Liberty Fondatrice sadique et fière de l'être Rédactrice du Journal
Nombre de messages : 8130 Age : 30 Nom : Liberty, Black, Sun Star, Odyssée. Moi c'est Chamallow^^ Clan : Black chef de l'Ombre - Liberty fondatrice des Etoiles - Sun Star chef associé et fondateur du Soleil - Shiki et Odyssée solitaires Date d'inscription : 02/12/2006
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| Sujet: Héritiers, la Légende des Nomades Mar 4 Mai - 12:39 | |
| Les Nomades, guilde légendaire de Wild Horses, au cœur de toutes les révolutions, toutes les nouveautés. On murmure sur eux, on se transmet les conditions de leur création et les origines de leur pouvoir, tout bas, avec des airs de conspirateurs...Ecoutez, mes amis, les mots d'un vieux conteur vous raconter qui sont vraiment ces Héritiers et d'où vient leur don.
C'était en des temps ancestraux, alors que nos terres ne ressemblaient pas à ce qu'elles sont aujourd'hui, et que les animaux que nous sommes n'étaient doués ni de parole ni de raison. Les chevaux ne parcouraient pas la terre, les Ombres ne régnaient pas sur le ciel, les félins géants n'étaient que néant. Seuls à venir d'encore plus avant, les Wolfs étaient maîtres. Fut créé un soir d'incendie, par l'union du vent et du feu, des mains de la Nature, le premier Ombre, l'Originel, un immense dragon noir aux crocs saillants, aux ailes brillantes, au corps musculeux, le prédateur ultime. Il reçut en héritage toutes les terres dont il devint seigneur. Cependant restaient un peu de terre et de glace, et la Nature modela les immenses léopards des terres Glacées, auxquels elle offrit la partie septentrionale du monde. Puis, constatant qu'elle possédait encore de la terre et de l'air, la Nature saisit la foudre et unit les trois éléments, créant le premier cheval.
Ombre et Léopards se partagèrent les territoires, alors que le Premier voyait s'ouvrir devant lui la peu glorieuse existence d'une proie, sans cesse terrorisée par ces féroces prédateurs, pénétré de la crainte d'être dévoré et sans la moindre terre qui fut sienne. Aussi le Premier, qui n'était pas être à s'accommoder de ce statut, résolut de modifier cet état de fait. Il avait par sa mère Nature entendu mentionner une fontaine divine qui, lorsqu'on goûtait son eau toujours claire et pure, conférait d'incroyables pouvoirs. Alors le Premier se mit en route. Il galopa de toute la force de ses jambes, et, au terme de jours et de nuits de course, parvint, guidé par son instinct, en ce lieu dont l'emplacement s'est perdu au fil des siècles. Là, épuisé, car sa race était faible, l'étalon but le liquide vital, et aussitôt courut dans ses veines la vigueur des plus grands. Les choses de ce monde lui devinrent soudain intelligibles avec la clairvoyance qui illumina son esprit, il vit les conséquences de ses actions par la prescience qu'il obtint. Cependant d'autres dons s'étaient mêlés aux cadeaux de sa la fontaine, dont celui de parole et celui de donner la vie. Mais le Premier ne le sut pas, et il retourna chez lui, émerveillé de la nouvelle puissance de son corps embelli. Mais le Premier, s'il était désormais puissant et égal des Ombres et des Léopards qui se reproduisaient, se sentait seul, car la Nature n'avait pas créé de compagne. Un jour d'ennui et de tristesse, il saisit de la glaise et esquissa la silhouette d'un cheval, plus fin que lui. Le premier aima sa création, mais elle lui rappelait tant sa solitude qu'il s'enfuit au grand galop en laissant couler des larmes de désespoir. La Nature eut pitié de celui qui était un de ces Fils, et qui s'était montré digne de ce don, aussi fit-elle se lever le vent du Nord. La brise affina encore les traits de la statue, et lui donna la vie sous le bruit de la foudre. La Première ouvrit les yeux, et se lança aussitôt à la poursuite du Premier, qui ne se sentit plus de joie en voyant arriver une semblable si belle. Les deux chevaux s'unirent pour la première fois sous le couchant, et naquirent plusieurs poulains, aussi beaux et hardis que leurs parents, dotés des dons que la fontaine offrit au Premier. La lignée s'étendit jusqu'à en devenir diverse, et les chevaux peuplèrent vite les terres, au détriment des Ombres qui se reproduisaient lentement.
Les dragons se plaignirent à l'Originel. Alors le saurien rassembla la magie dont on lui avait fait don à la naissance, et jeta sur les concurrents équins une puissante malédiction, qui condamnait les chevaux à la vie de proies, à nouveau. Naquit un premier poulain sans les pouvoirs que le Premier transmettait à ses descendants, et le jeune engendra plus tard des chevaux qui, des dons de la fontaine, n'avaient gardé que la vigueur et la parole. D'autre part, les chevaux doués de pouvoir virent leur fécondité diminuer, jusqu'au jour où les Sans-Pouvoir devinrent majoritaires. Le Premier et la Première voyaient cela, mais ne pouvaient rien faire. D'ailleurs, leurs vies touchaient à leur fin et le Premier, un beau soir de printemps, sous la brise tiède et dans les fleurs, ferma les yeux pour la dernière fois. La Première le rejoignit vite. Peu à peu, les Héritiers des pouvoirs disparurent, jusqu'au jour où l'on prétendit qu'ils n'avaient jamais existé, et que ce n'étaient que racontars. Nul n'en voyait plus, on avait oublié jusqu'à ce dont ils étaient capables. Mais un beau jour, des siècles plus tard, naquit un jeune étalon d'un blanc éclatant, un cheval extraordinairement intelligent, clairvoyant, de parents Sans-Pouvoir. Il révéla vite ses dons de prescience et l'on murmura que le poulain était l'héritier des anciennes légendes. Chacun voulut le voir, mais le jeune n'avait ni tribu, ni attachement. Devenu adulte, on le surnomma le Cheval Solitaire, et c'est sous ce nom qu'il est aujourd'hui connu, car son vrai prénom s'est perdu au fil des siècles. Le Cheval Solitaire avait reçu la mémoire de sa race, et connaissait l'histoire du Premier et de la malédiction. Il résolut alors d'aller tuer l'Originel, cause de tous ces maux. Le jeune étalon peu sage encore se mit en route, seul à son habitude. Le hasard, ou peut-être le destin, fit qu'il rencontra peu après sur son chemin l'Originel. Le dragon pensa dévorer ce jeune présomptueux, mais lorsqu'il toucha la robe frémissante du Cheval Solitaire, ce dernier reçut comme une décharge le dernier don: la sagesse. Dès lors les deux êtres parlèrent, et découvrirent leurs identités respectives, leurs mérites, devenant bons camarades. Alors le Cheval Solitaire accusa l'Originel et l'Ombre lui apprit ne pouvoir lever la malédiction. Cependant son éloignement l'atténuerait, et il avait toujours rêvé d'explorer les terres au-delà des flots. Les deux êtres se mirent alors en route vers ce qui est aujourd'hui la Plage des Tempêtes et qui était autrefois une mer calme. Ils devinrent amis chemin faisant, et se dirent adieu sur la grève. La légende dit que, quand l'Originel prit son envol, le souffle de ses ailes affola les vagues qui, depuis, on conservé dans leur agitation la mémoire de sa puissance. Immobile sur le sable, le Cheval Solitaire vit disparaître son ami à l'horizon d'un regard sombre, et ce jour-là perdit le seul qui aurait pu faire mentir son surnom. Bien qu'il eût aimé le suivre, il resta sur la grève, et retourna vers son monde, pour aider les Sans-Pouvoir.
Un jour cependant il rencontra un cheval capable de prédire les grands changements futurs, pâle mais présente prescience, et d'une intelligence vive, comme un savoir ancien enfoui. Il y reconnut une réminiscence des dons du Premier, qu'il avait cru disparus à jamais, mais qui avaient survécu dans le sang des chevaux, et réapparaissaient très diminués. Alors le Cheval Solitaire parcourut le monde afin de trouver tous les Héritiers du pouvoir, et leur proposa de se joindre à sa troupe, sa troupe qui se fit guilde, et devint celle des Nomades. Les membres de la communauté prêtèrent serment devant les Rochers du Soleil, de neutralité, de vérité, de bon usage de leurs pouvoirs, dans nul autre but que pour la vie. Les Nomades survécurent au Cheval Solitaire qui allait et venait, père spirituel, et firent merveille. Leurs pouvoirs étaient inégaux, mais se transmettaient par le sang voire se renforçaient au fil des croisements de lignées.
Surgirent alors des chevaux, des mercenaires, des chevaux animés par la flamme de la destruction. Ils se nommèrent les Destructeurs, et s'opposèrent aux Nomades, donnant la chasse aux membres de la guilde. Les Nomades résistèrent mais perdaient pied. Ils vécurent jusqu'au temps de CannonBall, qui était l'Héritier de la clairvoyance du Premier. Mais lui ne prêta pas serment, car la guilde était déjà bien étiolée en ces temps-là. D'autre part son don était des plus rares. Celui des Nomades se maintenait encore, et on en voyait, parfois, au hasard des rencontres. Un beau matin, on retrouva les Destructeurs égorgés, au pied du Sommet de l'Ombre. Nul ne sut jamais qui avait fait cela, mais le mal était fait: la guilde des Nomades était amoindrie et affaiblie, et disparut.
Le Cheval Solitaire s'éclipsa des années durant, puis ressurgit aux temps de l'avènement de CannonBall. Sur le Mont de la Prophétie, face à un des rares Nomades encore vivant, il énonça les termes d'une prédiction dont on a aujourd'hui oublié les termes, mais qui parlait de la mort de CannonBall, de celle de Devil et de ses circonstances possibles, et d'une guerre fratricide qui ravagerait Wild Horses. Malheureusement la suite fut perdue à jamais.
Mon histoire est finie, mais...approchez-vous plus près de moi, tendez l'oreille et laissez moi vous confier un secret. On murmure que les Nomades sont de retour, qu'une Héritière est née, et que les Destructeurs reviennent... Mais ce ne sont que rumeurs d'un vieux conteur. | |
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