Oh ! Les joliiiiis cailouuuuux !

[ 1er message a Sauvage ]

Je faisait mon petit trotting matinal, comme d'hab, de préférence sur les terres es autres, quand quelque chose se passa. Je me rendit compte que j'était trèèèès trèèèèèès fatiguée. Donc, comme moua, je suis intelligente, et bah je me suis arretée pour me reposer. Et en plus, en plus, j'avait soif alors je suis alée boir dans le Lac, près duquel je m'était installée. J'crois que j'était en etrritoire du Clan du Crépuscule. C'est bizarre comme nom, ça, Crépuscule. Je sais pas, ça me fait penser a des crèpes minuscules. Et mon clan, ce serait une glace. Miammm ! Crèpe minuscule a la glace. Waiiiiiii !

Bon, cette folle que vous venez de lire s'appelle Toxic Agrum. De sa petite queue battante, elle repoussa brutalement les mouches intrépides qui s'interressaient de très près a elle. Trop près. Après s'être débarrassée des enquiquineuses, Toxic se dirigea d'un pas impérial, faisant la grande, vers le Lac. Il était parfaitement limpide, et on voyait avec une grande qualité les gros cailoux multicolores qui en illuminaient le fond. Rose, bleu, vert, rouge, orange... Une joyeuse palette a l'infini. Elle se demanda un instant si elle avait le droit d'aller en récupérer un, et écarta cette pensée. Bien sur qu'elle pouvait. Elle avait tout les droits, non ? Et elle sauta, comme une petite grenade dans l'eau. Très vite, elle se rendit compte qu'il était très dur d'y respirer a moins d'être doté de branchies, et remonta a la surface, prendre un grand bol d'air frais, typique, d'un matin de belle journée. Puis, elle replongea, essayant d'atteindre les roches les moins profondes, et de les déloger a coup de sabots. Impossible, elles étaient bien enfoncées, ces bouses de calamar ! N'aimant pas qu'on lui tienne tête, Agrum s'acharna plus encore sur le pauvre fond du lac, faisant oler de minuscules éclats, pas plus grands que des mouches. D'une humeur massacrante, suite a sa défaite, elle regagna la rive, s'ébroua avec violence et commenca a mettre des coups dans la surface lisse de l'eau. Peu être que le lac recracherait les cailloux, on sait jamais...

[Coucou! Je suis là! xD]


Sauvage fut révéillée en sursaut par un bruit d'éclaboussure. Mécontente de se faire tirer du lit de si bonne heure, la pouliche se leva et s'ébroua, bien décidée à faire passer l'envie à l'imprudent qui l'avait éveillée.
Elle arracha quelques touffes d'herbes qui poussaient non loin de là et les machouilla nonchalemment. Elles n'avaient pas trés bon goût.
La femelle à la robe champagne sortit alors de la grotte où elle avait passé la nuit. Elle apprécia un temps les rayons que le soleil dardait sur sa robe puis elle poussa un petit henissement avant de dévaler au trot la pente qui menait jusqu'au lac. Là,se trouvait une autre pouliche qui devait avoir le même âge que notre Sauvageonne. Sa robe ruisselante d'eau lui collait à la peau et sa mine déconfite ne faisait qu'accentuer le comique de la scène. Sauvage ne pu retenir un éclat de rire. Puis,se reprenant,elle s'avança vers la jeune jument.
En réalité, il n'était pas dans sa nature d'aller ainsi vers les autres mais, une pouliche seule ne pouvait sans doute pas lui faire de mal, se disait-elle. Et puis, si jamais elle l'attaquait, La Sauvageonne saurait se défendre.
Sauvage s'approcha donc de la poulche, les yeux pétillants. Elle lui souhaita la bienvenue d'un henissement sonore avant de dire :

" Il ne fait pas un peu froid pour prendre un bain? "

Toute envie de réprimander la femelle pour l'avoir éveillée avait quitté Sauvage. Un sourire chaleureux lui éclairait la face. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pu jouer avec d'autres poulains! Tellement longtemps qu'elle n'avait pas rit! En fait, songeait-elle, il ne lui était jamais arrivé de mener l'existence insouciante d'une pouliche d'un an.
A présent, elle piaffait sur place, impatiante de connaître la réponse de la jeune femelle. N'avait-elle pas été trop directe en l'abordant ainsi? Sauvage, pour se donner une contenance, secoua sa crinière chocolat et se mit à danser sur place. Le froid commençait à engourdir ses membres et elle aurait aimé bouger un peu.

Tox' avat parfaitement senti la présence qui se raprochait d'elle, mais elle continua de taper dans cette espèce de grosse flaque pleine de foutus cailloux. Ohhhhh ! Sauvage se disait qu'elles pourraient peu être jouer ensemble ? Dans ses rèves oui, la pauvre, elle ne mérite pas ça... En entendant la voix de l'intrus ( même si c'est plutot elle l'intruse en terre ennemies, mais bon, intruse quand même ), ou plutot l'intruse, vu que c'était une jument, elle se retourna brusquement, aussi vite que l'éclair qui frappe une parabole. Autant la larguer tout de suite, histoire de la mettre dans le bain ^^.

- Bien. D'abord bonjour, c'est ce qu'on dit quand on est bien élévée, ensuite, je prends pas un bain, vu que je suis en dehors de ce fichu lac, et ensuite, c'est pas tes oignons, va enquiquiner quelqu'un d'autre, merci, bonjours chez toi.

Bon, la nouvelle venue parraissait plus agée qu'elle, mais pas de beaucoup, elle n'aurait pas de mal a la battre si elle se rebellait. Comme quoi, chacun se croit le plus fort. Et si les deux ont raison en pensant pouvoir maitriser l'autre, et bien, ça ferait zéro partout. Vu son humeur, elle pensait avoir réussi a paraitre la plus polie possible. Alors qu'est-ce que ça doit être quand elle veut paraitre malpolie ! Une tempête. Non, pas Agrum, mais un gros nuage noir s'avancait, menacant. La journée avait si bien commencé pourtant. Agrum ricana. Après le bain, elle avait besoin d'une douche. Rapidement, le nuage serait au dessus du lac, et il pleuverait a gros jet, faisant éventuellement déborder le lac. Suuupeeer cooool ! Son rictus de mauvais gout ne la quittait pas, et, a reculons, toujours fixant Sauvage, elle grimpa sur un rocher gris. Elle commencait a être sérieusement alergique a ces cailloux. Enfin, c'est la vie.

Aha ! Alors elle avait eu raison, il pleuvait. Le lac débordait, Sauvage paniquait. Que de rimes... La jeune isabelle cherchait déséspérement un abri, un peu surelevé, pour ne pas rejoindre les cailloux. Dommage, une touche de doré, ça aurait été joli. Quand Sauvage monta a son tour sur le gros rocher, du genre roi Lion, mais en plus petit, la pouliche ne broncha pas. Mais ses yeux trahissaient clairement sa pensée. Crotte de bique. En plus, elle ne se risquerait pas a bouger, la pierre lisse et mouillée glissait trop, et elle risquait de tomber. Et là, ce serait embetant. Plic, Ploc. Plic, Ploc. Le bruit hypnotisant de la pluie conntre le lac lui donnait la chair de poule. Brrr. En plus, il faisait froid. Nan, mais dis donc ! Elle était sensible, la petite ! En dessous de vingt degrés, elle congelait. Il était pas au courant, celui qui avait envoyé le gros coton noir envahir le ciel. Bon, elle allait mettre un peu d'ambiance, hein. D'un air mauvais, pincé, comme ci elle sentait une odeur abominable, elle lacha :
- Tu as de la chance que le rocher glisse, ou je t'aurait poussée. Y'a pas assez de place pour deux sur ce caillou.

Pas assez de place ? On aurait pu y loger une colonie entière, avec le moniteur en plus. Pas assez de place... Ralala. Jamais content ces jeunes. En particulier Toxic Agrum. Elle, la signification de " assez de place" était " tout les clans rassemblé, peu être même un peu plus ". Sa queue rousse se balancait, comme toujours. Une sorte de tic permannent. Ses oreilles délicates étaient couchées, comme si elle essayait d'entendre un bruit au loin. Un wolf qui hurlait, un bruit de pas, la pluie dans les sapins ? Elle seule le savait, et elle ne vous le dira sans doute jamais. De toute façon, quelle importance ? Tout ce qui comptait, c'était de s'ocuper en attendant la fin de l'averse. Toxic fit une vilaine grimace. Elle allait essayer d'être sympa. Humhum.

(Sorry, j'avai pu d'inspi =3 )

Agrum détaillai son ainé avec un calme presque inquiétant. Comme si elle lisait dans ses pensées aussi bien que dans un livre ouvert a la bonne page, elle lanca :
- Et là, je parie que tu est en train de me maudir, que sans moi t'en serait pas là, et patati, et patata...
Avec un sourire mauvais, elle ajouta :
- Et là maintenant tout de suite, t'es en train de te demandé comment j'ai su ça. Jeme trompe ?
Waaaaa ! Super modeste la petite dis donc. Le pire c'est qu'elle ne doute pas une seconde de ce qu'elle avance. Mais, elle le sentait, Sauvage alllait répondre par un mensonge. Vous devinez ce qu'elle veut faire dans la vie ? Eh ouais, elle veut être Mme Irma xD. Plus serieusement, elle avait recommencé a fixer la jeune d'un air moqueur.
Comme ma naratrice commence a perdre les pédales, je prend le relais. Mais qui suis-je ? Eyh bien, je suis Lala, le fabuleuuuuux télétubies jaune ! Lalaaaaaaa, Pooooo ! Aha. Vous m'avez crue, hain, vous m'avez cru ? Nan mais franchement, vous êtes des vrais cailloux. Je regardait Sauvage d'un air que je voulai neutre. Je voulai pas qu'elle lise en moi, comme je le faisait si bien ac' elle. C'est fou ce que les gens peuvent laisser transparaitre leur sentiments... Ils ont même pas conscience que ça peut se retourner contre eux ? Ou alors ils sont totalement stupide ? Un peu des deux bien sur. Tout le monde est stupide. A part moi bien sur. Moi je suis la perfection bien sur. Bien sur. Ahhhh, j'aime beaucoup cette expression, ça fait syle qu'on est suuuuur ! Ahaha ! Bien suuuuuur ! Avec tout plein de UUUUUU ! Oui bon bref. Comme je pouvait pas bouger (fichue pluie) et bah j'ai fait un geste qui témoigne de ma pleine et merveilleuse intelligence. J'ai tiré la langue a la yearling (ça se dit, ça ? La yearling ?) isabelle. Sa crinière tout a l'heure montante était retombé avec platitude, comme une feuille que l'on pose par terre. Waaaaa, ou j'était allée chercher cette expression, moi ? J'me ramollissait...