Try again... [Cinderella Story]

<< I went to the woods because I wanted to live deliberately. I wanted to live deep and suck out all the marrow of life.
To put to rout all that was not life; and not, when I had come to die, discover that I had not lived.>>
Et ne pas, au seuil de la mort, découvrir que je n'avais pas vécu.
Immobile au sommet du Col, le vent léger balayant sa crinière et la saupoudrant de la neige fine qui commençait à y tomber en cette saison, Liberty leva les yeux vers le ciel. Certains disaient qu'après leur mort, tous s'y retrouvaient...Sa mère y était-elle? Larme Blanche, qu'elle avait aimé et qui était morte. Et son compagnon? Sword...
Elle le voyait, le revoyait, son bel étalon bai, fier, ardent au combat et timide en amour...ce cheval si gauche qui l'avait pourtant si vite séduite, ce cheval à la fois féroce à la bataille et assez romantique pour grimper jusqu'au Col avec une rose entre les dents pour se faire pardonner une longue absence...Sword, le père de sa fille. Sword qui était mort comme il avait vécu, dans un combat acharné où le compagnon de la reine des Etoiles en avait emporté d'autres avec lui. Qui l'avait tué? Liberty ne l'avait jamais su. Mais Sword lui manquait, et bien qu'elle ait fait son deuil, repenser à son amour disparu lui déchirait le coeur...
Allons, il était mort et lui manquerait toujours, c'était un fait, mais désormais il fallait aller de l'avant, elle était encore jeune, elle était belle et en pleine force de l'âge bien que la maturité des années se lise dans ses yeux noisette. Elle devait tourner la page et aller de l'avant, sans s'appesantir sur son passé, sans quoi...elle ne vivrait jamais. Et son Clan avait besoin d'elle, peut-être pas tant qu'il ne pourrait se passer d'elle, mais tout de même...Elle ne voulait pas vivre tournée vers l'autrefois et découvrir, à la fin de sa vie, qu'elle n'avait pas vécu, plus vécu depuis la mort de Sword. Elle s'invectivait mentalement, se secouait, se morigénait.

*Relève toi, trouve le courage de te redresser...sa perte n'est pas insurmontable. Rien ne l'est. Regarde vers l'avant, l'avenir qui te tend les bras au lieu de fixer le passé et de vivre avec un souvenir...tant d'êtres pourraient t'être proches si tu voulais bien leur laisser la place.*

Troublée dans ses pensées par un pas derrière elle, la belle jument se retourna et se révéla dans la clarté de cette fin de journée. Petit et fine, elle avait l'élégance des chevaux arabes, drapée dans une robe plus immaculée que la neige et plus éclatante que le soleil, sa longue queue portée haut, ses crins soyeux caressant sa robe fine comme autant de flocons de cette douce neige qui tombait, dansait, portée par le vent.
Une jeune jument se tenait face à elle, immobile.
D'un sourire, la femelle blanche la salua.

27 lignes = +1 point XP ajouté

<< Aussitôt que le jour ce lève tu es dans ma tête tu hantes mes pensées, je n'en sortirais pas inerte, te dire que je ne veux pas te détouner serait malhonnête. Tellement que tu contrôles mes pensées tel une marionnette, pourquoi cela tourne t-il ainsi ? Laisse moi être celle qui partage ta vie .
Colonel - Celui.

Pourquoi les gens sont-ils comme ça ? Fleur bleue.. Non ce n'est vraiment plus moi, moi je suis une fleur noire, fanée et arrosée par le pas les bouts de mes larmes versées, on pourrait dire que je suis la pluie, celle qui fait la tristesse, les jours gris, ce que l'on n'aime pas, .. Les nuages qui cachent le soleil, le soleil du bonheur celui qui nous rend heureux pour un temps .. Indéterminé bien sûr, car du jour au lendemain tout peut basculer, être chamboulé .. Par quelque chose.. Que ce soit en bien ou en mal et moi j'étais comme cela avant ;
Une jument, fleure bleue, gentille, tellement gentille, je fessais tout pour tout le monde, pour qu'ils soient contents quittent à être la bonne poire de certains, je ne vivais que pour cela, le bonheur des autres, voir leurs sourires sur leur visage, c'était mon plus beau rêve mon petit soleil à moi, celui que personne ne peut atteindre à par moi. Et un jour je partis, eh oui, j'avais grandi et toujours voir le sourire des mêmes personnes ça m'agace..
Je voulais voir de nouveaux sourire, de nouvelles têtes de nouvelles vies, un nouveau monde s'offrit à moi quand j'arrive sur cette petite Ile parfaite, le sable, la neige, les champs, les collines, les lacs, cascades.. Tout pour faire une vie parfaite, une vie paisible, avec son bien aimé, encore faillait-il le trouver, mais moi, non au lieu de trouver cela j'ai trouvé, le gris, le noir, le sadique, le dragueur, en vrai il était tellement gentil, attentif à mes gestes un peu trop c'est vrai, mais j'étais naïve je ne comprenais pas .. Jusqu'à ce qu'il me monte dessus la j'ai compris, si seulement, si seulement j'avais pu l'empêcher de me faire ça .. J'étais tellement jeune, oui j'avais à peine quatre ans et j'étais déjà saillie, par un étalon .. Je passe ainsi quelques mois comme ça, avec ce poulain que j'aurai souhaité avec la personne que j'aime et non celle qui voulait faire ça pour le fun, pour avoir des descendants, quand elle est née je change directe d'avis avec cette tête d'ange, ses poils blancs et ses yeux bleus, qui ne pouvait pas craquer ? Surtout quand on a passer tellement de mois dans sa présence, même si elle était à l'intérieur de nous, personne ne pouvait mieux nous comprendre qu'elle, que cette petite créature qui n'avait rien demandé, elle ne demande que l'amour de quelqu'un, des câlins, de l'attention, c'est tout ce qu'il lui fallait pour être heureuse et un père aussi .. Elle le réclame tout le temps et le jour de la confrontation avec son père était arrivé un jour d'été, il était là ; devant elle ..
Elle n'y croyait pas, pourtant elle l'a bien pris, elle était seulement triste que lui est moi ne ferions jamais qu'un seul être dont les coeurs battraient à l'unisson, non jamais ce serait toujours deux coeurs, un brisé l'autre de pierre. Il a fallu passer deux bonnes années comme ça à souffrir à le voir malgré la haine qu'on a contre lui seulement pour ma fille, seulement pour qu'elle le voie, qu'elle soit heureuse et comme je l'ai déjà avouai, le sourire des gens étaient mon petit soleil, ma lumière, mon étoile à travers ce ciel voilé de gris et de nuage.
J'étais plongé dans mes pensées, tellement que je ne savais plus où j'étais je me retourne et sans m'en apercevoir j'avais grimper une grande pente de cailloux de tout petit cailloux, la poussière sur ma robe me fit peur, j'étais toute sale, pauvre de moi, je m'ébroue chassant la poussière grise de ma robe pie alezane, j'étais maintenant à peu près propre, je me remets à marcher tranquillement d'un pas léger et souple, je ne voulais pas faire voir la tristesse en moi, même si ça se voie, c'était je pense la toute première chose qu'on voyait en moi .. Tellement j'avais été ravagé par la tristesse.
Je me gratte la croupe avec fermeté et quand je me retourne une jument blanche me fessait face, elle était magnifique, fine, bien battît tout pour plaire .. Je la salue à mon tour et je lui souris ajoutant de ma voix douce ;

"- Bonjour."

{ Je crois que je n'ai jamais fait un Rp aussi long O.o}.

37 lignes = +2 points XP ajoutés

[Oooh mais il est super ce RP  *___*  Bravooo!
...Ah désolée, j'avais pas vu que mon message s'était aligné à droite. Ca a dû être galère à lire...voilà, c'est corrigé.]

Certains naissent fleur bleue comme d'autres naissent rose noire. Douce fleur bleue froissée à la première pluie, au premier orage, douce fleur bleue qui attire les autres et les accueille avec plaisir avant de se rendre compte que les autres n'aiment pas les fleurs bleues. Fleur bleue qui, un jour, devenait fleur noire ou se flétrissait. Combien de chevaux avaient vu leurs illusions résister aux terribles attaques du temps, combien de chevaux avaient pu vivre romantiques jusqu'à la fin de leurs jours? La tendresse, la confiance et la naïveté n'étaient pas des qualités appréciées ici et chacun, un jour, perdait ses illusions. Liberty n'avait pas fait exception à la règle. Petite, elle avait cru que le monde l'aimerait, que le monde était amour. Auprès de sa mère, elle avait joué et grandi, insouciante, dans les hautes herbes de printemps. Qu'il était beau, ce temps de l'enfance...et puis tout avait basculé. La mort de sa mère, sa course face aux loups, ce dernier regard qui resterait à jamais comme une fêlure dans le coeur de la jument. Larme Blanche qui l'avait recueillie et avait fait d'elle sa fille, Larme Blanche qui lui avait appris la diplomatie, la douceur et le goût de la paix, à la différence des deux frères, Black et Sun Star, qui ne voyaient en elle qu'une intruse...Elle avait grandi bercée d'illusions et de lumières factices, persuadée que la paix était toujours possible, partout. Elle découvrait, dans la guerre qui ravageait Wild Horses, que c'était faux et que le sang coulait bien avant que ne poussent les fleurs bleues. Le sang...tant de chevaux valeureux étaient déjà tombés, par hasard, par accident ou sous les coups d'autres chevaux qui auraient pu être leurs frères. Elle se rappelait particulièrement de Pride, le père d'un cheval du Clan du Soleil, mort tué par Aglow Star, le compagnon d'Odyssée...
Odyssée. Sa fille qui l'avait reniée, sa fille qui vivait désormais en solitaire et, avait-elle appris, était mère d'un adorable poulain gris de six mois, Shiki, beau, vif et éveillé, intelligent et sûrement pétillant comme l'avait été sa mère au même âge. Avant que la jolie jument d'acier ne renie Liberty, sa mère, pour rejoindre son oncle Black et Stelmaria, qui l'avait formée au combat. Désormais la solitaire, incarnant la nouvelle génération de grands combattants, ne considérait plus sa mère comme telle. Liberty n'avait même jamais vu Shiki et ne le connaissait que par les descriptions que lui en faisait Edelweiss, son animal-lié, qui le voyait parfois. Si Sword avait été là, qu'aurait il fait? il aurait sûrement renié à son tour sa fille, refusant de l'aider et de l'aimer puisqu'elle les trahissait. Mais Liberty ne le pouvait pas, était incapable de faire cela. Sa fille, son sang, son enfant, c'était elle qui l'avait autrefois porté, ce poulain qui avait arrondi ses flancs, elle qui l'avait allaité et vu grandir, s'éveiller. C'était elle qui avait regardé sa petite s'ouvrir au monde et, un jour, voler de ses propres ailes. Trop vite, trop tôt, trop seule, si bien qu'elle avait rejoint Stelmaria, la Renégate.

Liberty s'ébroua et ressortit difficilement de l'abîme de ses pensées. Face à elle, une jolie jument pie lui rendit son salut à voix haute. La femelle était fine mais bien bâtie, solide, puissante et gracieuse à la fois. Sa robe alezane tachetée de blanc, très graphique, très nette et symétrique, la rendait plutôt jolie et agréable à l'oeil, véritable mosaïque qui ajoutait à l'élégance de la jeune femelle. Elle avait l'oeil doux mais une tristesse insondable au fond des prunelles, une tristesse profonde...Liberty en fut presque surprise. Quelles pensées, quel évènement passé peut-être, pouvait donner à cette jument bicolore un regard si doux et triste à la fois? Peut-être qu'elle aussi avait vu ses illusions brisées comme autant de jouets, par quelqu'un, ou juste par le destin...Liberty hocha la tête en s'approchant:

"Je m'appelle Liberty, chef du Clan des Etoiles, et toi? Je ne crois pas t'avoir déjà vu, tu vis ici depuis longtemps?"



37 lignes = +2 points Xp ajoutés

{ Flemardise aïgue ! Désolée, j'étais vraiment en manque d'inspi'}

"- Oui, je suis nouvelle, a d'accord enchantée."

je la dévisage un peu, elle n'avait pas du tout le gabarie d'une dominante . Je tourne ma tête regardant le paysage magnifique qui s'offre à moi, les petits poussières volent dans l'air comme des êtres attachés au paysage, les fleurs dansent au grès du vents au loin les collines son scultées avec le vents qui souffle, une belle vue s'offre à moi, à mon coeur, se qui me fait sourir, un sourir vraie .


EDIT ; Fais .

{Edité}

Un sourire se dessinait sur les lèvres de la jument, un véritable sourire loin de tous ces rictus hypocrites auxquels Liberty était habituée. Venant aux côtés de la femelle, la jument blanche contempla elle aussi le paysage quelques instants, le soleil, les poussières et la neige qui se déposait peu à peu vers les hauteurs, avant de souffler:

"Vu d'ici, le paysage est à couper le souffle...je vis là depuis que j'ai six mois, pourtant chaque fois que je gravis ce col je suis aussi émerveillée que si je découvrais cette vue pour la première fois..."

Reposant ses yeux sur la jument, elle détailla ensuite son sourire. C'était ce sourire qu'elle aurait aimé voir sur les lèvres de tous les membres de son Clan...malheureusement, cela ne semblait pas encore près d'arriver au vu de la guerre et des troubles qui s'enchaînaient. Liberty coucha les oreilles puis nota la lueur de tristesse bien enfouie au fond des yeux de l'inconnue. Quels drames avait donc connu cette jument pour qu'un tel chagrin, terriblement doux et diffus, danse au fond de ses prunelles?

"Dis moi, tu viens de loin, ...heu...comment t'appelles tu, au fait?"