Autant en emporte le vent [Libre]

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Dans le froid mordant qui régnait sur les terres du clan de la Glace, son corps musculeux et nerveux se dessinait. Sur sa peau lustrée, de larges cicatrices fraîchement refermées gisaient. Il avançait cependant avec assurance, certain de ne pas être reçu en ennemi sur les terres de la Jument Rouge.
En mémoire lui restait son affrontement contre Black, le chef de l'Ombre. Là il avait redécouvert foule de sensations qu'il croyait oublié. Et comme n'importe quel guerrier, il était encore en soif de cette science confuse. Face à lui, il prendrait n'importe qui. Ce qu'il voulait à ce moment précis, c'était exécuter un pas complexe de deux ou se joignerait l'ombre vivace et cruelle de la Mort.
Il prit alors le galop, allant droit devant. Il s'arrêta, se cabrant au-dessus du plateau qui s'étendait sous ses membres solides. Il poussa un hennissement de défi, invitation à quiconque.

Ici, je suis arrivé depuis peu de temps. Ici, je demeure nouveau et étranger, quoique je m'éforce de faire de cette terre une alliée. De tout ceux que j'ai croisé, j'en garde des souvenirs vivaces. D'abord ce petit Shiki, à cette si originale robe. Ce petit Shiki qui deviendra un grand et illustre guerrier. Il y aussi sa mère, Odyssée. Magnifique jument d'acier et redoutable guerrière. Il y a ensuite Sun Star, le Soleil qui possède un discours noble. Vient ensuite Vent Glacé et Seul, Shikaku tout comme moi.
Et puis il y a Pépite. Pépite d'Or qui s'efforce de me comprendre. Je tente de l'apprendre, de cerner ce qu'elle est exactement. Mais de toutes ces rencontres, une seule apaise mes démoniaques pulsions. Les coups pour le sang et non pour le pas de deux qui devient trois avec la macabre présence de la Mort. Alors j'erre, à la recherche de qui voudra bien me prendre. Et cette errence pénible me rend nerveux, agressif. Je n'ai jamais fait de cadeaux, je n'en ferai jamais.
Âmes en soif de combat, je suis là. Je recherche ce puissant apaisement d'un combat gagné au cours du quel la Mort m'aura effleuré, et peut-être qui sait, cueillie. Je cherche la Mort et le sang, la souffrance et la détresse.
Il était grand, fin mais d'une redoutable force. A chacune de ses foulée, les muscles nerveux de son corps tressaillaient, faisant jouer les rayons livides d'un soleil absent sur ses poils noirs. Son être était de la même couleur que le charbon, sauf cette étoile immaculée qui dénonçait un visage qui l'avait abandonné depuis trop longtemps pour qu'il daigne s'en souvenir. Ses grands yeux sombres et vides abritaient une lueur de Folie. Et sur son épaule, une large cicatrice, profonde et large, traçait un trait indélibile.
On aurait pu croire que c'était le temps qui avait modelé son corps ainsi, le constellant de cicatrices plus ou moins bien refermées. Mais l'entier qui s'avançait dans une démarche royale n'avait qu'à peine 6 ans, et déjà, la cruelle férocité de la vie s'était emparée de lui. Où plutôt, il avait saisit la macabrité de l'étrange labse de temps qui précède la Mort, tantôt long, tantôt court; tentôt heureux, tantôt déçu.
Black Hola avançait, le corps et l'esprit en soif de coups. Et bientôt, la silhouette massive et sombre d'un étalon se dressa face à lui, accompagnée par un hennissement de défi. Bêtiste, bêtise... Le Shikaku ne ferait aucun cadeau à ce guerrier.
Il partit dans un galop furieux, s'arrêtant en décrivant une élégante et puissante cabrade à dix mètres de l'étalon. L'animal bai portait l'odeur de l'Ombre.
Un sourire cruel se dessina sur le visage de Black Hole, et de sa bouche, sur un ton enjôleur, suave mais terriblement prédateur, sortirent ces mots:
"Combattant?"

[Un p'tit topic avec ma soeurette^^ Depuis le temps que ça me tente! <3]

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[size=10]PS: je suis contente de faire un toto' avec toi, mais fais gaffe quand même à mon dada xD[size=10]

Ses grands yeux bruns s'étaient posés sur la silhouette sombre qui s'aventurait vers lui. Et déjà, sous les traits féroces de l'animal, il voyait la dextérité et la vitesse; la puissance et la grâce. Cependant, il ne ressentait pas la peur. Aussi sombre que soit le guerrier qui s'avançait vers lui, hautain par se démarche, la lassitude des premiers abords le gagnait. Il aurait presque pu jurer que l'étalon se prenait pour un grand combattant, et que les cicatrices qui s'étaient emparées de son corps avait été causées par d'innombrables défaites. Etait-ce l'assurance du répondant vivace de ses requêtes quant à son corps qui lui prêtait un jugement si peu fiable. Il avait treize ans de vie derrière lui, et pourtant, un combat contre Black lui sufisait à perdre pied et à sous-estimer l'adversaire.
Jusqu'à qu'elle point irait sa tromperie?
Choc. Quand ses grands yeux bruns croisèrent ceux noirs de jais de l'animal, un choc se produisit au plus profond de son esprit. C'était-il trompé à ce point là? Il lui avait d'abord octroyé la dizaine, mais les traits sauvages de l'animal lui dénonçait quelques cinq où peut-être six années de vie tout au plus.
Il y avait cette lueur de Folie qui dançait dans les yeux de celui qui portait l'odeur des Shikaku. Lueur brillante qui lui dévorait l'iris, lueur qui pénétrait au plus profond de l'âme du grand guerrier bai.
Il avait vu tant de combats, tant de combattants. Il avait lancé une invitation, et on lui avait répondu. Que demander de plus?

"Combattant prêt au combat. Bonaparte et toi?"

L'étalon bai arqua le col, avouant mépris envers l'animal sombre. Qui ne pouvait pas détester les Shikaku?

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T'inquiètes, je gère mon Shikaku d'amour! Wink

Black Hole laissa errer ses grands yeux noirs de jais sur le corps musclé de l'étalon bai. Ci et là, des cicatrices à peine refermées aparaissaient, signe que le dénommé Bonaparte s'était battu il n'y a pas si longtemps.
L'étalon noir avait pour habitude de détailler les formes et les mouvements de ceux qu'il croisait, mais l'adrénaline d'un combat à venir ne lui laissait pas le loisir de se laisser aller à la sagesse de la science du geste de l'adversaire.
Il y avait seulement celà: l'entier bai le méprisait. Lui redressa l'encolure, prenant un port altier. Ses yeux dardaient des éclairs de dégoût envers le guerrier.
Pourtant, il reprit son ton suave, prédateur:
"Ne faisons pas traîner les choses. Black Hole, Trou Noir."
Et une nouvelle fois, il se cabra. Mais plus haut, de façon plus rageuse, plus violente. Il retomba lourdement, ébrenlant la terre de sa masse. Il décrivit une nouvelle fois une large volte, s'écartant de l'entier bai pour se placer à vingt bon mètres. Là il s'arrêta, une dernière fois.
Il roua alors l'encolure, comme un jeunot qui se batrait pour une jument convoitée. Il voulait jouer, il allait jouer. Les coups glisseraient, destinés à faire souffrir et saigner, mais il se promettait qu'ils glisseraient sans marquer son visage. Non, il ne laisserait rien paraître de sa douleur. Il allait se jouer de Bonaparte tout comme il allait se jouer de lui même, de ses propres limites. Il allait une nouvelle fois tout donner, jusqu'à en être épuisé, jusqu'à se traîner sur ses membres qui trembleront. Il allait pousser son corps à ses extrêmes limites, et il s'efforcerait de ne jamais cesser de répliquer.
Ce combat serait les coups pour le sang.
Le sang appel le sang.
Et dans ses grands yeux sombres, cette petite étincelle Folle ne cessait de briller.
Il se tenait là, comme un jeune fauve prêt à bondir; il se tenait là, beau et figé face à l'ennemi. Il se tenait là, défiant encore une fois la Mort au péril de sa propre Vie.
Je donnerai tout, comme à chaque fois. Face à un guerrier tel que toi, je ne reculerai pas. Et je ne récolterai que ce que je me suis jusque là efforcé de semer. Et quoi qu'il arrive, je serai heureux de m'être présenté face à toi...
Son sang pulsait à ses tempes, et déjà, l'adrénaline et l'envie s'emparait se son cerveau: il allait bondir!

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Merci pour Bona' Wink

Bonaparte dévisagea longuement l'étalon qui se dressait devant lui; fièr, hautain, puissant et beau. La tête du Shikaku était noble, ses traits étaient sauvages et furieux. Mais la pelote blanche qui trônait fièrement au milieu de son front captait le regard brun du grand bai. L'encolure était musclée, mais bien proportionée par rapport au reste du corps. Et ce corps... On y lisait à la fois harmonie et détresse... Harmonie parce que ses muscles étaient bien là, mais concervaient cette sublime finesse qui dardait une menace omni-présente. En détresse, car ces mêmes muscles se tendaient à se rompre en ce moment. Le guerrier de l'Ombre en déduisit rapidement que Black Hole devait être en manque de coups.
Les mots de ce dernier raisonèrent dans sa tête: il n'attendait que ça, il ne voulait que ça.
"Bien Black Hole, si tel est ton désir!"
Bonaparte suivit le mouvement rageur que Black Hole décrivit des yeux, sentant également l'ébranlement causé par les membres noueux de son rival. Il ne cessait de le fixer, le regardant s'éloigner, et s'arrêter. Là, il sembla se métamorphoser: il prit les allures que les jeunes étalons adoptent quand ils courtisent une jument. En tant normal, celà aurait soutirait un rire sarcastique au bai, mais avait-il le droit de rire face à un tel ennemi? Cette étrange désinvolture, annonçait-elle tout bonnement un jeu? Ou découvrait-elle le sadisme de l'entier noir quand aux prémices des souffrances qu'il lui ferait endurer?
Quoi qu'il en soit, lui resta de marbre, ne dévoilant que son extrême concentration quand au combat qui venait. Il ferma les yeux pendant deux secondes, secondes qui lui parurent durer une éternité.
Il savait, il sentait que bientôt, les premières brûlures des coups s'empareraient de lui. Qu'attendait Black Hole?
Tout dans sa position dénonçait qu'il allait bondir.

Je n'ai jamais appris à reculer, et comme je l'ai fait face à Black, je donnerai tout. Que ce soit pour l'honneur de mon Clan ou pour le mien. Et si la Mort doit me prendre, qu'elle me prenne. Mais je ne me laisserai pas faire, le combat sera long et dur... Je n'aurai pas cette bêtise de me laisser faire... Si c'était mon dernier combat, autant qu'il soit beau, pour que j'ai l'impression d'être mort pour quelque chose. Mais je n'ai que treize ans, et la Vie me tend les bras! Je ne mourrai pas face à toi, pas aujourd'hui!

Et comme pour contrer l'élan de Black Hole, Bonaparte démarra, se propulsant de son point d'encrage. Il filait comme une flèche, il filait droit sur Black Hole, et rien ne le freinerait... Sauf la réplique du Shikaku.
Le combat était lancé!

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Ses muscles tressaillaient, faisant de son corps un amas de puissance et de rage. Il dévisageait Bonaparte, sentant que bientôt, il ne pourrait plus s'empêcher de s'élancer contre l'étalon bai. C'est alors que le guerrier de l'Ombre lui donna satisfactio, dessinant ainsi sur son visage sauvage un sourire macabre.
L'animal s'était élancé, fragilisant alors son équilibre, el le fil qui le raccrochait à la vie. Pour Black Hole, rien que le fait de s'élancer invitait la Mort dans le pas de deux.
Mais bien sûr, il ne lui laisserait pas le plaisir de le pércuter. Il se détacha donc de l'endroit sur lequel il s'était immobilisé. Il filait aussi vite q'une balle, comme ce qu'il était ne consistait qu'à tuer. Ses crins se meurtrissaient sous le vent rapide de sa course, tandis que ses membres semblaient vouloir l'arracher du sol.
Et une fois face à Bonaparte, que ferait-il? Allait-il changer de trajectoire? Faire du rentre dedans? Il filait, droit comme un I, droit devant, au loin, là-bas, au-delà de l'horizon.
Ses grands yeux noirs de jais fusillaient le regard noisette, légèrement ambré de l'entier bai.
Il n'y a pas d'âge pour mourir, de même que du haut de mes six ans, je me permets d'affirmer que j'en ai sans doute plus vu que toi. On ne m'a appris qu'une chose, je m'efforce tout simplement de la réaliser. Pour moi, tu es un obstacle: soit je passe en te détruisant, soit je m'écrase face à toi.
D'une certaine façon, je n'ai pas le choix. C'est soit toi, soit moi. Et comme tout le monde, je me battrai pour ne pas perdre mon 'moi'. Après, la Mort choisira...

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Les deux étalons allaient se pércuter quand Bonaparte pila des quatre fers, infligeant une puissante pression à ses membres. Il se cabra alors, dominant l'étalon noir de toute sa hauteur. Ses sabots noirs tranchaient l'air frais, menaçant ainsi la tête du Shikaku, banale protection pour parer une tentative de coup de la part de son adversaire. Mais le choix final revenait tout de même à Black Hole: soit il se dressait face à lui, et ce serait alors un corps à corps; soit il essayait de cogner sur un côté... Et la suite en devenait très incertaine.
Il avait arqué le col, protégeant la fin de son encolure. Son pari était risqué: si l'étalon noir l'attaquait sur le côté, son équilibre en prendrait un sacré coup, mais son choix s'était effectué dans l'urgence. Qu'allait-il se passer à présent? Black Hole, était-il vicieux au point d'abréger le combat à un tel point?
Il ne cessait de le dévisager, s'efforçant de capter son regard jais, assassin, Fou.

Il était différent. Différent de tout les autres... Jamais il n'avait croisé pareil cheval. Pourtant, un bon nombre avait défilé sous ses sabots. Jamais il n'avait vu tant de haine de la part d'un semblable. Jamais il n'avait vu pareil démon. Black l'avait impressioné, mais dans le bon sens du terme: c'était son discours et sa façon d'être, c'était sa façon d'interpréter les choses. Mais Black Hole, lui... Sa Folie et la haine qui s'émanait de son être ne cessait de le transpercer, l'obligeant à ne jamais besser la garde. Que pouvait-il attendre d'un tel monstre?

Il accélérait encore et toujours, comme si le vouloir de son désir était de pércuter l'entier bai. C'est alors que ce dernier se cabra, le menaçant de ses sabots. Black Hole ne freina cependant pas, au lieu de ça, il décrivit une volte agile, gracieuse et féline, se présentant alors sur le flanc de Bonaparte. Malheureusement pour ce dernier, le vice habitait le Shikaku. L'étalon noir donna un violent coup d'épaule au niveau des cuisses du guerrier de l'Ombre, sûr de le faire chuter. Cependant, il n'était pas assez profiteur au point d'asséner des coups à un adversaire au sol. Il s'immobilisa donc, fixant de ses yeux jais le guerrier bai. Occasion brillante de reprendre son souffle, et d'imposer sa force et son mental à Bonparte.
Il se figea, comme une statue d'ébène, mais tout indiquait qu'au moindre geste de la part du bai, il bondirait de nouveau. Ses naseaux de velours étaient dilatés, et un souffle rauque mais régulier s'exhibait de son corps.

Oui, différent. Les autres équidés avaient une facheuse tendance à mettre les Shikaku dans un même sac, mais seulement deux choses les rapprochaient: la Folie et la Mort. Du reste, ils étaient libres et indépendants des autres, ayant chacun leurs propres règles, leurs propres jeux et leur propre façon d'être. Démon, Diable, Tueur, Meurtrier, Assassin: tous ces mots allaient au Shikaku comme un gant. Mais ce qui le rendait fort, c'était la haine et le mépris qu'il avait envers les autres. Il les détestait. Pourquoi? N'étaient-ils pas comme lui? Quatre membres, une queue, une crinière, etc... ? Et pourtant, quand il les voyait, n'existait plus qu'en lui des sentiments négatifs et meurtriers.

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Il eut à peine le temps de comprendre que, déjà, il se retrouvait au sol, l'échine plaqué contre la terre. Ses antérieurs étaient repliés sur son poitrail, et l'incompréhension perçait dans ses yeux. Qu'attendait le guerrier noir pour le tuer, pour lui asséner les coups fatals? Il se laissa tomber sur le flanc, les yeux toujours dans ceux de Black Hole. Brillant, féroce, cruel... Il méritait bien son étiquette de Shikaku. L'étalon bai le regarda attentivement, il allait bondir, de nouveau, il allait se relever et ce démon allait revenir à la charge, peut-être plus puissant encore, qui sait?
Il se releva, sans mettre la moindre vitesse, le moindre 'effet de surprise' dans son geste, il fit tout le contraire, exécutant ses gestes avec lenteur et balourdise.
Debout.
Immsobile, figé, seuls ses yeux parlaient, dénonçant le mépis qu'il avait du Shikaku, mais en même temps le respect du guerrier et du fière combattant qui se cachait sous ses traits. Devait-il lui dire merci de ne pas l'avoir tué? Ou était-ce encore par vice, pour faire souffrir avant?
Rage.
L'acte du Shikaku avait fait naître une profonde rage en lui, et elle l'aveuglait.
En une fraction de seconde, il se propulsa vers le corps sombre, dents découverté, cherchant à happer l'encolure du mâle. Il lança également son sabot en direction de la pointe de l'épaule.

Cet animal fou était sans doute le plus haineux qu'il n'eût jamais croisé. Pourquoi tant de mépris face à sa propre espèce? Il était cruel, vicieux, mais d'une intelligence redoutable! Comment lutter contre pareil diable, pareil démon? Qui pouvait faire le poids face à une telle bête?
Mais Bonaparte ne désirait pas mourir, il voulait vivre, il voulait continuer de se lever bercer par les rayons du Soleil, il voulait continuait de vivre sa vie de combattant; il ne voulait pas mourir, pas aujourd'hui...
Please, wait a second...

Et même au sol, le guerrier bai trouvait le moyend ene jeter que des regards emplis de mépris au Shikaku. Peut-être se montrait-il haineux envers ceux de son espèce, mais tous ces autres, n'étaient-ils pas haineux des Shikaku?
Les coups fatales? Il n'en ferait rien, pas maintenant, pas encore, plus tard... Il le regarda se relever, avec lenteur et grossièreté. Et une fois debout, leur regard se croisèrent, une nouvelle fois.
L'attitude de Black Hole avait clairement mentionné le fait qu'il n'hésiterait pas à bondir une nouvelle fois, avec, au moins, la même rage et la même haine. Mais ce fût Bonaparte qui s'élança le premier, dents découvertes et en avant, visant son encolure. Black Hole se rua vers lui, offrant le côté de son cou aux mâchoires du bai. Mais s'arrengea de sorte à ce que son membre passe au-dessus de son dos, après avoir ouvert une entaille sur son garrot. Brûlure, dangereusement plaisante pour l'animal Fou. Le combat commençait...

La Mort n'attend pas, et à ce pouvoir de casser la Vie à son moindre désire. L'étalon noir le savait, mais là où était sa force, c'est qu'il se moquait bien de mourir aujourd'hui comme demain. Pouvait-on arrêter un Shikaku sans le tuer? Il aurait fallut être fée, sorcière et jeter un sort puissant...
Bonaparte n'était rien de tout ça... Il était Ombre, méprisant à son égard, et aveuglé par la rage...
Death is here!

Bonaparte eut la sitasfaction de sentir ses mâchoires se refermer sur la peau de velours noire de l'étalon qui s'était dressé face à lui, arrogant. Rapidement, il sentit le goût amer du sang dans sa bouche, ce qui ne fit qu'augmenter l'adrénaline qui lui prenait le coeur et l'esprit. Cette touche lui rendait également l'assurance, et la possibilité de battre l'animal démon. Il souria, de plaisir et d'assurance. Son membre était passé au-dessus du dos de l'étalon, mais il n'y prêta pas plus attantion, considérant plutôt ça comme un bon point: il le tenait.
Il lâche le col de Black Hole, et esseya de l'attraper un peu plus bas, vers la base.

Il lui avait offert le revers de son encolure, et lui, il s'était jeté dessus; comme un chien galeux qui se jetterai sur une nourriture avariée et gangrainée! Mais là était l'avantage du Shikaku noir: tout ce qu'il offrirait au bai, ce dernier le prendrait, avec avidité. Black Hole déplaça alors son poids, le plaçant sur son membre qui surplombait le dos du guerrier de l'Ombre. Il esseya ensuite d'happer le revers opposé à lui de l'encolure de Bonaparte. Il n'aurait ensuite plus qu'à l'étaler par terre. Cependant, son adversaire le lâcha, mais chercha la base de son encolure. Il balança la tête en arrière, et vrilla de la pointe du nez vers le front de l'étalon.