Requiem for a Dream [PV-Renji]

○La Lune était, ce soir, la seule source de lumière qui était susceptible de l'éclairer, de le guider à travers les paysages obscurs, tout en lui autorisant une allure soutenue. Grave et interdit, son corps, artistement découpé dans un des plus durs diamants, filait à travers les hautes herbes sèches de la plaine, amenant avec lui une effroyable aura de chaos et de puissance. Ce fier étalon au corps mat, était-il dieu, démon? Ô, mais quel essence d'apocalypse s'écoulait de ses membres noueux, de ses muscles nerveux... Tout en lui était invitation au combat, aux plaisirs et aux vices. La cruauté, dans ses traits, trouvait un nom, comme l'ardeur et la nocive passion des jeux interdits. Qu'était-il, sinon un spectre qui amenait avec lui la Mort? Puissant, il décocha une ruade, ses crins jais baignés par l'air frais du soir. Et de plus belle, il repartit, ses membres l'arrachant du sol avec légèreté, tandis que son encolure musclée lui servait de balancier, et que ses grands yeux bruns se promenaient sur le paysage qui se brouillait sous l'effet de la vitesse. Qu'il lui était doux de se laisser bercer par toutes ces sensations qui l'assaillaient. Et quel bonheur de sentir tout ces transports de puissance dans son corps d'étalon, ces élans de force qui le faisaient planer bien au-dessus des nuages, qui lui laissaient le loisir de chatouiller le soleil, et de cacher ses chaleureux rayons, pour ne laisser que la crainte et le Crime. Shikaku. Au plus profond de lui, cette lueur de Folie qui s'animait dans son regard, comme une danseuse pâle vêtue d'une robe faite de flammmes.

○Je te hais, Black Hole, jusqu'après les limites d'une haine humaine. Je la pousse à un point qu'il m'est impossible de décrire, tellement j'ai mal, et tellement je t'en veux. Si tu savais comme je souffre à cause de toi! Je ne peux plus savourer les plaisirs d'un galop, sans avoir peur des conséquences pour mes anciennes blessures. Je te tuerai Hole, je te tuerai...

○Lancé en plein galop, un de ses membres se raidit, lui faisant faire une ou deux foulées brusques et durs pour ses membres et son dos, avant qu'il ne parvienne à s'arrêter sans s'écrouler. Un hennissement rauque déchira alors le silence nocturne, et il reprit le pas, furibond et anxieux.

L'étalon noir émit un appel rauque, tout bas. Il ne se cachait plus depuis des semaines. Même lorsqu'il revenait sur les Terres de sa naissance, qu'il détestait u plus au point. Enfin, ce n'était pas vraiment les Terres, qu'il détestait, mais plutôt les habitants. A cette pensée, il frémit, presque d'horreur. Il sentait le regard de Black, partout sur sa chère Plaine d'Orage. Pourtant, il continuait de se mouvoir fièrement. Il n'avait plus peur de revenir. Quelque chose s'était déclenché dans sa tête. Il avait le port plus fier, l'allure plus forte et plus sauvage encore, alors qu'il était puissant et sauvage déjà bien avant. L'arc que dessinait sa massive encolure d'étalon était comme une corde tendue. Il semblait que ses muscles, gonflés jusqu'à l'explosion, étaient des noeuds de fer. Il était solide, avec sa charpente bien organisée et loin de pouvoir paraître ridicule. A cette pensée, il s'autorisa un sourire sûr et franc.

Il prit le pas, ses muscles roulants sous sa robe nuptiale. La Lune lui montrait le chemin. Sur la plaine étale, pour le moment, il ne parvenait à rien voir. Son toupet glissa sur le côté, un instant, laissant entrevoir une marque décolorée, sur le centre de son front. Il y manquait de la peau, arrachée lors d'un combat. Son oeil était encore zébré de la cicatrice de Vent Glacé, tout comme son flanc restait barré d'une estafilade longue. Même si de longues semaines s'étaient écoulés depuis, le combat avec les Shikaku marquait encore les esprits. Lui-même y avait souffert en combattant. Mais il avait eu un appui puissant, à ses côtés.

Black Hole. Tous deux avaient reserré des liens qu'on n'aurait pu jusque soupçonner avant. Ils étaient devenus Frères. D'ailleurs, l'en-tête abîmé de l'arabo-frison ressembalit étrangement à la pelote du Shikaku. Il émit un rire bref. On l'avait déjà comparé au Shikaku, on l'avait déjà critiqué pour avoir mené Hole aux Chefs des Etoiles et du Soleil. On avait dit qu'il avait trahi la confiance de Sun Star et qu'il avait pactisé avec les Loups. Mais il leur avait ri au nez. C'était eux, les naïfs, les traîtres. Jusque la dernière goutte de son sang était fidèle à Sun Star et au Clan du Soleil, son Clan. Il secoua la tête et s'arrêta de nouveau, humant l'air. Il n'y avait nulle trace d'ennemis sur leur territoire. Les muscles de ses épaules semblèrent s'affaisser alors qu'il se détendait. Le cri d'un oiseau-chasseur vola et, majestueux, il se cabra. Les antérieurs laissés droits sous lui, il jeta la tête dans les airs. Puis il retoucha le sol, sans légereté. L'oiseau de proie vint se poser dans ses crins de jais.

Dès le début de leur contact, ils échangèrent une foule d'information. C'est ainsi que le co-dominant su qu'un étalon se trouvait plus loin. Il secoua la tête. Oui, il l'avait remarqué. Alors il prit le trot, allant à la rencontre de l'inconnu. Si c'était un des guerriers de Black, mieux valait se montrer plus que d'avoir l'air d'espionner. Déjà que Black n'apprécierait pas sa présence, alors si en plus il était soupçonné d'espionnage... Pourtant, arrivé à une distance telle qu'il avait été repéré, l'odeur lui assaillit les naseaux. Âcre et sanglante, elle se voulait repoussante. Il ne songea pourtant pas à faire demi-tour. Il était trop fier pour cela. Et puis, les Assassins avaient déjà pris cher. Peut-être ne songerait-il seulement pas à attaquer. Alors Renji sortit de l'ombre, fier, majestueux, dans son aura noble de chef. L'encolure dressée, presque hautain, il toisa le bai, fort beau cheval, mais qui faisait ployer sous ses pieds l'herbe en la tuant. D'une voix suave qu'il voulait froide, il dit, les yeux glacés:

-Tiens, un Shikaku...

○Méthadone Crystal continuait son chemin, avec toujours cette même classe qui le définissait si bien, et qui s'accouplait parfaitement bien avec son corps. Mais le plus impressionnant, dans cette alchimie, était sans aucun doute la rage et la fureur qui se pégnaient sur ses traits sauvages. Tout son corps semblait hurler sa haine, chacun de ses gestes trahissaient une injure, un blasphème, et son regard noir distillait de la fureur sur le paysage qui s'étalait devant lui. Que tout brûle, et qu'il ne reste rien. Paysage vide et morne qui s'étirait sous sa masse furibonde de démon, de chasseur. Il était plus qu'un simple Shikaku, là, coincé entre ciel et terre, il était Roi, Souverain, Empreur... Mais qu'il haïssait toutes ces hiérarchies trop bien formées, tous ces titres couronnées, toutes ces valeurs traîtresses qui faisaient du seprent l'agneau et le pitoyable. Lui était serpent, et pourtant, on le voulait poussière, pathétisme et idiotie... Mais que savaient-ils de lui? Rien, pas même l'ombre de son nom. Il était un fantôme, une ombre, un mensonge, une insulte... Il était la tare de tout un Monde, de tout un peuple, il était le Diable et l'Apocalypse; il était le Mal. Et il savait que tout irait vite, très vite, qu'il n'y aurait le Temps de rien, pour personne; ni pour lui, ni pour eux, ni pour nous. Plus rien, juste le néant et le vide, le désastre et la Mort. Enfin, il pourrait se reposer, goûter à la quiétude, se sentir libéré d'un corps dont il ne voulait plus, d'un corps qui ne lui permettait plus ses plaisirs de combats... Il ne voulait plus de lui, il ne pouvait se supporter ainsi. Tout devenait bien trop dur: qu'était-il, si même un simple galop lui faisait défaut? Plus rien. Sur l'échéquier de la vie, il n'avait plus qu'un choix autre que celui de pion: il fallait qu'il soit Fou. Soit, je serai le Fou qui décapite et qui fait tomber les têtes à couronnes... S'il faut que quelqu'un détruise le Monde, mais que tous s'y refusent, alors, je serai ce fou, cet assassin, dans la mesure du temps qu'il me reste à errer dans cet univers écoeurant. Et déjà, l'odeur forte d'un mâle en pleine fleur de l'âge, quoique plus jeune que lui, lui parvint, chatouillant ses étroits naseaux. Il ne s'arrêta cependant pas derechef, profitant de l'invisibilité de l'intru pour faire comme s'il ignorait encore sa présence. Méthadone ne put faire tout au plus qu'un ou deux mètres, l'allure encore rageuse, avant que le noble étalon ne s'impose à lui. D'un noir profond, il était fait de muscle solide, et avait plutôt l'air d'un bon destrier que d'un cheval de course. Quoi qu'il en soit, le beau bai nota tout de suite l'assurance qui s'émanait de l'entier, accompagné d'un oiseau de proie. Un rire sarcastique s'échappa de sa gorge quand il entendit le ton qui devait se vouloir froid de son protagoniste. Tu ne devrais pas me déranger en ces heures, destrier...
Suave et grave, de la profondeur dans son ton, il laissa couler, alors qua dardant ses yeux fous sur la bête:

"M'indiqueriez-vous votre nom, guerrier?"

○Impassible et grand, Méthadone ne bougeait plus, se contentant de fixer l'étalon noir de ses grands yeux profonds, un maigre sourire narquois sur ses lèvres sombres. Que pouvait penser un animal aussi fou et instable? Secret et parjure, il n'était rien, sinon le Diable incarné, revenu brûler le Monde si doux et traître. Ou plutôt, il était le Diable grandit par l'amertume d'une envie de vengeance. Il fallait que Black Hole paye de l'avoir réduit à l'état dans lequel il se trouvait, il fallait qu'il le paye de sa vie, que son sang écarlate et encore chaud recouvre les plaines et les monts, qu'il abreuve les océans et qu'il voyage avec les ouragans... Pourquoi ne l'avait-il pas tué? Pourquoi l'avait-il laissé vivant, dans ce si sale état? Et c'était cela que le peuple appelait un "guerrier"? On ne devrait quitter le Territoire, mieux vallait y mourir, et il le savait, le grand baie... Malheureusement, la vengeance fait perdre toute rationnalité. Je me suis toujours senti étouffé, la gorge serrée... Le Monde ne comprend pas, ne souffre pas des même douleurs. Et je sais que mon combat est déjà perdu: il est impossible d'achever une ombre, un fantôme, même en étant le Diable. Je ne l'aurai pas, jamais... Telle était la vérité. Aucun de ses coups ne parviendraient à toucher le Shikaku du Territoire. Il resterait debout jusqu'à s'étaler, mort. Il n'aurait pas à souffrir de ses élancements physiques, il ne ressentirait pas la douleur... Injustice! Et quelle haine bouillait dans le coeur de Méthadone! Tout abandonner, si près du but? Bâtir de grands sarcophages... Comme ils s'étaient tous pliés sous le poids du Maître blanc, comme ils avaient tous été tenus en respect par cet étalon, il devait apprendre à être battu, encore. Non! A quoi lui servait sa vie, dans un état si pitoyable?! Le bel animal s'ébroua, sa peau de velours frissonnant, tandis que ses crins noirs mi-longs se réorganisaient sur son puissant col. Méthadone Crystal avait cette même majetsé, comme un lien du sang avec quelques vieux rois; mais la était le résultat de sa formation dans le Territoire.

"Renji... Combattant du bien, non?"

Son ton était encore raillant, mais peut-être moins acerbe qu'il n'aurait pu l'être.

"En prononçant mon nom, je deviendrai parjure, et je lancerai une insulte, épargnez-moi cette peine."

Et je te défie de chercher à savoir qui je suis... Le Soleil ne mérite pas d'être caché, par une si belle journée...!

[Désolée du retard ma BH ♥]

Un sourire narquois affiché, le grand bai, mince et élancé, statue aux muscles saillants, dardait son regard sur l'entier plus sombre, qui se contenta d'incliner la tête, son toupet quittant ainsi son champ de vision, dénudant l'imperfection nouvelle de son front. Il ne savait pas cerner le Shikaku, silencieux mâle aux allures de roi déchu. Que pouvait bien penser un animal fou dans son genre? A la façon la plus simple de faire ployer l'arabo-frison, de lui mettre un genou à terre pour pouvoir l'achever, comme un animal sans fierté? Le dominant avait retrouvé sa forme perdue lors de la longue période de règne des Monstres, alors qu'il avait continué de porter, aussi fièrement que sa pitoyable condition lui avait permis, le Soleil de son Clan, aidant et protégeant tant qu'il l'avait pu sa famille d'adoption, alors que Sun Star, persécuté, apportant à chacune de ses apparitions au sein de sa famille la douleur pour ses semblables, avaient du prendre la douloureuse décision de s'exiler. Il avait tenu tête, le fier Second qu'il était à l'époque, et il avait changé. Il n'était plus ce gentil et jeune mâle qu'il avait pu être. Non, il avait pactisé avec un des leurs, y liant son futur, plein de confiance. Il avait jeté les Chefs dans la gueule du Loup, les sauvant par la même occasion. La moindre de ses rencontres avec un des Leurs l'avait rendu différent. Même s'il ne savait toujours pas comment les juger ou les comprendre, une méfiance farouche restait encrée dans son coeur, son âme, son corps tout entier. Il scrutait, de ses grandes prunelles noires, l'ennemi bai, fasse à lui.

-Votre contraire, en somme, oui. Qu'est-ce qu'un fils du Malin fait ici? Est-ce une de vos nouvelles guerre que vous préparez?

L'entier le scrutait, interrogateur et froid à la fois, ne laissant paraître de ses émotions que ce qu'il voulait bien. Il leva la tête, pour humer l'air, et peut-être trouver l'odeur qu'il connaissait la mieux, au milieu des Tueurs. Mais non, son Frère de Sang était absent. Ce fut comme une déception, pour Renji, qui redescendit un peu le port, restant néanmoins fier et fort, aux yeux de quiconque le regarderait. Il ronfla des naseaux, assez fort pour paraître s'être enfermé dans une muraille de Glace.

-Le moindre de vos souffles est une insulte à la vie, et vous êtes déjà Parjure. La peine ne fait pas partie de votre vocabulaire, épargnez-moi vos sornettes. Jouez du Violon à un autre, je ne suis pas naïf.

Renji pinça un instant les naseaux, dénudant par la même occasion ses dents d'ivoire, un instant seulement. Il lança ensuite un appel silencieux, que seul l'un des Leurs entendrait, comprendrait, s'il le voualit, s'il avait décidé que ontinuer de se battre était la meilleure solution, la plus noble. Il avait besoin de savoir, alors qu'il était fasse à l'un de ses Frères.
Où es-tu? Comment te portes-tu? J'ai besoin de savoir ce que tu deviens, Black Hole.

[désolée du mien ma ♥Ren'♥]

Arrivé récemment, l'entier bai n'avait pourtant pas mis longtemps à comprendre les différentes alliances et affinités, comme à apprendre les frontières. Certes, son beau nom grave de Shikaku le faisait "ennemi public", mais il ne semblait pas s'inquiéter pour autant d'une mauvaise rencontre. Qu'on vienne lui faire obstacle, et il laisserait sa Rage s'exprimer, même s'il devait lui en coûter la vie. Là était leur fatale ironie, fatale destinée: leur Folie poussait en avant leur fierté, quoi qu'il arrive, quitte à mourir... De toute évidence, personne n'aurait à regretter le bel étalon, il partirait un jour, sans pleurs ni cris, un nom du Diable disparaissant seulement. Serait-il parvenu à se venger avant...? Quoi qu'il en soit, il ne cillait pas devant l'animal noir, gardant un visage de marbre, abscent de sentiments, ponctué pourtant de quelques réhauts narquois. Se moquer était bien simple, se justifier, plus compliqué. Méthadone avait de la ressource, et il tenait son explication par la plus banale des choses qu'il soit sur cette terre: son statut lui demandait de mépriser les autres. Petit et simple, sans doute, mais au moins, il avait de la matière, sans s'échiner à trouver une quelconque explication trop savante que ces "autres" ne comprendraient, de toute évidence, pas. Le guerrier brun savait aussi pertinament qu'il était impossible de le sonder, de deviner un traître mot de ce qu'il pouvait bien penser. Alors, il mimait l'indifférence aux propos de Renji qui, il l'avouait volontier, avait beaucoup de verbes et de répondant. Quoi de plus plaisant pour un être aussi perfide que lui? Droit et immobile, sa peau frissonait sous le joug du vent, se laissant pénétrer par la bise fraîche et brutale. Oh oui, il s'acclimaterait facilement au temps qui régnait ici. Le col légèrement arqué, son chanfrein ornementé de cicatrices noires se présentait à plat aux yeux du dominant du Soleil, laissant voir la teinte nuancée d'acajou. Son visage était impassible, trop calme pour un animal agîté comme lui... Il pensait, il pensait dangereusement, et trop intensément pour modeler un quelconque sentiment sur le masque qu'il présentait à Renji. C'était donc un visage grave, sauvage et virile qui s'offrait à l'étalon du soleil, dans une nudité magnifique.

"La guerre? Croyez-vous réellement que votre semblant de pouvoir puisse être à l'origine d'une bataille? Même sans combat il nous serait possible de diriger. Mais rassurez-vous, je ne viens pas m'ennuyer de vous, je viens pour finir ce qu'un autre avant moi a commencé."

La dernière phrase que l'étalon bai prononça était chargée d'amertume et de dégoût, de mépris envers celui dont il parlait avec cette mine évasive, comme pour se cacher à lui-même une douleur encore tenace et présente. Ses yeux flambaient, comme alimentés en permanence par une inaltérable source de fuel. Ô, il brûlait d'un bien étrange feu cet animal! Il semblait se haïr lui-même, tout en se conservant une bonne santé, comme pour se rétablir d'une quelconque blessure.

"Oh non, vous n'êtes pas naïf. Vous n'êtes pas naïf, mais plus bavard que ce que vous laissez croire... Vos silences, vos regards et vos gestes parlent bien plus que les mots violents mais débiles qui sortent de votre bouche. Pourtant, je crois bien que pour vous, mon nom restera une énigme."

Le sourire narquois qui s'était installé sur ses lèvres s'emplifia, s'étalant sur ton son visage. Il avait beau être moqueur, il avait cette agaçante beauté qui ne semble jamais vouloir se troubler. Il était guerrier, bon guerrier, et cela pouvait se voir rien qu'en le regardant se mouvoir. Il était Empereur, Prince d'un autre monde...

Je suis là, Frère. Mais j'ai mal, et la Mort ne cesse de m'appeler... Je n'ai qu'un conseil à te donner: méfies-toi de lui, il est beaucoup plus rusé et mauvais qu'il ne le laisse paraître.