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 A la rencontre du Chabadou

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Odéon
    Poulain

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Odéon


Nombre de messages : 31
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MessageSujet: A la rencontre du Chabadou   A la rencontre du Chabadou Icon_minitimeSam 29 Déc - 2:34

La profonde couche de neige verglacée s’enfonce à peine sous mes sabots noirs. Je marche encore et encore dans cet univers blanc et glacial. Insatiablement j'avance et m’engouffre entre les roches qui m’encerclent déjà. Quel bel endroit, l’on croirait que tout peut
arriver ici… une bonne, une mauvaise rencontre… tout semble imprévu et guidé par une force que nul ne peux égaler. Moi peut-être ?


C’est comme le vent, ce vent si froid et dépourvu d’odeur familière. Il est glacial et c’est la seule chose que je sens en lui. Lui qui s’engouffre partout et notamment dans mes longs crins noirs qui flottent à son rythme.

Nous sommes au début de ce qui semble être l’après-midi et je ne repartirais pas tant que je n’aurais pas trouvé l’objet de ma venue. Car oui, sachons que je me déplace rarement en vain. Mon père m’a compté, autrefois, l’histoire d’un être « merveilleux » dont les pouvoirs pouvaient exaucer bien des vœux pour qui saurait le trouver et le prendre pour ami. Les dires de mon père ne sont pas source sûre… cependant qu’ai-je à perdre si ce n’est ma piètre vie ?

Cette créature vivrait dans les rocheuses enneigées, à l’abri des regards et ne répondrait qu’à l’appel de ses enfants: Les loups.

Il y a bien longtemps les loups et le Chabadou –puisque c’est son nom- conclurent un pacte. En cette année de disette, les loups étaient amaigrit et les meutes explosées dans d’atroces combats conduisant à de nombreuses victimes. Le Chabadou, voyant cela, promit aux loups un avenir meilleur, loin de la faim et des guerres inter-social. Il leurs offrit des proies et des
territoires ne leurs demandant qu’une chose en retour : Leur fidélité. En guise d’approbation les loups instaurèrent des codes et c’est ainsi qu’ils se mirent d’accords pour hurler son nom chaque fois qu’ils seraient seul… chaque fois qu’ils chercheraient l’un des leurs perdu dans la pénombre.


Au fils des années l’appel originel se changea en un cri plus bref, résonnant dans la nuit noir comme le tonnerre dans les rocheuses. Et c’est ainsi, en hommage à leur sauveur que les loups hurlent vers ciel lorsque le soir se couche.


Quelle belle histoire me direz-vous. C’est la seule qu’eu daignait me raconter mon père durant ma vie de poulain, c’est peut-être d’ailleurs pour cela que j’en ai gardé si bonne mémoire.

Mais qu’importe de qui elle me tient, je sais simplement ce que je souhaite en faire.

-« Chabadouuuu ! Je sais que tu es là ! » Criais-je une première fois de ma voix grave et puissante. Je me stoppais un instant mais seul le vent me répondit par l’une de ces rafales givrées.

-« Chabadou ! » Criais-je encore sans succès. Serait-donc vrai que les loups sont ses seuls invocateurs ? Je n’eus le temps de réfléchir plus longtemps à cette idée alerté par des pas dans la neige. Je ne suis pas sans savoir que le sol que je foule possède de redoutables propriétaires mais je dois avouer que l’idée de rencontrer ces canidés ne m’avait que peu tourmenté lors de mon départ. Aveuglé sans doute par le gain à retirer de la finalité de cette mission.

Leurs hurlements roques retentirent soudain.

-Haouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu- crient t’ils maintenant en
s’approchant peu à peu.


Je ne les vois pas… Ou sont-ils ? Je les entends mais mon ouï me berne de par les échos qui résonnes de toute pars. Je ne fuirai pas. C’est hors de question.

Ils hurlent, encore, toujours… comme pour affirmer leur présence. Je vois leurs silhouette se faufiler entre les roches, ils m’encerclent… veulent me piéger. Mon corps ne demande qu’à fuir mais je suis têtu, buter même et mon égo ne peut s’y résoudre. Cependant je ne peux pas rester là, je le sais… ce terrain leurs offre trop d’avantages. Je me dois de retourner la situation, de trouver un lieu plus propice s’il doit y avoir un affrontement. Je décide de prendre le galop, un petit galop que je maitrise à la perfection et qui me sert bien
souvent pour couvrir de la distance. Il n’est pas fatiguant et surtout il confère une certaine prestance. Fluide, léger… je parais puissant sans pour autant l’être réellement. Ma force est purement basé sur la manipulation psychologique, je le sais mais je sais aussi qu’un jour je serais tout aussi fort physiquement. Les loups me suivent discrètement comme se préparant à me prendre en chasse mais je me stoppe immédiatement dès que le terrain me semble un peu plus dégagé. Les roches sont moins imposantes et les loups ne peuvent guère y trouver de quoi se cacher. Je fais volte-face et découvre alors l’ampleur de la meute présente en ces lieux. Devant moi, un grand loup blanc et derrière lui nombre de ses disciples qui se tiennent prêt à lancer l’assaut.


Je ne bouge pas… ils ne bougent pas non plus. J’entreprends alors de lancer le dialogue, ma seule arme contre ses rivaux bien plus forts que moi.

-« Messieurs… »

Le loup blanc fait un pas vers moi et c’est avec surprise que je constate qu’il s’agit d’une voix féminine lorsqu’il ouvre sa gueule pleine de crocs.

-« Il y a aussi des dames ici… » Dit-elle.

Owh, qui aurait-pu croire qu’une louve soit à la tête d’un si prestigieux bataillons. Je cache cependant ma surprise.

-« Dans ce cas mes hommages, belle louve »

Elle grogne soudain, dévoilant ses longs crocs.

-« Qui es-tu ? Qu’oses-tu venir faire ici, sur mes terres avec ton arrogance? »

J’ai comme un petit sourire moqueur.

-« Crois-tu réellement que je vais me justifier auprès de toi ? »

Elle grogne plus fort, baissant l’encolure comme prête à bondir.

-« Si j’étais toi je le ferais. Question de nombre, tu es seul et nous sommes 12. Libre à toi de croire que tu peux gagner »

-« Si c’est ma vie que tu veux, prend la. Elle m’importe peu… Je crois même qu’elle m’encombre. »

Les loups derrière elle font quelques pas vers l’avant.

-« Si c’est vraiment ce que tu veux, ce n’est pas un problème. Mais je te le demande une dernière fois : Que…fais…-tu… ici !? » Articula-t-elle entre ses crocs.

Je décide de lui faire part de la raison pour laquelle je suis ici, après tout… elle n’en fera rien.

-« Le Chabadou, ça te parles ? Je suis à sa recherche, j’ai besoin de lui. »

Elle range ses crocs et se redresse.

-« Le chabadou ? Mais tu es sot, ce n’est qu’une légende inventé par les miens. » Dit-elle en se moquant presque.

Je fais vibrer bruyamment mes naseaux, laissant s’échapper un nuage de
fumée.


-« Je suis de ceux qui crois aux légendes. Ça te pose un problème ?»

Elle resta silencieuse un instant alors qu’une voix, vieille et tremblante derrière moi ne lui permis pas de me faire part de sa réponse.

-« Alors comme ça, mes propres enfants me renie ? Me voilà déçu de l’apprendre »

Surpris, je me retourne prestement, me rangeant auprès des loups. Face à nous une petite créature au dos courbé et aux grands yeux nous regarde. Elle est grise avec un trait noir sur le dos, un nez semblable à une truffe, de grandes moustaches clairs et de vastes pavillons auriculaires dressé sur sa tête. Mon dieu… qu’elle est laide cette petite bestiole.

-« Je suis si déçu de voir que vous m’avais oublié… vous mes enfants qui m’aviez promit fidélité. Je ne suis pas fière de toi, Lune d’Argent »

La louve reconnue visiblement son prénom, stupéfaite par l’être qui se tenait devant elle et les propos que lui tenait celui-ci. Elle s’inclina, imité aussitôt par ses frères tandis que j’observé la scène.

-« Pardonnes moi Chabadou… Mes ancêtres t’ont compté à moi comme étant une légende… mais je sais à présent que tu es bien réel. Je t’en prie, pardonnes-nous de cet affront. Nous te sommes dévoués, fidèles et nous t’obéirons. »

C’est dingue… Une bestiole inconnu l’appel par son prénom et voilà qu’elle le vénère. Ce n’est peut-être qu’un simple imposteur, un chien de prairie qui a mal tourné… ou que sais-je… Le petit animal hoche la tête en guise d’approbation aux dires de la louve.

-« Partez mes enfants, laissé ce cheval à ma seule volonté.»

La louve se redresse, me lance un regard froid tout en approuvant les dires de son « père » d’un signe de tête. Puis avant même que je ne puisse la saluer, elle fait demi-tour et entraine les siens dans son sciage.

-« Quand à toi Odéon… je sais ce qui t’amènes ici et sache que je ne peux t’aider dans ta quête »

-« Comment connais-tu mon nom ? Pourquoi ne pourrais-tu pas m’aider ? » Dis-je à mi-chemin entre la surprise et l’insatisfaction.

-« Tu recherches la vengeance Odéon… Mais la solution n’est pas là. Les réponses sont au fond de toi, enfouit, et la mort de ton père ne t’apporteras rien. Tu es différent de lui, tu ne lui ressembles pas. »

Je couche les oreilles.

-« Je ne peux pas tuer mon père, toi tu le peux. Il te suffit de le vouloir, il te suffit aussi de vouloir me redonner ma mère. D’échanger la vie de l’un contre la vie de l’autre. »

-« Non Odéon, ma réponse est négative. Le cours des choses suit un ordre bien précis, je ne peux le modifier. Tu dois accepter et pardonner Odéon, tu es ton seul sauveur. »

-« C’est faux, je ne peux pas me sauver moi-même »

-« Ta mère vit en toi Odéon. C’est elle qui t’as élevé, tu es comme elle et non comme lui. Il te suffit simplement d’en prendre conscience. Un jour tu aimeras quelqu’un, et ce jour-là tu comprendras que tu n’es pas comme ton père. Que tu vaux bien plus que ça. »

-« Mais… »

-« Ne cherche pas à me convaincre, je ne te suivrait pas. Trouve les réponses en toi et cesse de croire que ton père guide encore ta vie. Tu es parti, c’est fini. »

Il se retourne et commence à s’en aller.

-« Non attends ! Il a changé qui j’étais, il a noyé mon être. Je ne suis plus moi-même par sa faute. Tu dois m’aider ! »

-« Je n’ai aucune obligation grand cheval… A toi de te retrouver. »

Je ne peux pas le laisser partir ainsi et pourtant c’est ce que je me surprends à faire. Comme si quelque chose me retenais loin de lui, comme si je ne pouvais pas aller à l’encontre de ses paroles. Soudain il disparût dans un nuage de neige qui vint me balayer les crins.
C’est déjà finit… j’ai trouvé ce que je cherchais et pourtant je me sens bafoué, trahis même. La seule personne apte à tuer mon père, la seule personne pouvant me rendre ma mère ne m’a donné aucune chance. Je lève la tête en direction du ciel, cherchant des réponses dans les cieux. Mais eux aussi semblent rester muets.

C’est alors que dépité je tourne les talons et prend le galop. Un grand galop cette fois afin de m’éloigner de cet endroit sordide. Battant de plein fouet la neige posé au sol, luttant contre le vent et la neige qui tombée à présent des nuages. Je quitte ce lieu et ses dangers pour retrouver, là-bas au loin les terres de mon clan. Fut-il que je puisse estimer y appartenir.
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