Il arrive... Libre

La nuit enveloppait le Globe de ténèbres. Toute la nature inspirait au silence. Une brume épaisse embaumait l'endroit, cela lui donnait un agréable aspect chaotique. Pourtant, un cliquetis sonore se fit entendre. Il arrivait au trot, son allure était légère, élastique, rapide. Son encolure était massive mais élégament arquée, ses articulations étaient sèches, son dos droit. Il était impressionnament musclé, grand et fort. Sa robe baie brune était comme lustrée, elle luisait dans l'obscurité et, d'une ceratine manière, elle trahissait la bonne santé de Bonaparte. Quoique fort et vigoureux, son corps était recouvert de cicatrices. Elles n'étaient pas très voyantes auf une qui lui barrait le chanfrein de haut en bas. L'origine de cette dernière n'était connue que de lui même, tout comme son passé. Il n'était qu'une énigme, une superstition, un secret, un mystère, une légende, un mythe.
La seule chose qu'on connaissait vraiment sur lui, c'était que l'Ombre, les ténèbres et le noirceur l'habitaient. Ceratains disaient même qu'il n'avait pas d'âme, qu'il n'était qu'une machine de guerre, une machine à tuer.
Mais une chose était sûre: du haut de ses 13 ans, il savait beaucoup de chose et pourrait les transmettres aux plus jeunes.
Il n'était le fils de personnes, juste un héritier des ténèbres; il n'agissait que dans l'Ombre, discrètement mais efficacement. Il n'attaquait que de face, il n'aimait pas les coups bas. juste, intouchable, immortel, à travers les temps et les âges, il s'était forgé un redoutable carcatère.

[avec Black?]

[oui^^]

[Et Cascade ?]

[moi c ok^^]

La nuit était chaude et calme. La nuit était sauvage. La nuit était belle pour ses otages...Notamment pour celui qui trottait là, si parfaitement assimilé à la pâle obscurité qu'il semblait en être partie intégrante. Sa robe d'un noir impeccable luisait comme un satin d'ombre sous la lune bienveillante, tendue sur des muscles fins et ciselés. Oui, ciselé, sculpté comme une statue mystique, tel était l'étalon qui avançait au coeur de l'ombre presque liquide. Son corps, de très haute taille, était porté par des jambes noueuses aux tendons nets, aux sabots durs et noirs, formés. Il n'était que muscle et nerfs, sans une once de graisse superflue, et sa tête, tenue haute au bout d'une encolure arqué comme un col de cygne, en ce port royal des fils de CannonBall, possédait des traits d'une aristocratie et d'une sauvagerie peu communes.
Vestiges de combats, défaites anciennes et victoires récentes, les cicatrices constellaient son corps, certaines plus visibles que d'atres, et traçaient sur cette peau frémissante d'étranges motifs. Black leva soudain ses yeux d'un noir lui aussi absolu en apercevant, plus loin, une autre silhouette. Après un hennissement discret, appel bas de gorge mais rauque comme celui de tout mâle dominant, il s'approcha de l'inconnu au grand galop, ses jambes frappant le sol avec efficacité, sa queue flottant au vent nocturne. Il n'était qu'économie de mouvements et fluidité, contrôle de son corps acquis avec une science du combat gigantesque.
Lorsque Black pila devant l'inconnu, bai-brun, d'âge mûr et lui aussi orné de cicatrices, son oeil vif repéra sur le corps du cheval les marques d'un combattant et d'un vainqueur. Ce n'étaient pas les coups assenés par un gagnant qui scarifiaient cette robe chaude, mais ceux qu'aurait pu mener un perdant acculé.
Cet étalon était un mâle combattant, probablement avec l'étoffe d'un dominant. Un animal sûr de lui qui, songea brièvement Black, saurait enseigner aux jeunes des prises intéressantes.
Il salua son congénère en une cabrade vive et élégante, ses yeux noirs restant fixés sur le mâle tandis que ses sabots, ses jambes tenues pliées sans battre l'air, en signe de déférence, son grand corps s'élevaient sur le ciel bleu et nocturne. Retombé sur ses pieds avec souplesse, sa crinière courte dansant sur son encolure, il rejeta son toupet sur le côté et s'adressa au cheval:

"Je suis Black, chef du Clan de l'Ombre.
Et toi, qui es tu?"

Il le tutoyait non par irrespect, mais car ce cheval et lui étaient du même monde, celui des battants, des combattants qui ne se prenaient pas pour des machines à tuer sans émotions.

[réduis juste la largeur de ta signature s'il te plaît, elle déforme la page...600 pixels maximum...merci d'avance!]

[Voilà signa' ^^
Ordre: Bonaparte-Black-Cascade?]

[Oui, ça va comme ça^^]

[Canius?]

Poulain Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 10/06/2010

Galopant dans le vent, sa rage se libérant, Cascade parcourait les lieux à vive allures. Ses crins virevoletaient et ses pattes dansaient. La musique d'une vie s'écoulait en bruit de fond, un bruit de sabots, de rivière, et de chasseurs.
Sa colère était telle que la pouliche s'arreta près d'un arbre et se mit à le frapper de toute ses forces jusqu'à se qu'elle s'écroule enfin de fatigue au bout d'une bonne petite heure de pirouettes et de cabrioles.

Flash Back
Elle se baladait dans le territoire de l'Ombre tranquillement. Elle trottait dans le camp quand un ridicule petit poulain passa devant elle de ses jambes tremblantes. Ne l'apercevant pas Cascade le renversa avant de le regarder d'un air méprisant. La mère du poulain arriva au grand galop et chassa la pouliche. Et Black, son père, avait assister au drame. Il vint enguirlander sa fille qui s'enfuit au galop avant que son père ai fini.
Fin du Flash Back

Relevant la tête, une odeur équine se faufila au bout de son museau. Quelqu'un s'approchait. S'approchant, elle marchait. Une fois devant l'inconnu elle déclara :

"T'es qui, toi ?!"

Tout d'un coup son père débarqua. Reculant de deux pas elle essaya de s'enfuir une nouvelle fois mais ses pattes refusaient de bouger.

[MINCE j'ai poster avec le mauvais compte TT' C'est Grave ?]

[non non, précise juste que c'est Cascade avant de poster la prochaine fois^^]

[on a le droit à 2 comptes ?!]

Il balayait l'endroit de ses grands yeux, il aimait ce silence que certains auraient pu trouver inquiétant, il aimait la nuit plus que tout autre chose.
Emprisonné l'espace d'un instant dans ses plaisirs nocturnes, il remit sa concentration à profit et cru distinguer une silhouette.
Elégante silhouette, faite de muscles et de beauté, grande mais légère.
Il entendit un bruit sourd mais rauque, sans aucun doute celui d'un dominant.
Peu à peu l'animal se dessinait plus clairement, et Bonaparte pu distinguer un magnifique port de tête et su, sans aucun doute possible, que l'animal était un combattant aguéri et qui avait l'étoffe d'un de ces rois.
Il parcouru le corps de l'étalon, notant ses nombreuses cicatrices.
Il le fixa, suivant sa cabrade des yeux, l'étalonnoir n'était qu'élégance et souplesse, puis il se présenta, la surprise ne fut pas grande car rien qu'en observant sa façon de se mouvoir, on pouvait deviner en lui tous les traits d'un roi, d'un dominant, d'un battant et d'un gagnant.
Comme en échos à la salutation de Black, l'étalon bai se cabra, repliant ses antérieurs, sa crinière flotta dans l'air paisible.

"Ravi de te connaître Black, je me nome Bonaparte et je suis un de tes fidèls serviteurs."

Bien qu'il est une grande fierté, les mots "fidèl serviteur" sonnèrent étrangement bien dans sa bouche, car effectivement, il avait eu échos de Black et des vagues de ténèbres qui l'entouraient. Bien sûr, il avait aussi entendu des choses moins belles, il avait eu échos qu'on disait qu'il n'éprouvait rien, mais Bonaparte savait que Black était, peut être même plus que les autres, emplis de sentiments fabuleux. Mais personne ne pouvait cotionner le fait qu'il l'aie cacher et pourtant, il avait bien raison de la faire.
Ouis l'attantion du cheval se porta sur une pouliche qui l'interpella d'un façon très déplaisante, il répondit néamoins, sur un ton ironique:

"Ravis de faire votre connaissance princesse, je suis Bonaparte et vous?"

Toute la première partie de sa phrase sonnait agréablement faux, il vouvoyait la jeune car il ne lui prêtait aucunement l'étoffe d'une grande, d'une guerrière, d'une personne qu'on respecte, par contre, il avait tutoyé Black car entre guerrier, ils se considéraient comme frère.

[Oui si on est actif avec les deux!!]

Face à lui l'étalon bai se dressa sur ses postérieurs en un salut semblable, tenant contre lui ses nerveux antérieurs, sa crinière flottant à la crête de son encolure musclée comme celle de Black sur son col de cygne. Les mots fidèle serviteur, dans la bouche d'un autre, auraient pu surprendre Black, mais pas face à Bonaparte, car il savait, il sentait que ce cheval, son aîné, ce combattant, avait compris que lui aussi, il éprouvait des sentiments. Alors l'étalon noir, le Maître de l'Ombre hocha la tête et répondit:

"Et c'est pour moi un honneur de te connaître et de te compter parmi ces fidèles.
Viens-tu de loin?"

L'étalon ne lui avait pas demandé d'où il venait, estimant que c'était ici à chacun de décider de la réponse. D'autre part, par un code tacite entre guerriers, nul ne questionnait les autres sur leurs combats passés.
Le mot serviteur n'avait, à ses yeux, aucune connotation péjorative. Lui et Bonaparte partageaient une science du combat, un état d'esprit. Ils n'étaient frères ni de coeur ni d'esprit, ni de corps ni d'armes, mais demeuraient liés par cette appartenance au même monde, un monde si spécial, si particulier, si inaccessible aux néophytes ne bénéficiant pas d'aide ou d'une tournure d'esprit spéciale.
Cascade les rejoignit d'un galop furieux à cet instant. Black la regarda arriver sans marquer d'émotion, ils s'étaient disputés récemment, la jeune femelle ayant violemment bousculé un jeune poulain du Clan, et ayant ensuite tenu tête à la mère. L'étalon noir, refusant toute forme de favoritisme, était intervenu pour tancer fermement quoique sans cris la jeune jument, d'une voix glaciale. Furibonde à en juger par son regard, cascade l'avait fui.
Et ne semblait pas enchantée de le revoir, et s'adressa à Bonaparte d'un ton agressif. Black ne releva pas, laissant au cheval bai le soin de moucher efficacement l'insolente. Il apprécia d'ailleurs la façon dont le fit le mâle, d'un ton ironique, employant fort à propos ce "vous" qui, à l'instant, n'était pas de politesse.