It's not an end! [Libre]

Play with Zénith

Ses sabots ocres claquaient de façon régulière et sonore sur la roche noire du Défilé, portant son corps vers des terres plus froides que les siennes. Le chef du Crépuscule se mouvait dans une démarche princière, sans ausun doute héritée de son père. Grand, l'étalon était bien bâti, son corps était musculeux et imposant, ce qui pouvait le faire craindre aux premiers abords. Sa tête était longue et son profil rectiligne, et encerclant un toupet immaculé, deux grands yeux sombres brillaient. Quand il se trouvait sur ses terres, une flamme chaleureuse naissait en leur iris, mais ici, c'était plutôt une étincelle de curiosité qui perçait dans ses yeux. Il aurait aimé avoir la compagnie de sa compagne ou de son lieutenant, il aurait aimé marcher en compagnie d'un ami.
Après la longue nuit qu'il avait passé en compagnie de Gaïa, il s'évadait pour remettre ses idées au claire.
Le Clan était la priorité, et pour le moment, il n'avait pactisé avec aucun des deux camps. Il était donc neutre dans cette guerre.

Comme pour lui changer les idées, une épaisse fourure blanche vint se coller contre son flanc. Il s'agissait de Sweet Dream, son Wolf, daemon et ami. Il accorda sa foulée au pas de l'étalon, savourant ces moments de répis qu'ils n'avaient pas connu depuis longtemps!

Je marchais lentement d’un pas gracieux et souple un sourire en coin je ne pensais à rien une petite couche de neige recouvrais le sol, mes beaux yeux noirs scrutais les environs, je me sentais seul devant un magnifique paysage sa aurait été bien de pouvoir partager ce moment avec quelqu’un, je pris le petit trot laissent le vent s’écraser contre ma peau, laissant les flocons me mouiller légèrement la robe, un frisson me traversas, mes oreilles virevoltaient de gauches à droite à l’écoute d’un moindre bruit. Le vent faisait voler mes beau crins je m’arrêtai et aperçus une grande falaise avec du sable tout en dessous je m’avançai et me mis sur le sable le sable était très mous, je levai la tête et me mis à réfléchir, c’est vrai, si quelqu’un tombais du haut de la falaise il mourait et n’aurait aucune chance pour se rattraper, je secouai mon encolure pour penser à autre chose qu’à la mort.

Je redressai mon encolure me mis bien droite levas le bout du nez et sentis une odeur l’odeur d’un étalon pas très loin d’ici, je pris doucement le galop à la recherches de cet étalon j’hennis doucement pour le prévenir que j’étais là, même si je ne le voyait pas encore j'accèlèras encore sans un mot sans un bruit juste le bruit de mes sabots qui s'enfonçais un peu plus dans la neige à chaqu'un de mes pas. Je montai sur la roche, mes sabots résonnais à l'intérieur de la roche. Soudain j'entendis un autre bruit un autre bruit de sabots, je me mis à le chercher partout puis au loin j'aperçus un étalon qui marchais se tenant bien droit, je m'arrêtas l'observent longement. L'étalon un peu plus loin devant était musclé et imposant sa tête était longue et son profil rectiligne je ne savais pas quoi faire m'approcher et lui parler en souriant ? Ou plutôt rester sur mes gardes et plutôt le "suivre".

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Répis. Au fils du temps, il avait appris à apprécier ses moments de répis, où il pouvait réfléchir au calme, et prendre, notamment, d'importantes décisions pour le Clan. Mais pour l'heure, ses pensées vagabondaient vers Gaïa, sa compagne à la robe lunaire, nimbée d'argent. Il avançait, les membres solides et noueux se levaient et se posaient légèrement, tandis que sa queue d'une éclatante blancheur balayait ses jarrets dans un mouvement régulier de gauche-à-droite. Son encolure puissante avait adopté l'élégante forme d'un arc de cercle, et sa crinière mi-longue s'y balançait gaiement. De ces lieux incertains, naissait en lui une certaine fascination. S'il n'avait pas été Chef, il se serait sans doute permis de rêver...
Mais l'hennissement d'un autre équidé le ramena sur terre: il n'était pas dans ses terres. Il promena ses grands yeux sombres sur le paysage, avant de distinguer la gracieuse silhouette d'une jument; il s'avança. Son allure était calme, paisible; il ne montrait aucun signe d'hostilité.
Il s'arrêta à quelques mètres d'elle, et dans un mouvement sauvage, il éleva sa masse sombre dans les airs, membres repliés sur le poitrail. Il se laissa retomber légèrement au sol, lançant un regard posé à la jument.
Et de sa voix suave, il laissa échapper:
"Bonjour, Zénith; et vous?"
Il adressa un sourire charmant à la femelle, ne détachant ses yeux d'elle.

Sweet Dreams était resté un peu en retrait, il observait la scène de ses grands yeux pétillants.

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