Vent Glacé, le vent de la destruction

• Nom:
  Vent Glacé
  
  
• Age:
  9 ans
  
  
• Sexe:
  Mâle
  
  
• Clan:
  Shikaku
  
  
• Image
  :
  
  
• Caractère
  ( minimum 3 lignes complètes )
  Vous qui prétendez me connaître, passez votre chemin. Nul ne peut me connaître, comme nul ne peut deviner le calme des abysses sous les remous de l'Océan, comme nul ne peut distinguer le fond de la Fosse des Mariannes. Qui suis-je? Voilà une question que je me pose chaque jour, sans cesse.
  Cynique et ironique, mon humour peut vite se révéler cruel, pourtant, il en fait rire certains, mes frères d'armes, ceux qui me comprennent. Mes mots ne sont pas toujours fins et la diplomatie n'est qu'un concept surprenant à mes yeux, cependant, je sais manipuler mes semblables lorsque cela s'avère nécessaire. Mensonge, omission, procédés stylistiques...je connais tout cela, et je le connais bien.
  Bavard, moi? Oh, que non. Je ne suis ni bavard ni taciturne, mais simplement...direct. Clair et net. Dur, cassant parfois. Je ne parle pas pour parler, je dis ce que je pense, et ceux qui n'ont pas compris sont des crétins. Et je n'ai pas à me justifier face à des crétins.
  Amical? Pas plus. Je reste à distance, ma solitude me convient, ma propre compagnie me plaît. Pourquoi irais-je chercher des gens qui vont m'ennuyer? Mes amis sont ceux qui combattent avec moi et ceux que je connais bien. Ceux qui m'ont prouvé que je peux leur faire confiance.
  Ah, la confiance. Autant vous l'expliquer tout de suite, la mienne est en pièce, en petits morceaux, déchirée, lacérée par des types qui y ont pris un malin plaisir. Plaisir que je leur rend désormais. Je ne fais plus confiance à personne, en règle générale.
  L'amour? Ce ne sont que chaînes pour romantiques. Seul compte le plaisir, qu'on prend sur l'instant, qu'on goûte, le jeu de la séduction, enivrant, le plaisir de posséder une jument, une amante, quelque temps, et la liberté de la séparation. L'amour? Qu'est ce donc? J'ai tout oublié de l'amour, si je l'ai jamais connu.
  Oui, j'aime être libre, mais c'est ma liberté que je suis. Et si quelqu'un se dresse sur mon chemin, je le piétine.
  L'honneur et la pitié me sont inconnus. La vie n'a ni honneur ni pitié, la vie est chienne, la vie frappe dans le dos et frappe même lorsqu'elle nous a vaincu. Et elle toute-puissante. Alors, je prends exemple sur elle.
  Quand au destin, je n'y crois pas. le destin, c'est une excuse inventée par les faibles pour se faire pardonner leur répugnante médiocrité, mais moi je ne suis pas médiocre, moi je suis du groupe des forts, des prédateurs, de ceux qui vont sur le chemin tandis que les faibles s'écartent. Pourquoi aurais-je besoin d'excuses? Je suis moi, et nul n'osera me dénier ce droit.
  
  
• Histoire ( Minimum 5
  lignes complètes )
  "Maman, dis-moi, qui est ce poulain?
  - C'est Printanier, le petit de Souffle.
  - Maman, pourquoi Souffle a l'air si malheureuse quand elle voit Printanier?
  - C'est une longue histoire, mon petit, mais je crois...oui, je pense que tu peux la comprendre. C'est l'histoire d'un héros déchu, mon fils, un héros déchu par la faute de la vie et du destin.
  
  Un matin de printemps est né un poulain au sein de notre harde. Tout de suite, il surprit, avec sa robe si peu commune. Ce pelage crème et ces yeux azur semblèrent comme une marque d'un envoyé de nos dieux. On le nomma Serment.
  Il grandit parmi nous, fils d'une jument assez dominante. Il grandit, forcit et révéla de grandes dispositions, une gentillesse sûre, un sens de l'honneur incroyable. Jeune étalon, Serment gagna le respect de ses pairs par ses qualités athlétiques indéniables. C'était un grand guerrier, et tout tendait à croire qu'il aurait un avenir somptueux.
  Mais la fatalité s'en mêla...sa mère mourut, un beau jour, sa mère qu'il aimait tendrement, expira sous ses yeux, dans un terrible combat. Deux étalons de la tribu, deux jeunes chevaux sans expérience, s'en étaient pris à elle, dans le but naturellement d'obtenir ses faveurs...la jument se refusant à cette abomination, fut frappée par les deux mâles et, n'étant plus de prime jeunesse, succomba à ses blessures.
  Serment aurait voulu venger sa mère, mais son sens de la justice l'emporta et il courut en référer au chef. L'étalon l'écouta avec révolte et bienveillance, comprit sa douleur et sa souffrance, mais lui expliqua qu'il ne pouvait châtier de si jeunes êtres. Son ton était sincère et il se montra sage, il parvint à convaincre Serment, qui, tremblant encore de rage, pardonna aux deux tueurs. Il les retrouva, pour le leur annoncer, dans une combe.
  Seulement, le père du jeune étalon, ne possédant pas tant de bonté naturelle, s'était jeté à la poursuite des mâles. Il les trouva dans cette même combe et les combattit. Mais les deux animaux avaient prévu ce cas et, des buissons, surgirent tous leurs amis, parmi lesquels des guerriers estimés par Serment, et qui se jetèrent sur le père du cheval. Ce dernier lutta vaillamment contre ses frères de horde, mais, sous les yeux de son fils, il s'effondra face à tant d'adversaires. Parmi les autres chevaux, certains reculèrent, les plus anciens, répugnant à une telle mise à mort, mais les jeunes se jetèrent sur le cheval à terre et le rossèrent jusqu'à ce que, lui aussi, rende l'âme. Sous les yeux de Serment qui, en moins d'une lune, avait vu mourir ses deux parents par le sabot de leurs propres compagnons de combat et de harde.
  Le chef de horde ne le convainquit pas, cette fois, de laisser la vie sauve aux jeunes mâles. Serment les coinça un soir, près d'une cascade, et l'eau qui ruisselait se mêla du rouge d'un sang encore chaud. Les deux animaux, face à ce puissant combattant, n'eurent pas l'ombre d'une chance. Il les massacra, les laissant morts, mêlés en une affreuse et macabre scène. Puis, sa vengeance mais non sa douleur apaisée, Serment rejoignit les siens et ne cacha pas son acte, honnête qu'il était.
  Il continua sa vie au sein de la tribu et s'illustra lors de guerres avec des hordes rivales, respectant toujours le code de l'honneur. Il aima une jeune femelle, Sayonara, une jument aux yeux purs et à la robe soyeuse, passionnément. Elle appréciait ses attentions, et très vite ils devinrent amants. Le chef observait ces ébats d'un oeil indulgent, heureux de voir Serment reprendre goût à la vie après le terrible drame.
  Naturellement, sa compagne eut vite une démarche alourdie et un ventre rond, et Serment, impatient et anxieux à la fois, ne cessa de prendre soin d'elle, délaissant pour un temps ses activités martiales. Naquit le jeune Fidèle, un splendide poulain, vigoureux et élégant, avec tout le caractère bienheureux de son père.
  La petite famille grandit, heureuse, unie, et d'autant plus ravis que Serment, bénéficiant de la confiance de ses pairs, avait obtenu la place de second du chef. Une incroyable promotion, âgé d'à peine six ans! A nouveau, Sayonara portait dans ses flancs arrondis la progéniture du grand mâle, et Serment goûtait, pour la première fois, une réelle paix.
  Mais le malheur frappa encore...il avait de nombreux ennemis, cet étalon qui semblait réussir en tout. Si nombreux...un soir, une troupe de guerriers portant l'odeur de sa tribu, une troupe de laissés-pour compte et subordonnés du cheval crème, aborda Sayonara, alors proche de la mise-bas. Sans méfiance, elle discuta avec eux. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne la frappe. Comme après un signal, tous se ruèrent sur la jument. Sayonara était bonne combattante, et elle se défendit vaillamment, aidé de Fidèle qui l'avait rejoint et appelait son père tout en frappant, mais la jument était alourdie par son poulain à naître, et son ventre lourd entravait ses mouvements et son agilité...quand à Fidèle, il était trop jeune. Les deux fléchirent.
  Ayant entendu les cris de sa famille, Serment les rejoignit au grand galop, mais le méfait était accompli. Les forbans avaient fui sans laisser de traces, et Serment vit, au sol, son fils et sa compagne. L'un et l'autre, encore en vie, lui racontèrent tout et lui donnèrent les noms des attaquants. serment usa d'herbes pour les soigner, mais Sayonara s'éteignit vite. Avec elle, son petit, le second enfant promis. Fidèle, lui, trouva la force de se relever, mais, sur la route du retour, trébucha et chuta sur le flanc. Il ne se releva jamais, et seul Serment, étouffant de chagrin, put recueillir ses derniers mots.
  Il revint à sa tribu. Rongé par la mort de ce qu'il avait de plus cher, de ce jour, il ne fut plus jamais le même. Il traqua sans relâche les assassins de sa compagne et de son fils, les trouva, les tua tous, de la façon la plus lente et douloureuse possible. Même les mots sages de son ami le chef ne pouvaient plus raisonner cet étalon fou de douleur. Un jour, le chef ne pouvant le laisser décimer ainsi sa tribu, prit la dure décision de lancer ses guerriers à sa poursuite. Mais c'était sans compter sur la ruse de Serment, qui les sema avant de la tuer, un à un. Le chef le trouva alors qu'il affrontait un dernier groupe, enfiévré du combat, et Serment, dans sa rage aveugle, tua son ami. Le frappa à mort. Le chef ne mourut pas de suite et Serment eut le temps de pleurer, de regretter, d'affirmer son affection et son affliction au vieux cheval, mais le mal était fait et le chef s'éteignit. Serment pleura toute la nuit, sur ce qu'il était devenu, sur ses frères d'armes qu'il avait tué, sur ce cher ami que ses sabots avaient brisé. Ce soir-là, sombra en lui la dernière parcelle de bonté. Il revint au camp, devint chef. Un chef despotique, brisé par la vie, brisé par tout ce en quoi il avait cru. Il fut grand chef de guerre, mais cruel envers ses guerriers. Il prenait les juments de force, sans fidélité, et tuait ou chassait les poulains. Ces femelles gracieuses, ces jeunes folâtres lui rappelaient trop sa compagne et son fils morts.
  Un jour, les chevaux opprimés se réveillant ne trouvèrent nulle présence. Serment avait fui, les dieux savent où. Ce cheval a été brisé par le destin, mon fils, ceci nous apprend qu'il est inutile de se rebeller contre le monde.
  - Je comprends, Maman. Mais Printanier...
  - Printanier est un fils de Serment, petit."
  
  ******
  
  "Vent Glacé? Pourquoi tu me parles de lui?
  - J'aimerais savoir d'où il vient...
  - Je ne sais rien de son histoire dans sa tribu natale, tribu e peureux soumis à leurs dieux et au Destin, juste qu'il a changé de nom. Mais je sais qu'ensuite il galopa longtemps, seul. Il combattit ceux qui voulaient le tuer et devint paria, haï. Lui qui avait tant fait pour le bonheur de tous! On le chassa, on le repoussa, ce cheval que la souffrance, que la bêtise des autres, ces autres jaloux, ces tueurs, avait rendu fou, et on le tint à l'écart de tous. Mais désormais, nul ne pouvait résister à Vent Glacé. Il était fort, il était agile, et tous ceux qui s'opposaient à lui périssaient. Son chemin est pavé de cadavres.
  Mais un jour il a rencontré Maléfique, et il s'est reconnu parmi les Shikaku. Voilà pourquoi, aujourd'hui, ce formidable tueur marche parmi nous. Réjouis-toi, car mieux vaut l'avoir avec soi que contre soi. Il est fou, mais il est rusé et redoutable."
  
  
• Description physique (facultative si photographie ou signature disponible, sinon, aussi
  précise que possible, merci!)
  C'est un étalon crème. Son corps est constellé des cicatrices de ses combats, mais sous sa robe luisante, on devine une musculature surprenante et peu commune. Il est fort, il est agile, il est doué, mais son point faible est sa grande taille qui le handicape sur le plan de la vitesse d'action. Les voltes lui sont difficiles. Sa crinière hirsute flotte sur son encolure et sa queue effilée fait comme une bannière, souvent teintée de sang.
  Dans ses yeux azur flotte la lumière de l'intelligence mais aussi une autre, plus trouble: la folie. Ce cheval est fou, et cela se lit dans son corps, dans sa démarche royale, de possesseur, dans sa crinière en bataille et ses naseaux dilatés. On s'attendrait à le voir cracher feu et flamme, souffler cette haine qui le ronge depuis si longtemps, cette haine, ce brasier qui l'habite et déteint sur son apparence.
  
  
• Autre chose ? (
  particularité, etc )
  

Il a bau être logique, il est fou et sans émotions aujourd'hui. C'est donc un cheval dont le raisonnement souvent solide peut comporter des failles dues à sa folie. D'autre part il combat avec une hargne sidérante.

• PUF ( Pseudo Utilisé
  sur les Forums ): Je n'en ai pas vraiment, en fait...
  
• Comment avez vous connu Wild Horses ?: Par un autre forum où a été posté une publicité.
  
  
• Des suggestions pour l'améliorer =) ?: Pas grand-chose, non...des membres?
  
• Comment
  le trouvez vous, en général ( concept, design, ambiance, etc...) Très original, c'est sûrement sympa à jouer. En plus l'ambiance est bonne.
  
• Mot
  de la fin =P ?: Si je suis timbré, c'est car je suis postier!^^
  

Merci =)
Une question aux membres: avez-vous deviné qui je suis?
Un indice: vous me connaissez!!

Non o_o
t'es folle , je serais jamais capable de faire une aussi magnifique présentation xD
Bienvenue au fait =D
Sinon , je donne ma lange au chat ^^'

jme disais aussi que ça sentait l'arnaque tout ça è_é
Pas de problèmes

Bande de sales gosses !!!
Mais qu'est-ce que je vais faire d'insolents morveux pareils !!??? C'est pas possible ca, on ne tombe toujours que sur les pires parias des forums ou quoi ?? M'en vais vous mater moi !!!!

L'été te réussit dis donc
Je vais t'aider è_é

J'ai peuuuuuur DD: