Mélina Petitberghien
Horse Liberty
Tome 1
Je n'ai pas de nom. Je suis une jument noire, avec un cœur a l’envers pour liste et aucune balzane.
Je suis libre. Je n’ai pas de troupeau, je suis solitaire.
Je vis dans les plaines, où je galope sans peine, sans arrêt, m’arrêtant seulement pour boire, manger ou me reposer.
Je suis libre, et j’en suis fière.
Mot de l’auteur
L’idée de ce livre m’est venu en faisant des RP sur un forum nommé Wild Horse (Voici le lien :
https://wildhorses.1fr1.net/ si par hasard vous vous inscrivez dessus, dites que c’est grâce a White Stat, c’est mon perso).
Je remercie donc la Mère Suprême, j’ai nommé Liberty, je remercie aussi Fasolla, et Stelmaria pour avoir créer le forum. Black Hole Pépite d’Or, Black Moon, U. Desires (Qui est en faites aussi Black Hole), Renji, en fait tout les membres du forum qui m’ont permis de RP. Et tout particulièrement Liberty, qui fait de tellement beau RP que je prend toujours du plaisir a répondre, et aussi particulièrement Black Hole qui répond vite a mes RPs…
A part le forum, je remercie Pauline pour sa patience lorsque je regarde les réponses aux RPs, merci a ma prof de français Mme Bougette qui a amélioré mon orthographe, merci a ma prof d’équitation Aurélie, et surtout a Seattle et Gitane qui, a chaque fois que je ne les vois pas, me manque ENORMEMENT.
Et encore, je voudrai dire que je suis peut être une ENORME geek, mais j’aime les chevaux plus que tout, et que pour moi, panser c’est PLUS IMPORTANT que de monter, rassure toi Paw Paw…
We are not sister,
We are sister of horses,
We Love Horse Forever
We don’t like boys Forever (I’m sorry)
And we are the Pomels !
Gros délire entre Pauline et moi.
Vous pouvez pas comprendre…
Et voilà, j’ai fini de parler !!
Bonne lecture !!!
Ah oui, j’aller oublier : 1 tome = 1 histoire différente
Prologue :
Mais qui suis-je donc ?
Moi, je n'ai pas de nom. Je ne connais pas ma race. Je suis une jument solitaire, qui ère sans fin sur des multiples terres. Je suis noire comme l’ébène, avec un cœur renversé en guise de liste. Je n’ai aucune balzanes. Et j’ai quatre ans.
Je vis un peu partout. Je vais de territoires en territoires, mais j’ai une préférence pour les endroits chauds et secs. J’ai eu une vie très ennuyeuse pendant les trois premières années de ma vie, car que rien de c’est passé. Oui, rien. Rien du tout. Et pour moi qui suis impatiente…
J’ai un caractère de pouliche. Je suis née avec un don, celui de percevoir les émotions des autres. Je sais quand un cheval a peur, est joyeux, inquiet, si il a peur ou si il a des pensées cruelles. Je ne peux pas rester en place, et je bouge tout le temps. Et je suis gourmande. Je ferai n’importe quoi pour de la bonne herbe verte. De la bonne herbe verte bien juteuse… Oh, j’en rêve… Ca fait longtemps que je n’ai manger d’herbe aussi bonne que là où je suis née. Ma mère est une jument grise et mon père un étalon bai. J’ai grandis dans un troupeau, mais je me suis enfuie… Je ne supporte pas d’être commandée. Et c’est pour ça que je suis solitaire.
Que pourrais-je raconter d’autre ? Qu’ai je a dire sur moi, jument sans histoire ? Peut être rien. Et c’est très probable.
Je cherche a m’amuser. Mais je n’y arrive pas. Je m’ennuie. La seule façon que j’ai de me détendre, c’est de galoper, de sauter et de parler. Oui, je parle toute seule. Certains chevaux croient que je suis folle. Et peu me rencontre. Autant dire que je suis inconnue dans ce grand monde…
Je ne sais plus quoi faire de mes journées. Que puis-je faire, a part galoper, tout le temps galoper ? Peut être m’approcher des hommes… C’est une aventure a tenter… De toute façon, je suis prête a tout pour m’amuser. Alors… Oui, c’est une bonne idée. Tient, c’est ce que je vais faire.
M’approcher des hommes. Les faire tourner ne bourrique. Ils vont essayer de m’attraper, mais moi je les éviterai. Je galoperai pour les esquiver, leur échapper. Et je pourrai enfin m’amuser. Aucun homme ne m’attrapera ! Personne ! Ce n’est pas parce que je veux m’amuser qu’il faut que je me laisse attraper. Et je partirai quand j’en aurai assez.
Enfin… Je vais pouvoir m’amuser. La chance m’a toujours sourit. Pourquoi ne le ferai t’elle pas cette fois ci ?
Et c’est ainsi que je me suis présentée. Maintenant, a vous de savoir si vous voulez me suivre au non. Vous avez le droit. Alors choisissez.
Que l’aventure commence !
Chapitre 1 –
Malchance et Misères en séries
Un champs de coquelicots. Endroit où d’habitude je galope sans fin, sans aucun but. Mais cette fois ci, je ne galope pas. Je marche. Tranquillement. Vers un endroit où jamais je n’étais allé auparavant. Le ranch. Ce champs de belles fleurs rouges appartient a un ranch. Et moi j’y galopait, tranquillement, sans danger. Tout simplement parce que j’y aller quand il n’y a personne. Là, même si il y a des cavaliers et leurs chevaux qui y sont, j’y vais. Mais pour l’instant, je suis dans la forêt, et j’attends. J’attends qu’ils s’arrêtent de trotter pour que je puisse débarquer au grand galoper et tourner en rond autour d’eux. Pour m’amuser. Quand ils s’arrêtent pour faire brouter les chevaux, je soupire avant de prendre le trot. Ma silhouette noir s’approche du champ, filant entre les arbres. Et quand j’arrive a la lisière de cette belle forêt, je pars au galop et je m’approche des humains. L’un deux me pointe du doigt et dit :
-Regardez ! C’est la jument sauvage dont je vous est parlez ! Je l’ai appelé Fidèle.
Comment ça ? Alors, il m’a déjà vu… Il a du m’observer pendant que je galopais librement, alors que je pensais qu’il n’y avais personne. Et il m'a donné un nom... Fidèle! Désormais, je me nomme Fidèle. Il fait un claquement de langue pour faire passer au galop sa jument, une arabe isabelle. Et il me poursuit…
Ca y’est, ça commence ! Génial ! Je me lance dans un plus grand galop, zigzaguant entre les fleurs, évitant tout les chevaux. J’ai de la chance, car sa jument est peut être rapide, mais il n’a pas l’air de me rattraper… Tant mieux. Depuis le temps que je rêve de m’amuser autant… Je regarde malicieusement la jument dorée, mais je n’ai pas fait très attention car je trébuche…
Les cavaliers et chevaux qui attendaient que leur ami me rattrape ce mettent eux aussi a me poursuivre. De mieux en mieux.
Après être repassée au trot pour m’assurer que je ne boite pas, je tourne autour de certains chevaux, trois plus exactement. Un étalon palomino très robuste, sûrement un cheval de trait. La deuxième est une jument alezane, musclée, vive et puissante. Sûrement une jument de concours de saut. Et enfin, un poney. Un poney quand même assez grand, pie noir. Et aucun n’arrive a me rattraper. Il y a aussi une jument appaloosa, un étalon alezan brulé crins lavés, et un autre poney, plus petit, noir avec des yeux bleus. Certains cavaliers parlent a leur chevaux, et je connais donc certains noms : Le poney aux yeux bleus c’est Flash, l’appaloosa c’est Virevolte, l’arabe isabelle Libellule et la jument alezane Marquise. J’arrête de tourner, et fonce vers le fond du champs. Après l’avoir atteint, je m’arrête pour mettre en place une technique. Il y a trois chevaux de l’autre côté : Marquise, l’étalon alezan brulé crins lavés et Flash. A ma gauche, il y a Libellule et Virevolte, et a ma droite le cheval palomino et le pie noir. Et au milieu, il y a un dernier cavalier, avec son cheval noir comme l’ébène. Je regarde derrière moi. Il y a le centre équestre, mais deux ou trois kilomètre après. Et c’est par là que je vais aller.
Ca commence quand même a devenir dangereux. Mais tant pis ! Tant que je m’amuse… Je repars au galop et sors du champ de coquelicot pour m’engager dans un champ de blé, où deux autres cavaliers et leurs chevaux broutent. Quand ils me voient, il ne me poursuive pas mais rentre au centre équestre. Tient, c’est bizarre, ça… Et pour la peine, c’est moi qui les poursuis. Je galope après eux, sans me douter que Libellule et son cavalier me rattrapent. Les cavaliers que je poursuis ont des chevaux grands et fins, des chevaux de dressage. L’un des deux est bai cerise, l’autre est gris pommelé. J’essaye de les rattraper, en vain. Ils sont bien trop loin. Et c’est seulement quand je sentis le souffle rapide de la jument arabe que je commence a m’inquiéter.
Je regarde la jument qui me lance un regard d’amusement. Je force l’allure, mais c’est peine perdue. Libellule est une jument de course, ça se voit. Je n’ai aucune chance.
Pourtant, je fonce quand même. Je ne veux pas croire que je me suis autant mise en danger seulement pour m’amuser. Et en plus, les deux autres cavaliers et leur chevaux arrivent avec des lassos… Je suis prise au piège.
Cinq minutes plus tard, je me retrouve encerclée. Les dix chevaux sont tous autour de moi, dans un grand, cercle, et chaque cavalier se tient la main pour éviter que je passe. Je repasse au trot puis au pas, et lance un regard effrayé a chacun des chevaux. Puis, je me dirige vers un poney et me cabre pour lui faire peur. Mais il ne bronche même pas. Aucun d’entre eux est assez petit pour que je saute par dessus et la barrière de bras n’est pas assez haute pour que je passe dessous… La chance n’est pas de mon côté.
Le cavalier du poney descend, et un des cavaliers des chevaux ibériques lui lance le lasso. Il le lance et il atteint sa cible. C’est a dire moi. Très vite, le cavalier monte et fait avancer son poney. Et moi, je suis obligée de le suivre. J’avança donc au pas, les oreilles plaqués en arrière. Je commence a m’énerver. Pourquoi es-je fais ça ? Pour m’amuser, je sais… Mais je suis trop naïve. J’aurai du me douter que ça finirai comme ça. Je soupire avant d’essayer de mordre le poney devant moi. Mais celui ci me lança un coup de sabot, qui me blesse le poitrail. Ce n’est définitivement pas mon jour.
Je suis docilement le poney, nerveuse. Que vont t'ils me faire ? Me mettre le truc en métal qu'on les chevaux qu'ils montent ? Me mettre le gros truc en cuir, avec un tissu dessous, et me monter ? Vont t'ils m'enfermer ? Me taper ? Ou , au contraire, devenir amis avec moi... Me laisser gamabader où je veux, et ne pas me monter ? Ca, j'en doute fort...Mais j'ai quand même un miniscule espoir pour qu'il me laisse en paix... Bientôt, je décide de ne plus me laisse faire. Alors, je rue, et menace de mordre de nouveau le poney. Celui ci me dit : "Tu ferai mieux de te calmer, sinon ils t'emmeneront de force avec plusieurs lassos." Ces paroles me glacèrent le sang. Je grogne donc et arrête de rênacler. Je lève la tête. Le ciel est si bleu... Sans nuage... Dire que c'est la dernière fois que je le regarde en étant encore libre. Je soupire. Saurai-je obligée de vivre avec eux jusqu'à ma mort ? Au moins, je pourrai parler avec les autres chevaux et ne pas m'ennuyer... Je pourrai m'amuser. Oui, mais avec les humains !...