New Start? [PV-My Wiiiiiiiiiiife!!♥]

New Start ?

La nuit était tombée depuis déjà deux bonnes heures, et un quartier de lune éclairait du mieux qu’il le pouvait le sable gris de la Plage des Tempêtes. Sable qui, sous les rayons d’argent, prenait une teinte métallique. Et le paysage nocturne était, ce soir, baigné par le bruit incessant des vagues venant s’échouer sur la berge pour mourir, aspirer par l’infinité
de minuscules grains de sable. Morne routine pour la Mer, que d’envoyer ses messagères quérir la Terre afin de trouver le repos… Et dans cette sempiternelle chanson douce, le bruit d’un pas sur le sol gluant se fit entendre. Il s’avançait, menace lugubre de ce lieu onirique, menace pour le mortel qui oserait croiser son chemin, qui oserait attirer son regard, qui
oserait se faire repérer. Colère, Haine et Souffrance avaient été pendant longtemps son quotidien, avant qu’il ne croise le chemin de la jeune pouliche cremello qui était devenue cette magnifique jument aux reflets platine. Pépite d’Or, sa compagne, celle qui lui avait fait redécouvrir l’amitié, le bonheur, la joie et l’Amour. Pourtant, voilà qu’il retombait dans les souffrances de tous ces sentiments. Oh, ses enfants! Il avait tant besoin d’eux! Il voulait
les voir, les serrer contre lui, les éduquer, les aimer aux côtés de leur mère! Protéger sa famille, la voir s’épanouir dans la joie, savoir qu’elle ne manquerait jamais de rien, et que tout irait bien. Pourtant, il s’était retrouvé séparé d’elle, et de tout cela, il ne pouvait en être tout à fait sûr. Quelle souffrance le rongeait alors, quand il se retrouvait ainsi, à les
imaginer seuls, terrifiés par le nuit tombante, gelée par les bises nocturne!

Et alors qu’il marchait sur le sol froid, il lui sembla qu’on l’observait. Il redressa la tête, beau par son port naturellement altier, jumelé de cette étoile immaculée qui ornait fièrement son front. Elle était comme point de clarté en son être de noirceur. Dans ses grands yeux noirs, un éclat s’alluma, triste lumière vagabonde… Sur son épaule, sa cicatrice aux allures reptiliennes fut soudain teintée d’argent, et tous ses muscles tressaillirent.
Il n’espérait qu’un seul être dans cette Nuit froide, un seul être qui détenait sa raison et son cœur…

Invité

Elle ne savait pas pourquoi elle se trouvait là, surtout à cet heure si et encore moins en pensant à Black Hole. Pépite avait beau réfléchir, rien ne lui venait en tête. Aucun rendez-vous, aucun jeux, aucunes saillies... Non, vraiment rien. De plus, l'endrait n'était pas vraiment accueillant. Le sable gris terne à peine illuminé par la faible lueur de la lune crissait sous leurs sabots et les vagues noir, monstrueuse, menaçaient de les engloutirent elle et ces deux poulains. Mais elle les protégeraient contre cet éléments dévastateur comme elle l'avait fait avec les autres.
Même en mère célibataire (pas temps que ça car il lui arrivait de voir un éclair d'ébène entre les fourrés), elle veillait sur ces enfants. Et comme ils avaient grandi ! Un mois déjà, c'était passé tellement vite. Elle les avaient vus grandir, jouer, rire, gambader, se battre, se disputer, se blesser, tomber (Surtout pour Thief), se relever ect. Bref, elles les aimaient et avaient partagés leur vie bien plus que Black Hole. D'ailleurs, elle sentait ça fille lui en vouloir. Pas méchamment, car outre cela, elle savait que ça fille l'aimait. Mais elle l'a savait triste aussi de ne pouvoir partager ce début de vie avec son père. Son ancien amant.
Alors qu'elle s'apprêtait à faire demi tour pour pouvoir coucher ces deux amours qui tombaient littéralement de fatigue, serré l'un contre l'autre, une odeur vint lui chatouiller les naseaux. ne odeur forte qu'elle connaissait -ou du moins qu'elle semblait connaitre-, mais elle ne savait pas à qui elle appartenait. Juste pour savoir qui pouvait être cette personne, elle bondit sur la dune la plus proche. Malheureusement pour elle, c'ette silouhette était noir de jais et très mal éclairé par la lune.
Elle se laissa déraper dans la descente, faisant attention de ne pas semer ces deux bouts de choux qu'elle voyait trébucher. Arrivé en bas, elle reconnue et l'odeur et la silouhette. D'une voix séche et peu agréable elle s'adressa à Black Hole.

- Pourquoi m'as tu appelés ?

Maman était très bizarre ces temps ci. Elle ne mangeait presque plus, sa robe habituellement dorée était terne, salit par la poussiére l'a rendant terne, ces crins qui semblaient avoir été tissé par un rayon de lune et un rayon de soleil avaient perdus de leur éclat en même temps que ces yeux azurs. On aurait dit qu'on lui avait arraché une partie de soit même essentiel à ça vie.
Ces sabots s'enfonçaient dans le sable sur le terrain irrégulier. A chaque pas il manquait de tomber, trébuchant, il s'appuyait maladroitement sur ça soeur. Mais quand ça mère sembla s'agiter, il se redressa malgré lui, les yeux fatigué, se fermant seul. Et là, il reconnut. µIl s'élança vers ça mère, impatient de le revoir. De revoir son père.
Effectivement, il était là, droit et fier. Si maman ne semblait pas si agressive, il se serrait jeter sur son papa. Ou alors il se serait endormit...

[Je te laisses prévenir Lune ?]

Après cette journée fatigante, la petite Bliss n'avait plus qu'une envie: dormir! Elle traînait ses sabots ocres sur le sable boueux, dessinant de longues traces sur le sol gris. Ses muscles endoloris semblaient percutés de mini décharges électriques. Maintes fois elle se serait laissée tomber, mais quelque chose en elle lui disait d'être forte, comme son Papa! Il y avait dans son esprit une voix chaude et tiède, enjôleuse, qui lui répétait sans cesse de faire honneur à son père, l'étalon Shikaku à la robe noire. Elle regrettait tellement qu'il n'aie pas partagé son premier mois de vie! Elle aurait tant voulu passer du temps à ses côtés, galloper avec lui, se battre aussi!... Et elle en voulait un peu à sa mère, un tout petit peu, mais quand même un peu... Et puis, sa Maman changea d'humeur soudainement, comme si elle s'interressait subitement à quelqu'un. La pouliche baie se hissa sur la dune, et elle reconnut sans grand mal son père. Alors que Thief semblait hésiter quand à rejoindre l'étalon après le ton sec de leur mère, elle ne demeura pas une seconde de plus au même endroit: elle sauta sur le versant, glissant jusqu'en bas de la petite dune, et s'élança à toute blinde vers le puissant entier, le pércutant avec maladresse. A peine relevée, elle enfouissait déjà sa tête contre son poitrail, aspirant son odeur musquée. Elle cria, comme pour avertir tout l'univers:

"Papa!! Maman, viens vite! C'est Papa!!"

Et alors qu'il s'interrogeait sur l'identité de l'inconnu qui le guettait, il vit apparaître sur le sommet d'une dune son ex-compagne, la jument cremello aux yeux azurs, accompagnée de leurs deux poulains. Il n'esquissa aucun pas, reculant presque quand Pépite d'Or lâcha sa question sur un ton sec. Il répondit, distrait, le regard posé sur ses deux poulains.

"Je t'espérais seulement..."
Son ton sec, sa mine contrariée... Ne l'aimait-elle donc vraiment plus? Et ces jeux de séductions qu'elle partageait avec un autre... Leur histoire était-elle vraiment finie? Non, il se refusait à penser celà, il avait tellement besoin d'eux, de sa famille. Eux qui s'étaient promis de toujours s'aimer... Et maintenant, ils étaient comme deux étrangers qui se rencontrent, pour la première fois. Une danse, rien qu'une... Il aurait tant aimé s'approcher d'elle, séducteur, comme il l'avait été un soir d'hiver... S'approcher et la charmer, encore une fois, comme si tout allait bien, comme s'ils avient un soir, rien que pour eux, amoureux comme jamais l'un de l'autre...Mais alors qu'il pensait à eux, sa fille se détacha du trio en un bond, courant à tous membres vers lui. D'ailleurs, elle se heurta contre son corps musculeux. Il l'aida à se relever, la poussant du bout du nez. Et déjà, elle se collait contre lui, pelotonnant sa fine figure contre son solide poitrail. Il passa ses naseaux de velours le long de son dos, l'entendant l'acclamer avec bonheur, et appeler sa mère, sa compagne. Il laissa échapper un soupçon de rire, et murmure son nom Bliss

Invité

- Oui Bliss, j'ai vus.

Elle soupira quand elle vit ça fille se jeter contre son père. Elle avait l'impression de se retrouver contre lui, comme au premier jour, eperdumment amoureuse ! Elle qui y croyait ! Mais il était impossible d'aimer ou d'être aimé par un Shikaku. Tous ce qu'ils désiraient à premiére vue, c'était un héritier. D'une pierre deux coups ! Black Hole en avait deux. Elle n'avait plus qu'à se taper les autres étalons Shikakus.
Ruminant et maugréant, elle poussa Thief en avant, vers son père. Elle le rejoignit, mais en gardant ces distances, interdite. Elle jaugea son compagnon de haut en bas. Il n'y avait pas à dire, le drap de Nuit lui allait bien alors qu'elle semblait éteinte.

- Tu savais très bien que ça me ferait venir.

Elle effleura son esprit. Ils avaient toujours tout partagé comme ci leur idylle était écrite dans l'histoire. Elle, comme lui, pouvaient se lire comme dans un livre ouvert.
Un jeu ? Il l'épiait donc ? Et de quel droit ? Elle était libre et avait le droit de faire se qu'elle voulait, quand elle le voulait, avec qui elle voulait.

- Tu m'espionnes Black Hole ? Depuis quand ? Saches que j'ai le droit de me trouver un autre compagnon qui que se soit !

Il se sentit poussé vers l'avant. Comme si il avait le droit de se jeter ontre son Papa avec l'accord de ça Maman ! Alors il n'hésita plus et il fit comme ça soeur, il se jetta contre son père, se pelotonnant contre lui.

Impossible d'aimer ou d'être aimée par un Shikaku? En était-elle si sûre? Ne s'étaient-ils, tous deux, pas aimés? Black Hole savait, savait que l'amour qu'il éprouvait pour elle, encore aujourd'hui, était vrai. Mais comment peux-tu en douter Pépite?! Tu n'y as donc jamais cru? Le puissant guerrier noir était aujourd'hui détruit. Jamais il n'avait cherché qu'à se procurer des héritiers. Il avait juste voulu fonder une famille avec sa compagne qu'il aimait plus que tout. Etait-ce là un crime?! Il avait voulu l'aimer, la faire Reine, la hisser sur un piédestal... Et pour celà, il avait sacrifié une partie de lui, il s'était renoncé à continuer d'être ce même étalon, qui amenait derrière lui l'Apocalypse et l'Horreur, qui traînait sur son dos la Haine et la Souffrance. Avait-il échoué, encore? Il détourna un instant son regard de ses deux enfants, pour le poser sur elle, elle... ELLE!! Il fallait s'expliquer, maintenant, et devant ses enfants... Il n'avait plus le choix, il était tombé trop bas!...

"Pépite, avant de répondre à tes questions, laisses-moi parler. Je voudrais seulement te rappeler notre première rencontre, dans les Hautes Pierres!... Nous nous sommes tant parlé, tant avoué de choses! Je croyais que tu croyais à notre amour, que tu le voulais éternel et inébranlable! Oui, j'ai merdé, je me suis crashé, je le conçois... Sans doute t'ai-je fait souffrir, et je m'en rend compte! Je voudrais seulement que tu saches que je suis désolé, et que je regrette... Mais que tu sâches aussi que c'est toi qui est venue vers moi. Je ne voulais pas aimé, j'en avais trop souffert. Pourtant, pour toi, je suis revenu sur mes principes, et je t'ai offert mon coeur et mon âme. Je t'ai tout donné, et tu me refuses UNE chance? Je voudrais pouvoir demeurer près de mes enfants, près de toi, pour vous défendre et vous aimer! Mais tu me le refuses, parce que j'ai fais une erreur... Mais Pépite, laisses-moi vous aimer!! Peut-être que tu ne le sais pas, que tu te refuses à le savoir et à le voir... Mais encore une fois... JE T'AIME!!"
Il aurait aimé pouvoir lui dire tout ça sans que leurs enfants aient été la, mais elle ne lui en avait pas laissé le choix... Il avait hurlé sa dernière phrase, si bien qu'elle résonnait sur la plage... Il ne rajouta rien, la fixant, le souffle court et halentant. Il glissa néanmoins un affectueux coup de tête à Thief quand ce dernier se précipita vers lui. Qu'il l'aimait!

C'est à ce moment là que Bliss regretta d'être restée debout. Bien sûr, elle n'était pas déçue de revoir son père qu'elle aimait et admirait tant, mais ce qu'il venait de dire la toucha... Il semblait tellement aimer leur maman! Elle se serra alors encore plus fort contre lui, plongeant ses petits naseaux noirs dans ses crins jais. Et bientôt, elle sentit la chaleur du corps de son frère contre le sien. Thief! Heureusement que son frère était là! Sinon, elle n'aurait su quoi faire. Et après la longue tirade de leur père, elle fit demi-tour, plongeant son regard qui ressemblait farouchement à celui de Black Hole dans les yeux de sa mère. Un sourire timide passa sur ses lèvres. De se trouver un autre compagnon? Et Papa?! Bliss resta immobile, incapable -pour le moment- d'articuler un traitre mot.

Invité

Elle ne pouvait que être émue par les paroles de son ancien amant. Bien sûr, elle ne demandait qu'à le re-aimer, mais les blessues ne peuvent se refermer sur les belles paroles. Pour elle, tout se réglerait à la fin du siége des Shikakus. S'il y avait une fin à tout ça... Mais elle garda son masque de glace qui était maintenant son compagnon quotidien et qui déformait ces jolies traits fins. J'y est crut. Quand j'étais jeune et naïve. Comme Bliss ou Thief.
Elle voyait l'étalon souffrir de cette situation, tout come elle. Mais que pouvait elle y faire ? Le Mal était fait, il fallait maintenant assumer ces actes et en accepter les conséquences. Elle n'était pas la seule dans cette histoire et tous deux avaient leur part de responsabilité. Elle en avait conscience et savait que Black Hole aussi.

- JE SAIS ! Je sais tous ça Black Hole ! N'oublis pas que lors de notre première rencontre, j'ai tissé un lien d'or entre nous. Je croyais moi aussi et c'est se que je voulais au début. Mais tout à changé ! Nous avons changés, j'ai grandis. Lors de notre première rencontre je n'étais qu'une pouliche, naïve, n'ayant rien connut du Monde à part la Mort de mes parents. Ce jour là, je ne suis pas venus vers toi. Je détestais les Shikakus à cause de mes parents ! NOUS avons chacun fait un pas qui nous a rapproché ! Je te refuses cette chance, pour l'instant. Je te l'a donnerais quand je jugerais le moment venu.

Durant son monologue, des perles luisantes s'accrochèrent à ces cils platines pour s'écraser sur le sol sal et humide. Oh oui, elle l'aimait cet étalon fou qui avait volé son âme.
S'en s'accomoder des larmes qui roulaient le long de ces joues, elle reprit son masque, encore.

- Alors ? Depuis quand ?

Bouleversée par cet étrange échange d'amour, sauvage, Thief ne put que pleurer lui aussi. Et tant pis si ça soeur serait plus forte que lui ! Lui ôsait sans se faire prier, montrer ces sentiments que ressentaient à la fois ça Maman t son Papa.
Il posa son chanfrein contre le poitrail de son Papa et s'y frotta violement les yeux comme ci cela pouvait y changer quelque chose.

[J’ai limite les larmes aux yeux en lisant ça!]

La Vie est un combat, où chaque épreuve est un coup. Coup porté en plein cœur. Car effectivement, tout ce qu’il venait de dire l’avait transpercé. Il ne pouvait être indifférent à ses propres paroles. Avant, avant de la rencontrer, il avait renoncé à ses sentiments, renoncé d’écouter son âme et son cœur… Pourtant, après la demande de Pépite, il avait écouté son être… Aimer et souffrir, était-il vraiment possible de séparer ces deux verbes? Oui, il en était sûr, persuadé. Avant, avant ce crash, n’étaient-ils pas heureux, tout deux, ensemble? Mais il s’était crashé. Il avait répondu à un appel, pour le « bien » des Shikaku. Il avait répondu présent, trompant et abusant de l’ignorance et de la naïveté d’un Chef. Et de cette façon, ils avaient mené une lutte inégale. Effectivement, on lui avait dis qu’ils s’étaient
présentés à cinq contre un Chef. Et lui, lui qui n’avait pas été là, mais qui, pourtant, était revenu avec les marques d’une bataille sur le corps. Il ferma les yeux, un instant. Il se voyait là, poulain, entre deux adultes qui se chamaillaient. Et brusquement, un frisson s’empara de son corps, le faisant trembler avec violence. Après cette secousse qui ne dura que trois secondes tout au plus, il rouvrit les yeux. Une lueur vague brillait en leur sein, mais elle semblait lointaine, comme si un écran humide tenté de la dissimuler. Il l’écouta parler en silence, chaque mot négatif comme un coup de poing sur le cœur, l’empêchant de respirer un peu plus à chaque fois. Il aurait aimé hurler, hurler ses regrets, ses peines, ses douleurs et ses craintes au Monde, il aurait aimé se montrer vulnérable au reste de la Terre; pourtant, il n’y avait que devant elle qu’il l’était… Seul son jugement l’atteignait, et en le condamnant ainsi, elle le tuait. En voyant qu’autour des yeux de sa compagne des larmes s’étaient formées, il décida de ne pas poursuivre sur cette voix qui, de toute évidence, les faisait trop souffrir. Il esquissa une foulée vers elle, prêt à s’élancer contre son corps blanc à son moindre signe positif. Pourtant, il ne fit pas plus qu’un pas, et répondît à sa seconde question :

« Je ne t’espionne pas Pépite, je veille. »

Il posa ensuite son regard vers Thief, qui s’était mis à pleurer, alors que Bliss gardait une attitude plus froide. Il se pencha vers son fils, et l’effleura du bout de ses naseaux tendres. Mon fils, aie confiance, je te promets que je serai toujours là, pour toi, ta sœur et ta maman!

Bliss ne bougeait plus. Immobile, elle se contentait de fixer sa mère de ses yeux implorants. Elle ne savait pas vraiment comment son père avait fait pour apprendre que leur mère avait joué avec un autre étalon... Mais peu lui importait. Elle recula alors, et tourna la tête pour regarder Thief. Elle vit qu'il commençait à pleurer. Elle se rapprocha de lui et frotta son étroit chanfrein contre son épaule, un sourire timide aux lèvres.

"Ne pleure pas, nous resterons ensemble quoi qu'il arrive!"
Elle s'élança alors vers l'avant, s'arrêtant au milieu de ses deux parents, pile entre les deux. La question était simple: il fallait juste savoir s'ils s'aimaient.Sur un ton hésitant, elle lança à sa mère:

"Est-ce que t'aimes Papa?"

Invité

[Ooh, mais c'était pas le but :O !]

Elle vit Black Hole pleurer, ce qui n'arrangea en rien son état. Mais ne voulant plus verser une larme pour qui que ce soit à part pour la chaire de sa chaire, elle chassa cette vive douleur d'un brusque mouvement de tête. Soudain, un liquide froid, grisâtre et désagréable entra en contact avec son membre. La mer, de l'eau ! Un frisson l'a parcourut. Là, elle comprit que rien ni personnes ne pourraient ne pourraient se mettre entre eux ! Seul lui pouvait lui faire oublier sa phobie de l'eau.
Elle prit un air faussement contrariée aux paroles du père dees enfants, sans pour autant l'être ! Elle était libre et n'avai pas besoin d'être suveillé ! Elle n'était plus une pouliche !

- Du moment que je ne suis ni au courant ni d'accord, c'est tout bonnement de l'espionnage !

Elle aurait préférait que sa fille reste en dehors de ça, mais c'était sans compter sur son audace qu'elle avait gracieusement irrité de son père. Peut être d'elle aussi à certains moments.
Elle effleura les naseaux de Bliss de son souffle en lui répondant, dans la confidence, dans un maigre sourire.

- Bien sûr que j'aime Papa ma chérie.

Il sentit le regard de ça soeur ainée sur lui. Elle disait un peu la même que son Papa. Mais pourquoi es ce qu'ils mentaient tous ? Ils n'ont jamais étaient une famille unie et ne le seraient jamais !

- Non, on restera jamais ensemble ! Papa il a jamais été avec nous et il le serra jamais ! Même pas dans les moments tristes ou heureux. Jamais, jamais, jamais !

Les larmes redoublèrent de violences dans la robe d'encre de son père.

[Nos pauvres chevaux! xs]

Errer. Errer jours et nuits, sans compter les secondes, ni les minutes, ni les heures… Laisserait-il donc son si précieux Temps se volatiliser ainsi? Où devait-il faire comme Pépite d’Or, connaître d’autres juments, s’amuser à ces dangereux jeux de séduction avec d’autres? Il n’en savait plus rien, et, à vrai dire, il ne désirait pas réfléchir à cela, pas maintenant… Il regardait la jument cremello droit dans les yeux. Non, il ne se laisserait pas aller, pas devant ses enfants. Il devait être au fort, au moins pour eux. Et ce soir, quand il se retrouverait seul, abandonné de toute âme encore en vie, il se laisserait aller. Il ne pleurerait pas, non, il ’enfermerait dans une bulle hermétique, se coupant de tous, sauf d’elle et de ses souvenirs. Il se rendait compte que les souvenirs qu’il croyait derrière lui ne l’étaient pas: elle revenait le hanter. Peut-être que le jeu allait recommencer, qui sait? Elle, cette jument qui s’était conjuguée avec ‘souvenir’… Perdu, orphelin; mais pas encore, pas tout à fait faible! Non, il ne lui restait que peu de choses, juste de quoi repartir. Mais il lui faudrait aller vite. Plus vite que les coups de l’adversaire, car il s’agissait la d’un énième combat. Lui, le grand guerrier qui s’était juré de mourir sous les coups d’un autre plus fort que lui; allait-il s’éteindre, si tôt, alors que la vie se profilait à peine dans son horizon qui devenait de moins en moins sûr?... Il faudrait bien mourir un jour, mais pas tout de suite, non… Il voulait d’abord voir ses enfants adultes, et puis, après, après s’être vengé de la Vie, après avoir mis la Mort à ses pieds, aller chercher l’Adversaire, puis, mourir, s’éteindre, tomber, couler sous ses coups. Mais pas avant, pas avant d’être sûr du bonheur de ses enfants. Mais peut-être, peut-être qu’au fond, il serait mieux Mort, et dès maintenant… Mais il ne pouvait abandonner Thief et Bliss, quelque chose lui disait qu’ils auraient bientôt besoin de lui. Il leur montrerait le reste du Monde, il leur apprendrait la science du combat, la science des jeux de séduction… Et qu’il s’en voulait de les faire souffrir ainsi! Il ne voulait pas qu’ils grandissent au milieu de deux camps, de deux parties… Etait-il si dur de vouloir goûter au bonheur? Peut-être n’aurait-il pas du se plonger si vite dans les ‘joies’ de la Vie. Et reculer maintenant, revenir en arrière serait trahir Sun Star et Liberty, ainsi que Renji. Et plus encore, ce serait trahir ses paroles, ses promesses… Car ce que Pépite d’Or ne savait pas, c’est qu’il avait rendu la direction des étoiles à Liberty, et qu’il s’était mis à disposition des Chefs pour les aider à se débarrasser des Shikaku qui tenaient encore un Clan; et qu’il s’était rendu par avance aux jugements des guerriers, et qu’il se laisserait faire, quoi qu’il advienne… Mais ce soir, ce n’était que la douleur qui animait l’épave de son corps. Il semblait tellement fatigué, épuisé, desséché, las… Oh, pour ceux qui l’avaient connus avant, quel triste spectacle que celui qu’il donnait à présent! Même mais les anges auraient versé une larme pour lui!

« Je veille sur nos enfants aussi, qui sont encore poulains… »

Quand sa fille se décolla de lui, il pensait que c’était pour se réfugier auprès de sa mère, mais non. Au lieu de cela, elle s’arrêta entre eux, posant ce regard qu’elle avait hérité de lui sur Pépite d’Or. Un regard profond, sombre et vide, regard de ténèbres qui vous oblige et vous
plie, regard qui vous hypnotise par sa profondeur et sa gravité, mais regard aux malices également. La question qu’elle posa le foudroya, arrachant un battement à son cœur en lambeaux. Il ne put cependant s’empêcher de sourire un peu. L’aplomb qui avait percé dans la voix de sa fille le stupéfiait! Mais ce qui lui fit mal, ce fut les mots de son fils. N’avaient-ils jamais été heureux en famille? Si, aux premières minutes de leur naissance, ils avaient tous été
heureux. Et après, il avait été obligé de se séparer d’eux, sous la volonté de leur mère! Il regarda la robe pie de son fils, et lâcha d’une voix grave:

« Jamais ? »

Après la réponse de sa mère, un large sourire alluma son visage, elle se précipita contre cette dernière, frottant sa fine tête contre son épaule solide. Elle se retourna alors, les yeux brillants et pleins d'espoir.

"Et toi Papa, est-ce que tu aimes Maman?"
Après la réponse de Thief, elle écarquilla les yeux. Elle ne comprenait pas la subite réaction de son frère, si vive et agressive.

"Papa reviendra! Maman l'aime encore, ils seront de nouveau ensemble, et on formera une famille, tous ensemble!!"
Des larmes coulèrent le long de ses joues, et elle se serrait de plus en plus fort contre Pépite.

Invité

[Ouais, hâte qu'ils se remettent ensemble (:]

Elle, son petit Ange Immaculé maintenant souillé par le sang et les larmes en avaient bien versé pour lui ! Toute les nuits, quand elle était sûr que ces petits dormaient, son esprit divaguait et arrivait toujours à la même personne : Black Hole. Et chaques soirs, chaques nuits, elle pleurait son Amour disparu qu'elle avait délaissé, fait partir. Oh que ces parents devaient avoir honte d'elle là où ils étaient ! Déjà qu'elle les devinaient mécontent d'avoir pour gendre un Shikaku, la race de leur propre assassin.
Elle se laissait donc aller. Elle n'avait plus personnes à qui plaire, elle ne ferait le bonheur de plus personne à part peut être celui de Bliss et Thief. C'était tous se qui lui restait et elle en mourrait si ils leur arrivaient quelque chose. Ou si ils s'éloignaient d'elle comme Odyssée avec Liberty. Quelle triste destin pour une mère que d'être rejeté par son sang, sa progéniture qu'on aime corps et âme.
Sans signe d'animosité ou même de colère, elle était complétement neutre quand elle répondit à l'étalon de nuit.

- Je peux très bien le faire seule. C'était mon but au départ.

Elle serra sa fille qui c'était blottit contre elle, près de son coeur noirci par la douleur. Mais quand elle se mit à pleurer au même titre que Thief, elle ne pût que récupérer ces larmes avnt qu'elles ne s'écrasent au sol du bout du nez.

- Allons, soyez fort ! Votre père ne pleure pas, pourquoi pleurez vous ?

Elle regarda son fils. Elle aurait tant voulu le réconforter, mais il était avec son père, il s'en chargerait. Mais se qui l'a troubla, se fût son regard. A travers ces yeux d'azurs, elle avai l'impression de se revoir. Ces yeux brillants, plein d'énergies, de joies, voilé par un écran de larme. Ell se voyait à travers lui à la mort de sa mère, à la mort du papillon qui avait tout déclanché.

Sans rompre le contact physique avec son père, il s'approcha de Bliss, sa moitié et l'effleura. Il retourna ensuite derechef se blottir comme un oisillon perdu contre son père.

- Non, jamais car t'as pas été avec nous. Même que pendant notre naissance t'étais couvert de sang d'un autre, que Grand-Père Thundy il c'est disputé avec Arrière-Grand-Père Si Beau avec toi et Maman.

Les larmes se transformérent en un écran transparent qui troublé sa vue. Il ne voyait plus que quelques tâches qui ressemblaient vaguement à sa mère et sa soeur.
La protestation de Bliss sonna à ces oreilles comm un horrible mensonge qui lui crispait les tympans.

- Même pas vrai ! On serra tous ensemble le jour où toi t'auras un poulain et que Maman et Papa ils voudront voir leur petit fils !

C'était bien la première fois qu'il se disputait avec une telle violnce avec sa soeur.Tellement, qu'il fit abstraction des paroles de Pépite.

[Ouais! =)]
Âmes errantes qui souffraient en silence quand le rideau descend, quand l’écran s’éteint; Âmes errantes qui me comprenaient si bien; venez, car nous sommes même. Âmes errantes qui me haïssaient pour quelques un
de mes crimes et de mes pêchés, venez, car je vous appelle. Venez…
Avait-il tout perdu, le Diable plus terrible que la Mort elle-même? N’y avait-il déjà plus aucune possibilité quand à un avenir meilleur? Tant de questions qui ne trouvaient jamais de réponses, tant de questions qui se butaient avec force et violence contre une forteresse érigée contre lui, le Démon vêtu de Nuit, questions qui revenaient vers lui, plus rapides et tranchantes, questions qui l’assaillaient, qui le faisaient perdre pied dans un Océan bien sombre, dans une Abîme démontée qui battait les flancs abruptes des roches, dans un dernier élan, dernier souffle suicidaire…
Comme un voilier qui va s’échouer sur un banc de sable, après s’être efflanqué contre les massifs, après avoir déchiré ses voiles contre les Vents, après avoir survécu aux multiples attaques pirates… Voilier qui s’échoue… Et pourtant, jusque là, ce même bateau fantôme, ce véhicule de Mort n’avait cessé d’avancer sur sa route, conservant ce même cape, sans jamais flancher ni virer, droit dans sa trajectoire, comme la balle d’acier du snipper qui ne tire qu’une fois pour tuer. Bateau Fantôme qui fendait les eaux, qui traversait les tempêtes, qui dépassait le bout du Monde… Oh oui, la première chose qu’ils avaient apprise à Black Hole, était qu’il était ‘Voilier Fantôme’. Comme un avion, un chasseur de grande endurance qui se crash après un dernier plané, après un dernier tour d’horizon, après une mission. Explosion. Puissance et élégance mêlées de crime, étrange cocktail qui vient, de quelques façons que ce soit, mourir. Qui s’éteint, qui tombe, qui coule… Choix multiples pour une seule et même issue. Quel confort de connaître par avance le résultat. Ne restait plus qu’à tirer n’importe quelle carte, de l’abattre sur la table au tapis vert, de l’aplatir avec violence de sa paume moite. Miser. Mourir. Simple schéma qui résumerait sans doute des vies. Mais lui, avait-il vraiment le choix? Et voulait-il seulement mourir? Pas encore, pas tout de suite. Il lui restait plusieurs combats à mener, et au moins une victoire à arracher. Plier des âmes, plier des cœurs, il savait faire, et il le savait bien. Mais plier la Mort, là était son arrogante promesse, son hautaine folie. Rien ne l’avait jamais obligé, pas même Elle. A lui de jouer, avant de partir, s’essayer à vaincre, encore. Et si cet ultime combat gagné, alors, il serait sûr de trouver l’appui de la tigresse blanche. Mais il savait que ce combat ne viendrait qu’après de longues années. Il fallait qu’il redresse sa tête, qu’il regarde au loin. Demain arriverait déjà, et après-demain suivrait… Ce n’était pas le moment de se laisser aller.
« Je sais, et je n’en doute pas. Mais même si tu n’es plus une pouliche, tu demeures vulnérable. Si tu ne veux pas de moi, laisse au moins Tueuse Amor vous suivre, vous protéger. »

Il fixa ensuite les deux femelles. Oh, quelle douleur les larmes de ses enfants lui arrachaient! Il aurait aimé voir des sourires, entendre des rires. Il ne voulait plus de drames pour eux, plus de tragédies. Ils n’avaient que deux mois!
« Eux peuvent pleurer. Les larmes purifient le cœur. Ils ont cette chance que je n’ai pas. Moi, on ne m’a jamais appris à pleurer… »

Il regarda ensuite sa fille, cette pouliche aux traits encore patauds, propres aux poulains. Mais ce regard! Oh, qu’aurait-il pu lui refuser dans ces secondes fiévreuses, où son cœur battait plus fort, où le vent soufflait plus frais? Il laissa tomber de lourdes secondes, avant de répondre, grave.

« Je n’ai jamais cessé. Mais elle m’a reniée et s’est écartée… Alors que j’étais encore là.»

Jamais. Jamais il n’avait cessé de l’adorer, de la faire reine et de l’aimer. Même quand elle avait décidé de lui enlever ses enfants, il n’avait pas cessé de l’aimer, et il avait tout fait pour se faire pardonner. Et voilà que déjà, elle en charmait un autre.
Il regarda ensuite Thief, son fils qui le blessait au plus profond de son être. Il prit une grande inspiration, avant de répondre, interdit.

« Couvert du sang d’un autre. Oui. Mais tu l’apprendras également Thief. Tu seras le prédateur à l’ombre du fourré, celui qui chasse dans l’ombre et qui tue au milieu de la Nuit. Ou pas. Tu auras le choix, mais les deux solutions te pousseront à affronter d’autres étalons. Aussi jeune et vigoureux que tu le seras. Et juste avant votre naissance, j’avais rendez-vous. Rencontre avec un passé que tu ignores, un passé dont tu ne te
doutes même pas. Mais j’ai bien reçu ton message. Jamais. »

Son ton était étrangement resté neutre, bien que sa gorge s’était serrée quand il avait mentionné son passé. Lui qui les disait menteurs, il se permettait de juger sans même savoir. Mais Black Hole ne lui en voulait pas, personne, personne sauf quelques rares exceptions connaissaient son passé. Et alors que le poulain répliquait à Bliss, l’étalon drapé de Nuit arqua son col, de sorte à forme un arc sur la frêle encolure du poulain, et murmura:
« Chut Thief, calmes-toi… Tu es persuadé que rien n’ira jamais, et tu ne sais sans doute pas que les Shikaku respectent une chose: les promesses. Alors, écoutes moi. Je te promets que je serai là quand tu viendras me trouver. »

C'était trop, trop tout... Bliss regardait son père avec intencité, et lui adressa un grand sourire après sa réponse. Elle alla vers lui, tremblante, les larmes aux yeux. Elle l'effleura de ses petits naseaux tendres et chauds. Et se replaça entre les deux.

"Alors, c'est bien simple, comme vous vous aimez, remettez-vous ensemble!"
Elle n'osa cependant aller vers son frère, et ne préféra pas intervenir après la remarque de son père quand à son passé. Oh, elle voulait l'apprendre, connaître son père, ses moindres secrets! Si seulement il pouvait revenir!

Invité

Accroche toi à moi pour la dernière fois
Il faudra tenir la cadence cette fois
Fait monter la fièvre
Ne t'arrête pas
N'aie pas peur du bonheur

La dernière danse - Dracula l'Amour Plus Fort Que La Mort

Ce qui l'a désolait, c'était que lui l'a connaissait par coeur et elle, elle ne connaissait rien de lui. Du moins, de son passé. Oui, elle avait quitté un parfait inconnu et en avait fait le père de ses enfants. lle qui croyait si bien le connaitre, c'était râtés. Le pire, c'est qu'il c'est confié à d'autre personne et même pas à elle ! Elle en concluait que c'était un manque de confiance, une des décisions qui l'avait forcé à partir en plus de l'histoire des Shikakus. Et aprés, il osait la faire sienne ? Non, Pépite ne marcherait plus dans son petit jeu qu'elle jugeait mesquin.

Pourtant, oh oui pourtant, combien de fois elle avait jugeait leur histoire idyllique ? Jamais ele n'avait cessé de croire en lui, en eux, en leur Amour qui semblait si pur, si parfait. Et quand elle c'était donné toute entiére à cette danse sensuelle, dangereuse, avec Last Chance, c'est par ce qu'elle pensait à Black Hole. A lui et elle, avant. Avant que leurs petits ne naissent. Quand ils étaient heureux de vivre l'un à côtés de l'autre et que chaques secondes comptaient. A chaque fois qu'ils avaient un échange un peu magique qui réveillait se lien d'or qu'elle avait formé autour d'eux, elle les enfermaient dans une bulle d'Amour, les séparant du reste du monde. C'était leur jardin secret cette bulle.

Mais aujourd'hui, la bulle a éclaté tel un abcés. Tout ça c'est du passé et vivre ou penser au passé n'est jamais bon et n'apporte que chagrin et malheur.

- Tu n'as jamais crus à ma force physique. Même quandtu m'entrainais au combat petite, au clair de Lune. Je n'autorises ni toi ni Tueuse Amor à nous suivre. Papageno et moi pouvons nous en occuper.

Pépite baissa encore une fois la tête vers Bliss en souriant. Elle chuchota une phrase qui était plus pour elle que pour Black Hole ou pour qui que se soit d'autre.

- Encore une chose qui va falloir t'apprendre en plus d'apprendre à aimer et de le dire.

Et là, ce fût comme une lame enoncé loin dans son âme. Mais qui connaissait vraiment son passé ici ? Elixir peut être. Même pas il le racontait à sa propre famille, il préférait une amie intime. Ne devaient ils pas tout se dire entre eux ? Elle pensait que oui, mais Black Hole avait sûrement une autre vision des choses, de la famille.

- Un passé que peut être personne ne connait ici. Même pas moi...

Elle laissa sa fille s'éloigner, à contre coeur. Puis elle sourit à sa phrase. Oui, pourquoi ne se remettaient ils pas ensemble ? Elle en creuvait d'envie, mais encore une fois, c'était impossible.

- Ecoutes, c'est trop compliqué. Même si j'en est très très envie, quelques chose nous repoussent à tous les deux. Tu comprends ?

Elle regarda tendremet Bliss avant de rajouter.

- Moi aussi petite je croyais que tout était facile, tous le monde étaient gentils et beau et pleins d'autres choses qui font la naïveté d'un poulain. Mais la réalité est bien plus dur Bliss.

Le poulain pie fût révulsé par la vision que lui imposait son Papa. Se battre ? Etais ce cela la destinée d'un étalon ? Comme dans un trupeau il fallait se battre pour avoir une jument ? Son Papa avait il eut sa Maman comme ça ? Mais lui avec sa musclature peu développé et son handicap, il ne ferait jamais le poids avec les autres de son âge ! Déjà qu'il enviait sa soeur de son audace et de sa force, alors là...

- Moi je serais la proie et Bliss le prédateur. Notre destin est déjà tout tracé. Et si je dois me battre, je mourrais sous les coups sans me défendre ou je fuirais. Je verrais le moment venu et surtut, mon adversaire. Si c'est Si Beau ou Banshee, ben moi j'ai pas envies de me battre contre eux. Ils font peur ! Eten plu ils ont une dent contre nous ! On leur a fait quoi Papa et Maman ?

Moi je veux bien connaitre ton passé.

Admiratif devant l'assurance de sa soeur, il alla la rejoindre au milieu de tous.

- Oui c'est vrai ça ! Le grands chevaux sont bien compliqué !

Il leva les yeux au ciel en soupirant.

[droite]On les voyait de loin
Un par un, alignés
Echappés de tes mains
Ciel et Terre inversés
L'un faisait tout voler
En éclat que déjà
Le suivant arrivait
Pour parfaire
les dégâts
Calogero _ Au Passage des Cyclones[/droite]

Perdu. Loin de lui. Loin de ce Bateau Fantôme, perdu au milieu des bourrasques, de la Tempête, des Cyclones… Il n’était plus ce fier coursier plus prompt que le Vent, plus craint que les bateaux pirates quand il pensait à son passé. Oui, sans doute qu’il connaissait mieux Pépite qu’elle ne le connaissait, mais là était la preuve que l’étalon noir avait passé du temps
à l’écouter. Et personne, personne sauf Tueuse Amor ne connaissait son passé, sauf eux. Mais la raison était bien simple: la tigresse et les autres étaient son passé. Oh,
mais les hésitations et les doutes étaient loin, et il ne jouait pas, il ne jouait plus. Il n’en avait plus le temps, plus l’envie. Jeune, il l’était encore. Il avait ce bel âge où tout semble possible, où la Mort n’est
qu’une idée dérisoire. Mais pas pour lui. Souffrance. Désespoir. Chaos. Il avait mal, tellement mal; mais lui n’avait pas le droit de montrer ce qu’il ressentait, lui devait être fort, lui devait ne rien ressentir, il devait passer, avancer, continuer, repartir toujours, ne jamais s’arrêter, ne jamais osciller, ne jamais se tromper… Crash. Après avoir passé les déserts, les montagnes, les océans, les plaines, il était temps de faire demi-tour. Mais on ne revient sur ses pas. Alors, on repartait, encore plus vite, pour défier l’espace et le Temps, dans ces élans trop beaux, trop bons, et le chasseur finissait par perdre pied. Noyé dans l’envie, dans l’ivresse, dans la fièvre.
Et, comme un aigle royal touché en plein vol par une balle d’or, il tombait, chutait de ses
vertigineuses hauteurs, et venait baiser le sol, au milieu des brûlures et du sang. Et toutes les danses qu’ils avaient partagées avaient été amenées par lui. Il avait toujours été là pour l’entraîner à sa suite, pour lui faire partager ses désirs, ses envies. Et ce lien d’or, elle ne l’avait pas construit toute seule. Lui aussi y avait contribué. Et cette danse qu’elle avait engagé
auprès d’un autre, cette danse à laquelle elle avait donné naissance… Blessure, encore.

« Les Evangiles ont fait de moi un non-croyant. Si je t’ai entraînée, c’est que j’ai cru en toi. Si tu refuses Tueuse Amor, tu peux être sûre que je serai encore là. Au milieu de
l’Ombre, au milieu des Âmes qui m’accompagnent… Je serai là. »

Non, pas même Elixir ne connaissait son passé. Mais son passé était à la fois son bagage, sa vie, sa honte et sa douleur. Son passé était un fardeau, et il le faisait souffrir, et jamais, oh grand jamais il ne souhaiterait que quelqu’un ai à souffrir de la même façon dont il avait
souffert. Alors non, elle ne connaissait pas son passé, Passé qu’il chérissait malgré les blessures qu’il avait occasionné. Sa vision de la famille? Unité, bonheur et joie. Et comment
pouvait-elle dire ça?!

« Mon passé est ma souffrance. Et maintenant que tu m’as écarté de mes enfants, je n’ai
presque plus que mon passé, et cette chose qui compose ma vie d’avant, cette chose est arme contre moi. J’ai mal, trop mal aujourd’hui… »

Il était partagé entre colère et souffrance. Pépite d’Or n’avait pas arrêté de le juger… Mais ne comprenait-elle pas qu’il l’aimait? Trop compliqué, trop dur… Et aujourd’hui, que restait-il à l’étalon de Nuit, sinon ses idéaux d’avant? Voulait-elle cela pour lui? Haine, souffrance et tous les maux de l’Univers. Voulait-elle le détruire encore plus qu’elle ne l’avait déjà fait? Il regarda ensuite son fils, droit dans les yeux, et murmura, sur un ton neutre qui effaçait son habituelle voix suave, enjôleuse et prédatrice.

« Thief. Je t’apprendrai, je te dirai comment te battre, comment avancer contre l’autre… Je t’apprendrai à être fort, et tu n’auras plus à reculer, tu n’auras plus à
avoir peur de qui que ce soit. Tu verras Thief, plus tard, tu seras fort!... »

Un sourire nostalgique passa sur ses lèvres.

« Mon passé est trop douloureux pour un jeune comme toi, peut-être un jour… »

Bliss ne comprit pas le sens de la phrase que sa mère prononça à son égard. Elle tourna vers elle ses grands yeux noirs -héritage de son père- et articula quelques mots, avec son habituelle assurance, et cette pointe d'arrogance qui servait à décrire les Shikaku.

"Apprendre à aimer? Mais je sais aimer! Regarde, je t'aime toi, j'aime Papa et j'aime Thief!"

Quand son petit frère la rejoignit, une vague d'assurance l'envahissa. Elle avait déjà ce port fier et noble, tout comme son père. Son père, Black Hole, ce grand guerrier, d'après les rumeurs qui couraient. Elle se sentait tellement proche de lui!

"Papa, dis-nous ton passé, et tes combats, ceux que tu as mené ici, et contre qui!"

Invité

[Non sérieux, j'ai pas d'inspi', c'est trop beau T.T ! Désolé...]

[T'avais dit la même chose pour A Feu et à Sang, et tu t'es très bien débrouillée! ]

Invité

[Ouais mais là c'est pas pareil xD ! Ça date et déjà avant je savais pas quoi dire...]

[Ok, alors prends ton temps ]

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