Ce coeur qui saigne[PV-Pépite d'Or]

Un léger craquement se faisait entendre, répercuté en un écho monstre. Elle avançait l'allure légère, la foulée dansente. Tout les muscles de son corps étaient contractés, lui permettant une allure tonique mais gracieuse. Son corps fin ne s'enfonçait que très peu dans la neige, lui permettant ainsi de ne pas faire trop d'efforts.
La brise était fraîche, vivifiante. Sa crinière s'animait au gré des rafales, longs rubans d'argent.
Elle avait toute l'attitude d'une jument heureuse; et pourtant... Les apparences sont trompeuses. Un coeur qui ne finit pas de saigner sous la torture d'un amour détruit, anéanti, dévasté...
Un coeur qui a mal sous une carapace glacée.

Invité

Le froid qui régnait ici transpercé son âme. Cela l'a démoraliser de voir certains endroit enseveli sous la neige pour un temps, ou dans se cas, pour l'éternité. En plus elle n'avait pas totalement perdu son poil de bébé, et se dernier ne réchauffer pas des masses. Elle aurait voulue avoir un poil brillant et lisse. Comme sa maman l'avait eu auparavant. Elle aimerait ressembler à une jument aussi belle que l'était sa robe.
Pour le moment, elle ne passait pas inaperçut dans sa robe doré de cremello et ces yeux bleues pâles presque translucide. Mais elle avait ces rondeurs de bébé. Se qui lui donner un air attendrissant de pouliche plutôt qu'un air de jument souple et féminine. Elle aurait tout donné pour avoir quelques mois de plus. Malheureusement, elle devait attendre comme toute bonne petite de son âge.
Une branche morte dissimuler sous la neige craqua. Elle ne sentait plus ces pieds engourdit par le froid. En plus, elle sentait une présence. Sur quoi allait elle tomber ? Pour en avoir le coeur net, elle avança quelques pas et un éclair multicolor traversa son champs de vision. Elle ne savait pas se que c'était. Et elle n'était pas sûr de vouloir.
Elle ne s'en occupa pas, et avança. Mais un deuxième éclair survint. Cette fois elle sursauta. Qui n'aurait pas sursauté dans ces moments ? Un moment d'amère solitude, seule face au froid fouettant le visage de n'importe qui un danger qui se faisait ressentir. N'importe qui aurait paniqué.
En plus, il commencé à neigé. Légérement certe, mais les flocons se collaient quand même sur ces cils. Puis elle ressentit la présence. Dérrière elle cette fois. Elle était tellement puissante que Pépite d'Or se mit à trembler. Trembler de froid et de peur que la créature l'a tue d'un coup sec et net.
La pouliche lança un regard en arrière. Quelque chose volait dans les airs. Quelque chose de multicolor. Il rebondissait, comme si c'était un ballon flottant dans les airs allant au gré du vent. Sans qu'elle ne s'en rende compte, quelque chose c'était poser sur elle. Elle ne bougea pas, peur que se ne soit des griffes assérer qui lui déchirerait la peau d'un coup sec.
Suant et tremblante, elle reçut trois léger petit coup à la croupe. Elle sursauta de plus belle, envoyant son agresseur dans la neige. Elle se pencha, plissa les yeux et le regarda attentivement... C'était Papageno, son animal lié.

"Oh ! Excuse moi Papageno ! Quel idée aussi tu as eus de me faire peur."

Elle rigola d'un rire cristallin, et sentit une deuxième présence. Cette fois elle était en face d'elle, à quelque pas, sa silouhette devait être dissimulé par les flocons plus dense. La pouliche releva la tête attivement. Devant elle se tenait une jument.
Une belle jument. Comme elle aurait aimé l'être. Jeune, belle et sage. Et dire qu'elle lui avait offert se spectacle si ridiculisant...

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La jument truitée n'avait pas cessé sa danse. Piaffant de temps à autre avant de décrire une volte parfaite et de repartir dans l'autre sens, elle errait sur cette étendue neigeuse qui collait parfaitement avec elle. Mais quels souvenirs pouvaient bien s'être emparés de son esprit pour qu'elle se laisse aller à ses complexes pas? Souvenir heureux? Elle aurait aimé tous les chasser, qu'ils disparaissent, et qu'ils ne laissent aucune douleur dans son coeur meurtri.
Mais encore une fois, personne ne pouvait savoir, ne pouvait comprendre... Non car cette élégante jument n'était devenue que glace et crime.
Alors qu'elle avançait, elle put surprendre le manège d'une pouliche.
Pouliche à la précieuse robe cremello et aux yeux saphirs... Pouliche qui se promettait de devenir d'une grande élégance.
Et derechef, elle posa son visage fermé, royal et d'un charisme fou sur la pouliche, posant sur le corps fragile de cette enfant ses yeux assassins.
Elle avait ce charme fou, envoûtant mais qui vous glace d'effrois par cette aura gelée. Oui, le mot 'meurtrière' ou 'criminelle' lui allait comme un gant. En perdant son âme-soeur, elle avait perdu celle qu'elle avait été... Autrefois chaleureuse, amicale, charmeuse et joyeuse; elle s'était renfermée sur elle, se convertissant au plaisir du combat, au plaisir de la souffrance, à la solitude et à la glace.
Avait-elle trop changé? Sûrement; mais elle refusait de reconnaître une nouvelle fois la souffrance que celui à qui elle aurait tout donné lui avait causé. Arrachant son coeur et laissant une cicatrice béante et sanguinolante à la place...
Mais qu'est-ce qu'elle était devenue? Un monstre tuant de sang froid? Prenant plaisir à se battre?
Son élégance contrastait avec ce qu'elle était...

Elle ne prononça pas un mot, se contentant de fixer la pouliche. Et encore une fois, elle faisait preuve de la maîtrise parfaite de son corps en s'immobilisant comme si elle n'avait été que statue...

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Invité

*Encore une jument renfermée...* pensa Pépite dans un soupir. A croire que Wild Horses était peuplé de se genre de chevaux. Comme si tous avaient un passé aussi sombre que la nuit.
La pouliche aussi aurait put se renfermée, mais cela serait donner une fausse image d'elle. Elle qui ne savait pas mentir du haut de son jeune âge, elle dont son âge était aussi immaculé que la neige qui les entourés, elle... Bref, vous l'aurez compris, elle était encore jeune et pur et son aura ne c'était pas transformer en quelque chose de meurtrier ayant une folle envie de boire le sang de ces victime. Pépite d'Or savait s'y prendre avec se genre de jument : il fallait être calme, souriant, doux et SURTOUT, ne pas questionner la personne sur son passé tant qu'il ne montre pas un signe de confiance ou de détente. Et d'après la pouliche, cette jument serait coriace à amadouer !
Mais personne -et je dis bien personne- n'avais jusqu'ici résister au charme de Pépite d'Or. Elle avait même plutôt plut à un aveugle ! Alors se n'est pas une jument qui fait sa tête de mûle qui allait résister au charme naturelle de la pouliche.
Cette dernière se courba quelque peu, elle sentit Papageno s'accrochait un peu plus à elle -signe de méfiance- et parla d'une voix aussi clair et pur qu'un ruisseau s'écoulant paisiblement.

"Je suis Pépite d'Or. Tu m'as l'air nouvelle. Je ne te proposes pas d'aide, tu es asser grande comme ça non ? elle donna un coup de tête vers l'oiseau, et voici Papageno, mon animal lié. Je ne te caches pas que tu lui fais un peu peur. Mais vus ton expression aussi dur que la pierre c'est le visage que tu dois montré à tout le monde non ? Alors je supposes que c'est normal qu'il est peur."

La pouliche avait présenté Papageno aussi. Il aurait préférer s'envoler aussi haut que possible pour être loin de porté des sabots de l'étrangère mais pouvoir surveiller Pépite d'Or à qui il tenait tant. Jamais il n'avait rencontrait une jument pareil. Froide et dur comme un roc. Sa ne l'étonnerait pas si elle parler mal à la pouliche, lui assener un coup ou lui avoué qu'elle avait commit plusieurs meurtre.
Lui qui désirait plus que tout joué à ces jeux secrets dont seul lui et Pépite avait le secret, il se retrouvé face à une jument quelques peu sanguinaire. De la peur accompagné d'un soupçon d'amertume accompagnère sa voix quand il s'exprima :

"Tu n'as pas d'animal lié ? Bien sûr que non ! Tu es nouvelle je supposes il sourit. En fait, venons en au but. Tu comptes nous faire du mal ou pas ?"

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Une folle envie de boire le sang de ses victimes? Non, Sorrow n'était pas ce genre d'équidés sanguinaires, certe, les combats à mort ne lui déplaisaient pas, mais tuer pour le plaisir, s'en prendre à quelqu'un qui a perdu d'avance ne lui plaisait pas plus que ça... Pour elle, le combat et le crime était une alternative, une bouée de secours, la seule chose qui lui permettait de ne pas sombrer depuis qu'il était parti... On aurait pu dire qu'elle s'était convertie au mal, car à force, son aura s'était transformée... Mais quel charme fulgurant s'échappait de son corps! Belle, grande, fine... Son physique avait tout pour mettre en confiance, même son visage fermé était attirant! Mais ces yeux! Ces yeux assassins qui vous sondent et vous mette à nu, qui vous enlèvent tout ce que vous posséder de protection, de résistance... Se jouait-elle de ce regard si particulier? Non, elle vivait avec, comme elle vivait avec ce qu'elle était devenue...
Les sourires de la pouliche, elle en serait vite lassée... La cremello devrait cette fois-ci trouver un autre moyen pour ne pas 'énerver' la jument. Mais guerrière aguérie, elle savait restée maîtresse de son corps... Contrairement à n'importe quel Shikaku, tout ce qu'elle faisait été résultat de son vouloir.
"Bonjour Pépite d'Or... Et Papageno; désolée de te faire peur... Mais comme l'a dit cette pouliche, mon expression est naturelle."
Elle feigna de s'occuper de la question 'Tu es assez grande comme ça non?' car c'était ce genre de questions désobligeantes qui l'agaçaient au plus haut point.

Pourquoi son aura glacée ferait qu'elle parlerait mal à la pouliche? Non, Papageno ne se doutait donc nullement qu'elle aimait les mots plus que tout, et que jamais elle les utiliserait mal... Sanguinaire? Mais comment pouvait-il la juger?! Que savait-il d'elle? Même pas son nom; il ne connaissait que vaguement son physique ainsi que son ton cristallin. Rien d'autre.
"Que veut dire ce 'bien sûr que non'?"
Son ton s'était refroidit, se chargeant d'un soupçon opressant... Pour qui se prenait-il? S'était alors lui qui boulversait les choses... Qu'avait-elle fait à part danser? Rien!

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Invité

Papageno venait de faire une gaffe en disant sa. Elle l'avait lut sur le visage de la jument. Cet oiseau n'avait decidemment pas la langue dans sa poche ! La pouliche fronça les sourcils à l'intention de l'oiseau. Elle aurait voulut lui dire qu'il l'a ferme et que si ils leurs arrivés malheur se serait à cause de ces paroles désobligentes. Mais contrairement à elle, son animal-lié ne sentait pas le danger qui pouvait les frappait de plein fouet. Cette fois elle ne protégerait pas l'oiseau de ces dires. Bien sûr elle ne voulait pas qu'il lui arrive malheur, mais elle ne voulait pas non plus se retrouver au milieu du conflit. Papageno avala de l'air avant de répondre.

"Mes paroles ne cachaient rien de bien méchantes. Je voulais seulement dire par là qu'étant donné que tu viens d'arrivées, te lier à un animal aussi vite serait un exploit. Je ne connais personne sur ces terres qui se soit lier à un animal aussi rapidement. Mais tu peux aussi me faire mentir."

D'après Pépite d'Or, Papageno avait bien choisit ces paroles. Elles étaient justes. Peut être même qu'elle aurait dit la même chose. Peut être...
La pouliche sonda la jument du regard. Intérieurement en tout cas. Enfin, elle essayer, se qui n'était pas facile. La jument ne lui faciliter pas la tâche. Elle ne regarder rien d'autre qu'elle et son oiseau. Rien sur son corps ou sur son visage ne montrer quelque chose de son passé. Sauf se ton froid et dur. Presque glacial envers Papageno. Pourtant, personne ne devenait comme sa du jour au lendemain, sans raison.
La haine devait être nourrit pour rester dans un corps. Les seuls personne qu'elle connaissait qui étaient de vrais fous furieux étaient Black et les Shikakus. Si elle était une des deux, elle avait choisit le mauvais clan. Ici, elle ne se plairait pas.
Mais Pépite d'Or savait bien qu'il y avait une raison. Si cela avait était naturelle elle l'aurait vue. La jument n'aurait pas danser si c'était dans ces gènes de haïr. Et elle n'avait fait aucune réplique cinglante envers la pouliche.
Cette dernière secoua la crinière, les sourires ne servaient plus à rien. Il fallait changé de tactique.

"Au fait ! Je me suis présentées. Mais et toi ? Qui es tu ?"

Les sourires c'étaient effacés, mais le ton enjôleur restait.

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Rien sur son corps ne pouvait trahïr son passé, et personne ne pouvait la sonder, lire en elle. Sorrow Life était un de ces livres fermé, aux pages trop vieilles pour être lues, à la couverture trop fragile pour être ouverte, aux mots trop anciens pour être compris, au trop grand mystère pour être découvert... Sorrow n'avait ni début ni fin, juste un milieu. Et son milieu qu'elle vivait en ce moment même était une impasse, une voie sans issue, une pièce ronde sans porte... Elle était prise au piège dans un étau, et peu à peu, il se reserrait sur elle, l'asphyxiant lentement. Mais comme pré-destinée à souffrir, sa mort serait longue, et elle aurait déjà souffert de ce manque d'air avant que son coeur ne cesse définitivement de battre.
Elle feigna de répondre à Papageno, sachant qu'elle avait les nerfs à fleur de peau: son voyage avait été long et pénible, et elle ne s'était pas reposée depuis longtemps.
A cet instant précis, elle détourna le regard, le posant au loin, sur des montagnes aux versants gelés. Elle reposa ensuite ses yeux assassins sur le duo qui lui faisai face. Mais à la surprise générale, elle reprit son ton enjôleur pour répondre:
"Je m'appelle Sorrow Life."

Invité

Pépite d'Or soupira. Rien ne servait d'essayer d'apprendre quelque chose de cette jument. Elle était bien trop butée pour s'ouvrir aux autres ! Bien trop egoïste pour voir l'aide que lui tendait -ou essayer du moins- les autres. Bien des personnes avaient dûs essayer de lui tendre une perche, qu'elle n'avait pût attraper ou ne voulait pas.
Quel manque de maturité selon elle ! La pouliche aurait bien voulut cracher des mots tout aussi déplaisant les uns que les autres au visage de Sorrow Life. Cette jument aussi élégante que déplaisante montrer un masque qui n'était pas le sien. Un ton enjôleur sous une âme froide, dur, torturé et mal-aimée.
La pouliche en voulait à la jument de ne pas saisir la chance et l'aide que Pépite d'Or lui tendait. Tant pis ! Elle ne savait pas se qu'elle ratait. Contrairement à Sorrow, Pépite ne comptait pas faire d'effort dans sa voix. Pourquoi en ferait elle ? Personne n'en faisait avec elle ! Elle encaissait les coups sans jamais rechigné. Sans prendre de gant elle répondit :

"Bon, vus ton attitude voudrais tu que je prennes congés ?"

Froide et dur. Un peu comme la jument qui lui faisait face.

Sorrow Life était énormément de choses, mais nullement égoïste. Mais n'était-ce pas cette pouliche cremello la plus égoïste? Où du moins, elle était imbus d'elle même. Quelle aide pouvait-elle apporter à la jument? De quel droit pouvait-elle être si sûre de pouvoir aider les autres?
Le regard de la jument truitée s'assombrissait, un vague sentiment de reproche envahissait son esprit. Et l'idée qu'elle avait du récolter beaucoup de refus de son 'aide' lui vint. Elle laissa échapper sur un ton cinglant:
"On ne récolte que ce que l'on semme."
Sa voix s'était mutée en un murmure, assez perceptible pour que la pouliche l'entende. Le ton suave de la jument n'avait pas été un masque, c'était son nouveau naturel. Le naturel d'après souffrance...
Un rire sarcastique et nerveux sortit de la gorge de la jument:
"N'as-tu jamais ressentit comme un poignerd de Glace dans ton coeur? N'as-tu jamais connu assez grande souffrance pour réaliser que le Monde n'est pas bon? Quand je te regarde et que je vois ta façon d'agir et d'être, je peux m'avancer en affirmant que si, tu as déjà souffert. Mais tu as fait en sorte de surmonter cette épreuve, tu avais d'autres choses à quoi t'accrocher, sinon tu ne serais pas là. Nous n'avons pas traversé les mêmes souffrances. Et moi, je n'ai rien eu pour m'accrocher, pour remonter la pente que j'ai descendu à toute allure. Je suis tout au fond, et rien ne pourra jamais me permettre de remonter. Mon passé me l'interdit!"
Ses paroles avaient été froides et dures, et Sorrow savait que la pouliche avait traversé quelque chose de douloureux. Peut-être allait-elle le faire remonter à la surface, mais Pépite d'Or s'était avancée sur des pentes trop abruptes.

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Invité

Dieu que la jument l'a connaissait mal ! C'était bien sûr réciproque. Personne n'avait refusé son aide ou refusé de lui parlé. En fait, en y réflèchissant bien, il y avait une personne. Une personne, qui, d'ailleurs irait bien avec Sorrow. Un Shikaku, Black Hole. Même si la Folie ne venait pas du même endroit et était plus ou moins contrôler, ils se ressemblaient pas mal. Ils n'avaient qu'une seule chose en désacord. Bon, ok deux. Le physique et l'un tuer pour servir la Mort et l'autre pour une raison inconnue mais sûrement valable.
Quoi qu'il en soit, cette jument n'était pas agréable et elle ne risquait pas de changer face à Pépite d'Or qui voudrait compatir à sa douleur. La pouliche ne changea pas de ton et répondit à la jument.

"J'ai connus tout sa. Tout le monde ici l'a connus. Tu ne sais pas se que je ressens. Et si je réagis comme toi, tu ne le sauras jamais. Tu ne veux certainement pas savoir d'ailleurs, comme moi je ne veux pas savoir se que tu ressens si je suis obligés de te forcer. Mais même en te forçant tu ne me dirais rien. Je t'agace hein ? Sa se voit tellement ! Contrairement à se que tu crois, ton âme est comme un livre ouvert sur tes sentiments. Pas beaucoup de personnes ne pourraient le voir, ne t'inquiète pas pour sa. Tu ne sais pas non plus se qui m'ai arriver. Nous avons des passés diférends, mais ils se rejoignent en un point : la souffrance. Quels soient intenses ou pas, pour nous deux il y en a eu. Mais tu sais, je n'ai pas remonter la pente. Et je ne l'a remonterais jamais, tout simplement car je ne veux pas. Mais je ne veux pas non plus montrer que je reste face à cette pente. En fait, je me cache sous un masque qui n'est pas le miens. Personne ne m'a aider et personne ne m'aideras. Toi, on te propose quelque chose pour l'a remonter cette pente. Quoi qui te soit arriver, remonte là. Rien n'est insurmontable contrairement à se que tu crois."

La pouliche ne comptait pas comptert son passé. A quoi bon ? Sorrow désirait sûrement prendre congé de Pépite d'Or vut la tournure que prenait la discution.

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Elle ne cessait de fixer la pouliche de ses grands yeux sombres. Et contrairement à ce que la cremello croyait, Sorrow était bien loin de remonter la pente...
"Pour remonter la pente, il faudrait que la Vie m'aide... Pas l'aide d'une jeune et innocente pouliche, l'aide de la Vie... Mais comprends-tu que même elle me fait obstacle?! Mes premières joies sont le résultat d'une trop grande souffrance... Et ses joies que je croyais, que je voulais immortelles ont viré en un odieux cauchemar. Et longtemps, je n'ai pas voulu me l'avouer, je me suis forcée à continuer d'y croire pour ma survie... Jusqu'au jour où je n'ai plus pu faire semblant. Et tout c'est effondré... Un champs de bataille ruiné. Et je n'ai pu trouver aucun réconfort auprès de la Terre. Alors je me suis enfermée dans un autre monde, je me suis protégée de nouvelles souffrances en me forçant à refouler les anciennes. Alors certes, je conçois que je dois te paraître insuportable, énervante et désobligeante. Mais je n'ai plus ce que certains appellent 'espoir'... Tu es jeune, tu as la vie devant toi... Tu as tout ce que je n'aie pas eu. Tu DOIS remonter cette pente que tu te refuses à gravir. Ne serait-ce que pour ceux que tu as aidé... Quelle serait leur douleur de voir que la pouliche qui les a soutenu afin qu'ils remontent la pente souffre depuis tant de temps et se refuse à sortir de ses souffrances?
Comme je refuse ton aide, j'imagine que toit tu ne voudras pas de la mienne. On dit quelques fois que parler à du bon. Alors si tu veux dire quelque chose, je t'écoute...
Te dire d'avoir confiance en moi serait dérisoir, tu te moquerais... Mais je ne trahïs jamais personne. Bien que nos passés soient différents, j'ai comme l'impression qu'ils se rejoignent en un point outre que celui de la souffrance."
Son ton avait été profondément neutre, mais le regard qu'elle lançait à présent indiquait clairement que ses paroles étaient sincères.

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