clairement, j'ai pas compris l'histoire avec Slayer.)

Elle ouvre les yeux. Oui, enfin, elle ouvre les yeux! La joie envahit mon âme, la transforme en un feu réchauffant, si apaisant. La queue en panache, je vais vers elle, le coeur tambourinant, l'aide à se relever. Elle s'en va. Pourquoi? Pourquoi dit-elle cela? C'est alors que tout me revient. Ces images horripilantes, cette rage au fond de moi. Je reste sur place, abasourdi. Les flammes regagnent mes membres, mon corps, me submerge tout entier.
Mais qu'a t-elle à la place de la tête?!
D'un coup sec, je tourne la tête vers elle, la colère ravageant mon coeur. Mes puissantes foulées retournent la terre brune lorsque je galope pour aller vers elle. Les oreilles couchées sur mon crâne, je lui barre furieusement la route, la menaçant de mes dents.
-Tu ne vas aller nulle part, que tu le veuilles ou non. Maintenant, explique moi tout. Convainc moi que tout cela n'était qu'un mensonge, une illusion.
Je la regarda d'un air aussi insistant qu'imposant.

Ses yeux se baissent, et laisse couler une larme, unique. Perlant sur sa ganache, elle vient s'écraser sur le sol, coordonnée avec les fines gouttes de pluies. Enfin il comprend. Et enfin elle pourra lui expliquer. Seul problème... La pression à monter d'un cran, et ça, depuis qu'elle à changer, elle ne supporte pas. Elle se sent encore flancher, et à beau se camper, elle sait qu'elle tombera encore. Alors elle fait un effort pour rester debout au moins le temps de lui expliquer. Une torpeur l’envahis, laissant filer les mots sans les entendre.

-J'étais là on nous nous sommes vu pour la première fois, désespérée. Je venais de chasser avec Slayer, quand il est arrivé. Il m'a invité à danser. J'ai hésité, je ne voulais pas te trahir. Et puis je sentais que je n'avais plus de force, plus rien de me tenais à la vie, sauf cette amour que je pensais assez puissant pour tenir le temps de te chercher. Mais non. Je sentais une présence, j'ai demandée à Slayer qui c'était, il m'a dit une biche. Et je l'ai cru ! Je l'ai cru ! Mais qu'elle idiote je fais... Je n'aurai pas. J'aurai du refuser. Mais le désespoir m'a terrassée, alors j'ai acceptée, avant de flancher comme je l'ai fais. Mais c'est du passé ! Nous ne pouvons pas réparer les erreurs du passé. Ne pensons plus à ça, Cirius. Redeviens comme avant, car ce n'est pas celui qui est devant moi que j'aime. Non, c'est le Cirius d'avant. Le digne guerrier du soleil. Et pas cet étalon enragé et noirci par l'odeur du sang.


Elle soupire, fermant les yeux. Un sifflement retentit. Elle pensait que c'est sa tête, qu'encore une fois elle va flancher. Mais non, c'est un serpent, tapi dans l'herbe. Il a sentit la forte odeur de sang, et, enragé lui aussi, il attend. Et quand elle ferme les yeux, cette jument crème, il se jette sur elle, la mordant à l'antérieur marquant son territoire de deux marques rouges. Elle se sent de nouveau flancher, mais se retient, hésitante. Elle ouvre les yeux et remarque ses deux marques rouges.

-Serpent... Attention à toi. Il m'a eu, mais toi il ne t'aura pas.

Elle se dressa devant le reptile, malgré la douleur, se cabrant. Elle s'attaque alors au serpent, le tuant en quelques coup de sabots. Elle faillu tomber quand elle se rattrape sur l'étalon. Résister. Il faut qu'elle résiste à la douleur. C'est une Shikakue, quand même !!

(Tout est dit dans le RP ^^)

(holalalala je met quoi maintenant? :S)

(Bah je sais pas, dit qu'il lui pardonne ou qu'il est triste ou en colère ou j'en sais rien :/ )

(non, mais à propos du serpent)

(Ah... Ben rien, il est mort XD Mais sa piqûre, c'est rien ^^ C'est juste la pression qui la fait vaciller, elle n'est pas blessée. )

Tous ses muscles puissants se crisspèrent sous sa peau. Le regard, pauvren perdu, affolé, il regarda la jument avec l'air d'un poulain effarouché. Epuisé, il baissa la tête et ferma les yeux, abandonnant tous ses sens. Un vide immense le submerga. Que devait-il faire? La pardonner? Il ne la détestait pas. Au contraire. Il l'aimait au plus profond de lui, elle était son âme, elle faisait partie de lui, de son coeur. Chacune de ses larmes, ses sentiments, tout en lui lui appartenait, à elle, belle jument crème. Mais en même temps, quelle rage, immonde, effrayante, saisissante, grandissant en lui telle un incendie ravageur.
C'était une guerre, dans son coeur, dans son espritn dans sa tête, dans son âme. Une guerre entre l'amour et la haine.
Et c'est l'amour qui triomphera.
Dans un élan, l'étalon noir vint se coller sa tête contre sa belle, elle, Lucky Light, celle qui lui avait volé son âme. Puis, luttant contre les larmes, il sortit quelques paroles étranglées.

"Promet moi de rester avec moi pour toujours"

Cirius rattrapa sa larme blanche du bout de ses naseaux. Le supplice était terminé. Plus jamais ils ne se sépareraient de nouveau. Plus jamais.
Le coeur serré, il plongea de nouveau ses yeux noisettes dans les siens, savourant leur onctueuse couleur bleue nuit, plongeant dans un abime insonore et indolore. Si seulement cet instant pouvait durer une éternité. Si seulement ils pouvaient rester là, tous les deux, dans l'infini, seuls entre les arbres, seuls dans la nuit obscure.
Il était redevenu l'ange, et elle le démon, le fantôme de ses nuits, l'ombre qui hantait son coeur depuis toujours. Il l'attendait depuis longtemps, plus fort que jamais, et aujourd'hui, il l'avait trouvé. Il désirait à présent être à elle plus que tout au monde.

"Moi non plus, plus jamais je ne te laisserais seule. Dis toi seulement que je serais à toi pour toujours."

(j'ai un peu écrit n'importe quoi, là ^^')

[Mais non, arrête de dire n'importe quoi... Je ne suis pas mieux que toi. ]