enfermé !!!

Invité

Le printemps !! quel magnifique saison, n'est ce pas ? Tous les être vivants semblaient renaitre, comme si le soleil du printemps leur redonnaient vie et gaieté ! Les oiseaux volaient et chantaient à tuent tête, les daims , biches et autres animaux gambadaient joyeusement , fier et libres.

Ce jour là, tout semblait être parfait
....
Moagadiscio trotait tranquilement, à une allure régulière qui ne lui demandait pas plus d'efforts que de brouter !
Les oreilles tournées vers les côtés, il etait tranquille, ne se concentrant que sur son but ultime ce jour là :...relax !!
Mogadiscio n'etait jamais venu par ici. L'air etait frais, il respirait de temps en temps à plein poumons, s'emplissant de cet air si revigorant.

Mias arrivé, à certain endroit, l'odeur changea radicalement.
Mogadiscio, pointat l'oreille en avant, et s'arretat net. Il dressa l'encolure et utilisa son flhemen pour analyser cette odeur inconnue...ou pas si inconnue que ça d'ailleurs : l'air était mélangée d'une odeur de fumier, de chevaux mais aussi d'hommes !
L'étalon retourna ses oreilles par méfiance, il avança à pas de loup, s'arretant au moindres bruits suspet...Il arriva, près d'un espace entouré d'une clôture en bois. l'espace etait assez grand pour pouvoir y acceuillir plusieurs chevaux...des hennisements se firent entendre..des chevaux sortirent leur têtes de leurs boxes et appelaient l'étalon, celui-ci leurs répondit mais il les ignora bien vite.
Tout en frolant la clôture et la reniflant de temps à autres, il finit par entrer dedans. Il s'étonna de voir que le sol était remplis du même sable que celui de la plage et du banc du désert.

Alors qu'il reniflait le sol, il redressa vivement l'encolure fesant un impressionnant écart et se retourna rapidement vers la sortie..trop tard ! trois hommes se tenaient là, devant lui, et venaient de fermer la barrière , le tenant prisonnier . L'étalon se cabra de toute sa hauteur et hennisent stridemment, à peine au sol, il chargea les hommes, mais ceux-ci firent claquée une chambirère sur son museau. Moga couina de douleur, tout en partant au galop de charge à travers le rond de sable, fesant mille et une cabrioles de rage, chotant sur les barrières et chargeant vers les hommes ...

Après plusieurs tour , il stoppa net sa charge en sliding stop, et hennit stridemment plusieurs fois, à l'aide, au secour..ne serait-ce que pour distraire ces hommes.

Un hennissement nonchalant lui répondit, et une petite jument rouge apparut, sortant de la broussaille, une touffe d'herbe verte dans la bouche. Elle s'avança vers l'enclos, sous les mines ébahies des bipèdes. C'était une jument typée arabe, très fine et mesurant pas plus d'un mètre cinquante. Ses membres étaient fins et sec et sa tête adorable si l'on ne considérait pas la cicatrice argentée lui barrant la joue gauche : quatre griffes immenses avaient arrachées les chaires bien des lunes auparavant. Son poil était d'un rouge soutenu, presque agressif, et ses crins de jais. Elle portait trois balzanes lui montant jusqu'au genou et au jarrets, sur l'antérieur gauche et les deux postérieurs. La jument était d'ailleurs plutôt mignonne, mais la musculature que l'on voyait rouler sous sa robe lustrée dissuadait le plus fervent des prétendant. De même que sa réputation.
La jument rouge fit quelques pas en direction de l'étalon -sauvage, à n'en pas douter- puis s'arrêta et le considéra un moment de ses yeux dorés, se fichant comme d'une guigne des hommes qui couraient chercher lassos et instruments en tout genre.

" M'est avis que tu t'es mis dans un sacré pétrin..."

Voix douce et dure cependant. Indifférente.