J'avance, j'avance... - PV Last Chance-

Comme souvent Feuille marchait en ruminant ses pensée. Mais la une sensation l'empêchait d'y voir clair. Un peu normal elle était sur le territoire de l'assassin de sa mère et de celui qui les avait faits attaquer Silence et elle. Attaque qui avait couter la vie a Silence. Une rage intérieur montait dans la jument. Une rage tellement puissante que le premier qu'elle croise elle le tue. Même si c'est une jument. Pas une jument pleine, ni trop jeune ayant la vie devant elle. Ni un poulain. Elle n'était pas un assassin non plus. Elle n'attaquai pas les plus petits ni les plus faible ou ceux qui n'était pas en état de se battre. Son idée que si il le fallait elle tuerait tout le clan de l'ombre pour arriver a ses fins était celle d'un assassin et c'était un assassin qu'elle cherchait alors il fallait penser, pas agir, penser en assassin. Mais en assassin intelligent. Elle allait d'abord ce renseigner. Sa vengeance prenait forme petit a petit dans son esprit. Sauf que ont dirait que Silence n'était pas d'accord car son image s'imposa a son esprit. Le bel étalon palomino, mais qui ce rapprochait quand même plus du crème, lui apparut. Il s'approcha et posa son front contre le sien tout en lui murmurant une phrase qu'elle ne compris pas. Etonnée elle le regarda avec surprise. Il s'écarta et partit a travers les arbres tel une ombre, un fantôme. Feuille ce lança a sa poursuite tout en lui demandant de répéter. Elle ne parvint pas a le rattraper. Tout devint noir et l'image qui s'afficha dans son esprit était celle de la mort de Silence. Elle ressenti la même peine que le jour ou il était mort. La vison s'estompa. On dit que le temps apaise la douleur mais non. Elle a toujours aussi mal que le premier jour. La pauvre jument baie se lança dans un galop effréné a travers la plaine. Les larmes lui cachant la vue. Plus rien n'existait. Rien plus rien. Pas même l'étalon dans lequel elle allait rentrer si elle continuait comme ça.

Last Chance, dans sa toute grande splendeur, s'était arrêté sur la Plaine d'Orage. Un endroit splendide, sur lequel il était chez lui. Il regardait, l'air hagard, autour de lui dans la neige épaisse. La dernière averse venazit de finir, il était trempé de la fonte des flocons doux. Son corps chaud frémissait lentement, alors qu'il reprenait le pas, tranquille. L'ardeur mâle qu'il avait connu était devenue plus calme. Il n'était plus ce sauvage cheval, non, il s'était un peu pausé. La faute aux Shikakus, venus assassiner les Clans lors d'une réunion bien calme. Il était alors nouveau, mais la trahison aussi l'avait touché. Il cherchait de nouveau ses marques.

Alors qu'il marchait dans l'épaisseur de neige, il tourna la tête, surpris. Une jument allait d'un galop effréné, ne semblant même pas le voir alors qu'elle lui fonçait droit dessus. Last, avec sa grace agile et sauvage, se cabra pour l'éviter, surpris, hennissant. Son appel vrilla l'air, ricochant dans la neige, partant plus loin d'un écho douceureux. Mais qui était-elle, cette douce jument, l'air perdu et hargneux? Qu'avait-on pu lui faire? Il reposa les antérieurs au sol, prenant le galop pour la rattraper. Il était intrigué. Et alors qu'il arrivait à la hauteur de son épaule, il l'effleura, espérant l'encrer ainsi dans le réel, qu'elle s'arrête. Sinon, il déploierait ses trésors de vitesse et d'endurance pour la faire s'arrêter. Il était décidé à savoir le fin mot, surtout qu'elle n'avait guère l'odeur de son Clan. Mais qui était-elle? Last encensa, ses membres le portant avec la facilité déconcertante qu'à un oiseau de proie à voler. Il allait à l'allure de la jument, prêt à suivre sa moindre variation.

Toujours noyée dans ses larmes elle ne vit pas l'étalon n'y le mouvement qu'il du faire pour l'éviter. Elle ne se rendit compte qu'il était la seulement lorsqu'il l'effleura. A bout de souffle et même si elle aurai encore pu courrir longtemps elle continua sur quelques mètre avant de s'arrêter dans la neige l'inconnu a ses côtés. Elle allongea l'encolure pour pouvoir respirer et étendre ces muscle mit a l'épreuve depuis quelques temps. Reprenant contenance la jument baie releva la tête laissant les crins noirs et fournit de son toupet lui cacher les yeux. Feuille tourna ces si beaux yeux, selon sa mère adoptive.

-Bonjour. Je m'excuse de vous avoir dérangé en ayant failli vous foncer dedans. Heureseument pour vous et moi vous réagissez vite.

La jument fit une pause, le laissant integrer ses excuses, piteuse selon elle, avant de continuer.

-Je m'appelle Feuille sauvage. Et vous? Si je connaît votre nom ce sera plus facile pour vous désigner.

Malgré qu'elle ait l'air d'aller bien Feuille se sentait toujours comme avant son pétage de câble. Mais a ça était rajoutée la honte... La honte d'avoir lachée devant quelqu'un, d'avoir failli lui rentrer dedans puis avoir continuer comme si de rien n'était. Elle lâcha un petit sourire tout en le regardant en attente d'une réponse. Ou plutôt elle attendait qu'il accepte ses excuses.

La jument finit par s’arrêter suite, sans doute, à sa petite poursuite. Il s’arrêta à son tour, glissant sur quelques mètres. Il la regarda, détaillant ses formes d’un vif coup d’œil. Jolie jument. Il la salua magnifiquement, tendant parfaitement ses longs membres avec élégances avant de lui esquisser un sourire. Il accepta facilement ses excuses, à vrai dire, il était grandement intrigué par les préoccupations de cette jument qui ne semblait pas des plus en forme.

« Ce n’est pas bien grave. »

Il laissa lentement coulé le silence qu’avait posé la jument, attendant peut-être qu’elle parle.

« Enchantée Feuille Sauvage. Je me nomme Last Chance. »

La jument avait l’air plutôt bien en apparence, mais les apparences ne veulent rien dirent. Il la regardant, plantant ses yeux sombres dans les siens. La jument sentait l’angoisse, Last le devinait comme on sent la peur de quelqu’un. Il lui rendit aimablement son sourire.

« Puis-je vous aider, chère Feuille Sauvage ? »

Demanda-t-il avec innocence, qui sait, peut-être se confirait-elle, même si il était difficile de parler de ses problèmes au premier venu et surtout, quelqu’un qui n’ai pas de son clan.

Il n'avait pas l'air d'être un fou sanguinaire celui-là *Ouf! Tant mieux! J'ai vu assez de sang comme ça!*. Last Chance la salua gracieusement. Pour lui répondre elle n'esquissa qu'un faible signe de tête.

-Enchantée. Si vous pouvez m'aidez? Et bien je vous répondrai que pour m'aider il faudrait savoir faire revivre les morts.

Elle lui avait répondu tristement, après ses paroles la jument baie poussa un long soupir. Il la regardait dans les yeux, pour ne pas montrer de signe de faiblesse, Feuille remonta la tête et le regarda avec un air de défi. Pourrait-il l'aider? A moins que ce cheval sache faire revivre les morts et tuer un des meilleurs combattants que cette terre n'ai jamais portée... Non il ne pourrait pas l'aider. Elle était soulagée qu'il accepte ses excuses pitoyables. En attendant de voir ce qu'il lui répondrait elle le détailla. Il était plutôt bel étalon. *Les apparences ne sont si souvent que miroir.*

Elle n’avait pas l’air bien dans ses sabots la jument. Il haussa légèrement les épaules et regardant encore les jolies formes de la jument il répondit calmement.

« Effectivement, je ne sais pas encore ressusciter les morts mais je peux vous aider mais je ne pense pas que cette idée vous attire plus que ça. »

Il eut un léger sourire en coin avant de reposer son regard sur la jument. Avec de lever la tête vers le ciel et de soupirer.

« Je vais donc y aller »

Il salua la jument avec la même élégance avant de se retourner vivement et dans un élan de souplesse prendre le petit galop, fier et beau, la queue panaché, vers ses terres. Son territoire, sa maison. Cette jument ne voulait pas se confier, tant pis pour elle, il fallait réfléchir à ce qu’elle allait dire avec lui. Il était du genre à plutôt vite se lasser le Last.

Une idée?! Il fallait qu'elle lui demande! Lorsqu'il partit elle se mit à le suivre. Galopant avec légèreté sur cette terre.Au bout d'un cour moment elle se retrouva à sa hauteur. Galopant avec lui et le vent glacial de l'hiver. Ayant déjà galopée comme une folle, et malgré sa grande résistance, le souffle de la jument se fit rauque rapidement. *Ho non! Si ça continue je vais devoir m'arrêter!* Et elle ne voulait pas devoir s'arrêter. Elle voulait savoir, c'est même pour ça qu'elle c'était lancée à la poursuite de Last Chance, mais aussi cette fois ça lui faisait du bien de courrir. Au milieu de leur course elle lui souffla:

-J'ai aimée. Du vrai amour véritable, mais il est mort.

C'était dis. Ce n'était pas tout mais c'était la cause de cette galopade où il l'avait fait s'arrêter. A bout de souffle, et fatiguée, pas seulement par sa course mais aussi par des semaines de nuit sans sommeil, Feuille manqua de trébucher. Heureusement elle se reprit à temps. *Il faut absolument que je m'arrêtes! Je ne vais pas pouvoir continuer comme ça! Il y a trop longtemps que je n'ai pas dormi et ces deux galopades vont me tuer!* Les flancs en feu, la jument continuait quand même de suivre cet étalon qui l'intriguait énormément.

Même si l'étalon entendait une galopade, juste derrière lui, il ne ralentit pas, tenant fièrement son allure, le souffle encore bon. Mais la jument, bientôt, le rattrapant, le souffle rauque. Il ralentit donc quelques peu, pour l'écouter. L'amour, le vrai? Il n'y croyait pas, trop libertin, trop ami de Dom Juan. Il encensa, bondissant comme un cabri, avant de répondre:

« L'amour véritable? Tss, sornettes, cela n'existe pas. Comme la plupart des pouliches, des belles paroles auront suffit à endormir tes craintes et à te faire rêver d'un idylle faux... »

Il ne ralentit plus, accélérant même, la tête en l'air, plein de fierté. Et il filait désormais bon train. Si Feuille Sauvage voulait rester avec lui, elle devrait tenir son train effreiné, et pas quelques secondes seulement.

Après lui avoir répondu il se mit à accélérer, galopant vite. Quelque peu surprise elle mit du temps avant de se lancer à sa suite. La réponse de Last Chance était vraie. Elle même ne coyait pas au grand amour éternel, dont on berce les jeunes pouliches. Elle n'y croyait pas et son point de vue n'avait pas changé, mais Silence était vraiment le grand amour. Un temps. Une fraction de seconde, elle y avait crut. Avant que le destin, cruel et sans pitié, la rattrappe. Elle ne croyait pas au destin non plus. Sa tête n'avait jamais été remplie de rêves rose, ou l'étalon parfais existe. Non. Ils n'étaient remplit que de mort, de sang, et de vengeance. Jamais elle n'arriverait à tenir la cadence pourtant c'est quasiment collée au flanc de l'étalon qu'elle galopait. Si elle tombait, tant pis. Elle n'en mourait normalement pas. En plus pas l'ombre d'un arbre à l'horizon. Forçant un peu elle parvint à lui lâcher le fond de sa pensée, au milieu de ce galop avec le vent.

-Last Chance. Je ne crois pas non plus au grand amour. Mais pourtant il était là. Juste devant moi. Et je n'ai pas saisi ma chance. L'âme soeur est un rêve que l'on raconte au jeunes pouliche. Mais moi, mes rêves n'étaient, et ne sont encore, que le sang, la mort, et la vengeance. Je n'ai cut en cet idylle que le temps de quelques secondes, avant d'être rattrapée par le mort. Encore et toujours. Je trouvais cela futile et inutile. Pourquoi s'encombrer de quelqu'un lorsqu'on peut vivre seul? Je voulais vivre solitaire. Jusqu'à ce jour. Ce fichu jour. Les seuls choses qu'il me restaient m'on été arrachée. Je ne crois plus en rien d'autre que la vengeance. Tu ne crois pas non plus au grand amour. Le véritable amour, si futile et éphémère. Mon raisonnement est que tu préfère les histoires sans lendemain. Les rencontres d'une nuit, d'une danse. Que c'est-il donc passé pour que tu en arrive à ça? C'est la questionque je me pose. Beaucoup de choses que l'on pense, nous ont enfait été inculqué par nos parents, nos aînés. Pas directement. Mais beaucoup de nos pensées sont le résultat d'une éducation plus ou moins réussit. Alors répond à ma question s'il te plait. Elle ne veux surement rien dire pour toi, mais je me comprend. Et la réponse m'intéresse.

Elle allait passer pour une folle maintenant c'était sur. Lui sortir ça! Mais qu'est-ce-qui lui prenait? Un élan de folie? Passer du grand amour à l'éducation qui n'est que le reflet de nos éducateur. Ho la la la. Voilà qu'elle commençait à partir en sucette! *Tiens! C'est quoi une sucette? J'ai déjà entendue cette expression et je sais ce qu'elle signifie. Mais je ne connais pas ce mot. Sucette. Un mot humain d'après un ancien cheval des bipèdes.* Ses jambes qui auparavant lui semblait si lourde devenait de plus en plus légères. Elle ferma les yeux. Se laissant guider par le son des sabots foulant la terre froide à côté d'elle. Par cette chaleur qu'elle sentait. Toute proche. Ces sons, ces odeurs. Feuille sauvage avait finit. L'étalon ne répondrait certainement pas. Elle passait pour folle aux yeux de bon nombre de chevaux. Mais elle passait pour une sage aux yeux d'autres. *Des fous! Ce qui disennt que je suis folle on raison! Les autres sont fous! Sage! Moi?! N'importe quoi je suis folle! Si Last Chance ne s'enfui pas devant ma folie, je lui demanderait ce qu'il en pense!* En galopant elle repensa aux formes de son corps età ses paroles. Il était attirant. Rouvrant les yeux, elle contourna de justesse une pierre se trouvant sur son chemin, ce qui la rapprocha encore plus du bel étalon. Sur le coup sa fatigue revint. Elle ne pouvait s'arrêter, ni s'appuyer contre lui, ne serait-ce que le temps de quelques secondes.

[Excuses-moi de partir en sucette comme ça! C'est que je suis inspirée. Et quand je suis inspirée, soit je part en sucette et je fais un truc super long, soit j'essaye de me contrôler mais ça donne un truc nul. Sorry pour les fautes, j'ai changée d'ordi et le nouveau n'a pas word et internet marche à moitié.]

Last était interloqué par la jument. Interessé par les histoires sans lendemain, disait-elle? Non, il n'était pas interessé du tout, cela simplifiait. Il n'était attiré que par les belles juments, les danseuses que l'on avait envie de croquer à pleines dents. Comme Pépite D'Or, à la robe vanillée et cuivrée à la fois. Voilà ce qui l'intéressait. Et dans ce corps encore enfantin qu'avait la reine, il y avait déjà une maturité affolante avec encore les jeux d'une jeune, mêlés à ceux d'une jument expérimentée. C'était le plaisir à l'état pur, pour l'étalon cuivré. Nénamoins, il répondit:

« Si beaucoup se souviennent de leur passé, je ne peux dire qu'une chose: je ne sais pas ce que le mot passé veux dire, j'ai l'impression de ne jamais en avoir eu. Alors j'apprend ce que je suis, alors que certains sont ce qu'ils apprennent. Pourquoi veux-tu le savoir? »

Un peu chamboulé par la question de la jument, l'étalon accéléra encore, alors qu'il savait que la jument commençait à avoir du mal. Il préférait fuir les questions mais ce n'était pas dans son habitude de ne pas répondre. Il préférait donc filer comme le vent, alors que ses membres pourraient encore le porter sur de longs kilomètres, plutôt que de ne pas répondre. Surtout que cette jument, là, et bien elle avait un petit quelque chose qui faisait peur, dans sa façon naturelle de poser certaines questions dérangeantes.

Pourquoi voulait-elle le savoir? Elle n'en avait aucune idée. Peux-être pour savoir tout simplement. Le connaître un peu mieux. Il accéléra encore. Allant toujours plus vite. Elle ne le connaissait pas où à peine, et lui il voulait se débarasser d'elle. Mais pouratnt elle s'accrochai. Pourquoi? Pourquoi? *Je ne le connait pas, il n'a pas l'air de vouloir que je reste avec lui, et j'ai l'impression qu'il s'enfui devant moi. Que faire? Continuer ou m'arrêter?*

-Dit moi si je te dérange. Et pourquoi accéléres-tu, quand je te pose une question? Je te fait peur? Non, je ne pense pas. Mais pourquoi ais-je l'impression que tu fuis? Je sui d'accord on ne se connait pas. Tu n'es pour moi qu'un étranger de ces terres, et je ne suis pour toi qu'une étrangère folle. Pour ton passé, laisse-moi te dire une chose. On à tous un passé. Qu'il soit mauvais ou bon. Noir ou blanc. Joyeux ou triste. Court ou long. On a tous un passé. Enfouit quelque part en nous. Aors ça non. Tu as un passé, mais tu dois l'avoir oublié. Il suffit que tu fasses un effort. Qu'il est un élément déclencheur et il te reviendrat. Tu ne m'as toujours pas répondu. Qu'elle idée? Tu m'as dit avoir une idée. Mais tu ne m'as pas dit qu'elle idée.

C'était décidé. Après la réponse de l'étalon, si elle venait, Feuille sauvage s'arrêterai de courir. Et lui, il continuerais s'il le voulait. Elle n'était pas sa mère après tout. Ses questions pouvaient sembler étrange, anormale, déplaisante pour certains. Et même sans aucun sens. Mais pour la jeune jument baie, elles avaient tun sens. Un sens qui lui permettait de comprendre. De comprendre son interlocuteur. Interlocuteur pas souvent facile. Comme Last Chance à se moment précis.