Amère solitude [LIBRE]

Le soleil rayonnait, chauffant de ses traits de lumière les plantes dansant sur le Mont de l'Eternel Eté. La montagne en question était accueillante, avec ses sentiers praticables et point trop escarpés, ses nombreuses zones plates, ses vallons verdoyants et son plateau final, se lançant à l'assaut des nuages, où poussaient des plantes fort utiles, ma foi. Les Wolfs y chassaient, certes, mais ces animaux étaient les alliés du Clan des Etoiels et, de ce fait, se montraient amicaux envers les chevaux qui gravissaient la montagne.
Des chevaux comme la jument qui trottait d'un bon pas en ce moment même, son encolure fine arquée sous l'effort, ses jambes actives et sa démarche légère. Le coeur battant plus fort, Liberty stoppa sa montée sur un replat herbeux et se tourna vers le contrebas. Gonflant ses poumons, elle inspira l'air frais de l'altitude, et contempla le paysage qui s'étendait sous ses yeux.
Là, la Vallée d'entre les Monts, verdoyante comme toujours, rayonnait. En face d'elle, de l'autre côté, blanc et couronné de nuages, l'altier Mont de la Prophétie la défiait, et à l'Ouest, la blanche Plaine des Onces. Lorsqu'on descendait de la Vallée d'entre les Monts par l'Est, on débouchait sur les terres basses du Clan des Etoiles: espace légèrement boisé, rivière cristalline, et dense Forêt Tropicale.
Soupirant, la jument d'un blanc immaculé regarda vers le Nord. Là-bas, au loin, scintillait l'immensité du Désert Blanc et, devant lui, les terres du Clan de l'Ombre. Comme une jonction entre le territoire de l'Ombre et celui du Soleil, les terres du Crépuscule étendaient leurs bras rocheux. Enfin, au Sud, le Clan du Soleil flamboyait. Les terres libres se trouvaient parsemées entre tous ces territoires.
Et un paysage si enchanteur était divisé par la guerre! Liberty tentait, tant bien que mal, de guider ses fidèles dans la tourmente, mais elle s'était vite aperçue que c'était plus ardu qu'il n'y paraissait. Oh, pourquoi Sword n'était-il plus là? Son compagnon mort au combat aurait pu la soutenir...mais aujourd'hui, sans réelle amie, la meneuse se sentait si seule et démunie...
Là-bas, derrière elle, un bruit. Liberty pivota, espérant trouver de la compagnie, équidé ou autre, étalon ou jument, mais quelqu'un avec qui deviser, comme avant. Aux temps de paix.

Invité

Pépite d'Or marchait tranquillement, tête baisser, à la recherche d'une âme charitable pouvant lui donnée amour, protection et nourriture. Mais hélas, où qu'elle aille, elle était chassée ! Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas manger à son appétit. L'herbe ici semblait plutôt accueillante. Alors qu'elle aller généreusement mordre dans une touffe d'herbe, une branche craqua sous ces sabots, se qui fit retourner une jument neige non loin d'elle.

Pépite d'Or la regarda longuement et la détailla. Elle était blanche comme neige, ces membres fin et sec, étaient asser cours. Mais ces crins soyeux voletans lègérement dans le vent autour d'elle lui faisait pensser à un ange.

Elle fis un bon en avant pour la rejoindre, mais se ravisa aussi tôt. Et si cela était une ruse pour finalement l'écraser d'un simple coup de sabot ? Ou simplement, pour la dominer et qu'elle devienne le souffre douleur ! Elle l'observa encore, et se rendit compte que son âme était aussi pur que sa robe.

Elle se r'approcha doucement, par inquiètude, mais d'un air décidé pour ne pas paraître faible. Arrivée, à sa hauteur, elle me courba, pour montrer du respect envers cette jument asser impressionante. Elle savais que cela était dangereux. Mais bon, autant joué le tout pour le tout !!

C'était une pouliche qui se tenait face à elle, l'air incertain et farouche. Craignant de l'apeurer, Liberty se garda bien de faire un seul pas.
Si petite, fragile...
La robe claire de l'inconnue luisait au soleil, rayonnant astre de jour, et ses yeux scintillaient. Elle était très belle, fine, délicate et plutôt mignonne. La regardant, Liberty songea un instant à la pouliche qu'elle avait, elle-même, été. Un souvenir se glissa entre les voiles de son passé brumeux, s'imposa aux yeux noisette de la jument blanche...

Un matin, un matin calme de printemps...au sommet d'une colline herbue se tenait une pouliche, tremblante encore de souvenirs douloureux. Les loups, sa mère qui lui criait de fuir...et elle avait couru, galopé jusqu'à n'en plus pouvoir, et stopper sur ce monticule vert. Seule. A jamais. Après la peur, venait la tristesse et l'envie de réconfort. Si seule, si petite, si fragile...jamais elle ne survivrait.
Alors...Liberty se souvenait. une jument s'était approchée d'elle, une grande jument aux airs d'ange. Blanche de la tête aux pieds, belle et douce. Larme Blanche, qui s'était penchée sur la petite, lui avait parlé. L'avait adoptée, et nommée Liberty.

Liberty regarda sans un geste la jeunette s'avancer vers elle, s'incliner. Afin de ne pas lui causer de frayeur, elle attendit que la femelle se soit relevée pour s'incliner à son tour, devant elle, avec un sourire lui adresser la parole:

"Bonjour...Je suis Liberty.
Quel est ton nom? Es-tu perdue?"

Invité

Pépite d'Or ne répondit pas tout dessuite. Elle était subjuguée par la beautée de cette jument neige. Liberty lui semblait il. Et se sourire !! On aurait dit que le soleil c'était réchauffé rien par se qu'elle avait sourit. Pépite d'Or voulut se jeter sur elle pour pleurer et lui expliquer la triste histoire de sa venue ici. Mais cela était trop douloureux pour qu'elle puisse y pensait, ne serait-ce qu'une seconde. Puis, elle ne conaissait pas Liberty, alors elle ne risquait pas de se jeter sur elle dans l'espoir qu'elle l'acceuille.

"Je suis Pépite d'Or. Mais il suffirait de m'appeler Pépite ou Or pour que j'accours. En fait, je ne sais pas si je suis perdus..."

Ces paroles n'avait aucun sens. Mais la véritée était là. Elle venait d'un endroit qu'elle ne connaissait pas, et arrivée dans un autre qu'elle ne connaissait que de vue. Car sa mère lui avait donné naissance ici avant de partir pour on ne sait où.

"A vrai dire, je suis née à cette endroit même. Mais je ne m'en souviens pas vraiment. C'est vraiment trop flou. Et vous, d'où venez vous ?"

Pépite d'Or avait essayer de dire sa sans se trahir. Elle avait envie de pleurer. Mais Liberty ne s'en rendit certainement point compte, car elle ne souleva pas se sanglo momentanné qui était passé dans la voix de la pouliche.

[Attention, ta dernière phrase: tu ne peux pas deviner ce que Liberty a remarqué ou non. C'est pas grave, mais je précise juste parce que parfois, ça fait râler certains^^]

Considérant la jeune femelle, Liberty lui trouvait un je-ne-sais-quoi d'attendrissant, quelque chose de triste et de résigné, de nostalgique aussi, dans le regard. Elle avait l'air timide, l'aspect d'une bête traquée, sur le qui-vive, nerveuse, hésitant à se laisser aller. En son for intérieur, la jument blanche songea qu'il était bien triste que des poulains d'à peine huit lunes, aujourd'hui, montrent un tel comportement, le signe d'une vie difficile. Mais elle-même ne se souvenait que trop bien de ses premiers mois...
La jument blanche balança sa longue et peu fournie queue blanche. Les crins soyeux vinrent effleurer ses postérieurs à peine souillés par la poussière de l'été, tandis qu'elle écoutait la petite, Pépite d'Or donc, avec attention. La jeune femelle n'avait visiblement pas l'intention de parler de son passé, et Liberty, sachant bien combien peuvent parfois être douloureuses les blessures d'enfance, se garda de la questionner plus avant. Elle ne s'autorisa qu'un sourire amical et affectueux, avant de répondre à la question de Pépite d'Or. Elle ne mentit pas, ne se cacha pas. Cela lui avait pris du temps, mais, au fil des années elle était parvenue à se réconcilier avec son passé.

"Pour ma part, je suis née ailleurs. Je serais incapable de dire où, car j'étais trop jeune. Je ne connais même pas le nom de mes parents. Quand j'avais six lunes, ma mère et moi fumes poursuivies par une meute de loups. Ma mère a fait volte-face pour les affronter et m'a hurlé de fuir. Ce que j'ai fait. Par hasard je suis arrivée sur ces terres, et Larme Blanche, la compagne de Sable Noir, m'a adoptée. Eux deux m'ont élevé comme leur fille, ce que j'ai été en vérité. J'ai passé des années sans savoir si ma mère avait survécu. Mais la rencontre, récente, avec mon frère m'a permis de savoir que si, elle a survécu assez longtemps pour que j'aie un petit frère, Firefly."

Sans avoir de preuve certaine, elle sentait que la jeune Pépite avait le coeur gros. Sa voix était admirablement maîtrisée, ne tremblait pas, mais ses yeux exprimaient tout ce que ses mots ne disaient pas.

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[C'est pour sa que j'ai essayer de faire à se que se soit en faite la pouliche qui remarque. Ché pas si t'as compris x'D]

La pouliche ne disait rien. Le fait que d'un côtés cette puissante jument est à peu près la même histoire qu'elle l'émouvait. Peut être qu'un jour Pépite d'Or deviendrait comme elle. Mais pour cela il ne fallait pas trop rêver. Son but pour le moment, était d'avoir une famille et de fondée la sienne enssuite.

Mais une vieille blessure s'ouvrit : sa mère. Pépite d'Or avait besoins de parler ne serait ce de sa mère, sinon elle allée craquée.

"En fait, la mienne est morte. Je l'ai vues. Un étalon aller me piétiner, et elle c'est mise entre nous deux, recevant les coups à ma place. Par contre, mon père aucune idée. Elle me disait que c'était le meilleur, et que je lui ressemblé beaucoup. Mais je n'ai jamais rencontrés de personne me ressemblant."

Voila, c'était dit. La pouliche baissa les yeux. Pourquoi ? Aucune idée. Mais cela lui avait semblé approprié. Elle resta les yeux baissées en attendant la réponse de la jument.

[je comprends ce que tu veux dire^^ Ce qui peut gêner c'est ce qui concerne l'action de l'autre personnage: "elle ne souleva pas se sanglo momentanné", puisque là, en fait, tu anticipes sur le message suivant. Tu saisis?
Bon, je dis ça, ça ne me gêne pas, mais j'ai pas envie que ça t'attire des embrouilles dans un autre RP, tu vois^^]

A l'écoute de la reine, la pouliche avait gardé le silence. Liberty, qui avait appris de sa mère le tact et la diplomatie, ne chercha pas à pousser Pépite d'Or à la parole. Elle sentait bien qu'il y avait là anguille sous roche, une blessure ancienne et douloureuse qui couvait, insidieuse. Elle n'ajouta donc rien.
Une brise légère se leva et fouetta les deux juments. Liberty tourna un instant la tête dans sa direction: il faisait chaud sur ses terres, situées plutôt au Sud, et bien qu'elle soit d'une race censée vivre dans le désert, la jument blanche pouvait quand même avoir un peu chaud en ce moment. Fermant les yeux, elle goûta le vent frais qui rafraîchissait son visage, ses naseaux finement ourlés bien ouverts pour aspirer un peu de l'air à la bonne odeur d'herbe et de plantes. L'odeur de la liberté. ses crins taquinèrent son encolure en dansant dans les douces rafales, puis Liberty, entendant Pépite se remettre à parler, regarda à nouveau son interlocutrice et riva ses yeux noisette dans les siens.
Elle avait vu juste: elle en avait gros sur le coeur, cette petite-là. Lorsque Pépite d'Or relata la mort de sa mère, Liberty frémit. Quel étalon pouvait être assez...assez abject pour vouloir tuer un bébé? Cela devait être dur, pour la petite cremello, de savoir que sa mère s'était sacrifiée pour qu'elle vive...comme celle de Liberty. La jument blanche avait longtemps ressenti à ce sujet une énorme culpabilité, se sentant presque responsable de la mort de sa mère qui avait fait volte-face et affronté les loups pour la protéger. Elle s'en était voulu, se trouvant confusément une responsabilité dans l'affaire jusqu'au jour où elle avait eu une fille. A partir de ce moment là, elle avait senti que, pour Odyssée, elle aurait fait n'importe quoi. Et compris l'attitude de sa mère. Se sacrifier pour son enfant était une chose qui allait de soi et que toute mère sentait.
Se demandant si c'était le cas de cette pouliche, elle choisit de lui faire part de ses réflexions:

"Ma mère se serait sacrifiée pour moi sans hésiter. Elle a survécu, mais le combat lui avait laissé des séquelles qui ont plus tard causé sa mort...d'une certaine façon donc, elle a donné sa vie pour sauver la mienne.
J'ai l'impression que dans ce genre de situation, on ressent de la culpabilité, on s'accuse, d'une certaine façon de ce sacrifice. En tous cas, moi, je l'ai fait. Jusqu'au jour où j'ai moi-même été mère, et là, j'ai compris que ce que je voyais comme un sacrifice, quelque chose dont j'aurais été la cause, responsable, était en réalité la plus pure des évidences pour une mère. Je m'en suis rendue compte à la naissance d'Odyssée, parce qu'à ce moment là j'ai su que j'aurais pu sans hésiter donner ma vie, ou n'importe quoi d'autre de moi, pour la sauver elle."

Elle soupira et posa ses yeux noisette sur Pépite d'Or:

"Je ne sais pas si c'est ton cas. Mais si oui: ne t'accuse pas de tout ça. Ce n'est en rien ta faute...ta mère n'aurait jamais pu faire autrement."

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[Désolé, j'étais parties et après j'ai oubliées ^^'.]

La pouliche écouta attentivement la jument lui parlant de sa fille et du sentiment qu'elle eut après l'attaque de sa mère. Quand Liberty lui raconta qu'elle avait une fille, Pépite eu un petit pincement au coeur. De jalousie, car cette jument, Odyssée lui semblait il, avait une chance inouïe ! Et Pépite d'Or espérait qu'elle s'en rendait compte.

"Bizarrement, je n'ai pas ressentit cela. J'étais fier car elle c'est battu avec son coeur. Et je savais que si on m'interroger sur ma mère, je pourrais dire qu'elle est morte en héroïne ! En tout cas, je suis désolées pour se que tu as ressentis après se tragique accident. Et j'espere que Odyssée est consciente de la chance qu'elle a de t'avoir comme mère, qu'elle te protégera quand tu seras en danger, et qu'elle sera une bonne dirigeante comme toi ainsi que ta beauté."

La pouliche cligna des yeux plusieurs fois et bailla. Elle était fatiguée, mais elle était prête à écoutait la jument, même si cela impliqué les pires folies.

Lorsque Pépite mentionna Odyssée, Liberty ne put s'empêcher de rejeter ses oreilles en arrière. Si la mort de Sword avait fini par s'estomper en elle, et le deuil se terminer, la trahison de sa fille, son sang, sa chair, la frappait encore au coeur. La jument argentée avait rencontré et admiré son oncle Black, puis Stelmaria l'avait prise sous sa coupe, l'entraînant pour en faire une guerrière. Une tueuse. Odyssée avait renié son Clan et sa mère, suivi son oncle et la Maudite, adhéré à leurs idées. Eprise du fils de Stelmaria, elle avait eu, Liberty le savait, un fils, Shiki, un petit solitaire comme elle, que la jument d'argent éduquerait dans les valeurs qu'elle avait adopté. Liberty ne parvenait pas à comprendre ce revirement. Elle qui aurait si volontiers donné sa vie pour sa fille, elle était abandonnée par le seul membre de sa famille qui l'aimât...Elle finit par répondre à Pépite:

"Odyssée...a renié non seulement son Clan, mais aussi et surtout sa famille. Sword et moi. Elle a rejoint les rangs, les opinions de Black. C'est Stelmaria, la reine du Clan de Glace, qui l'a entraînée et a fait d'elle une guerrière. Et c'est eux deux qu'elle considère comme sa famille désormais. Je sais qu'elle est désormais la compagne d'Aglow Star, le fils de Stelmaria, et qu'ils ont un poulain, Shiki, mon petit-fils, mais je ne l'ai jamais rencontré. Odyssée a littéralement coupé tous les ponts avec son passé. Je ne crois pas qu'elle me protègerait. Elle m'a réellement renié. Et elle ne dirigera jamais un Clan, elle a préféré devenir une solitaire."

Liberty détourna les yeux. Parler d'Odyssée lui faisait encore mal. La rancoeur de sa fille, son abandon, tout la blessait. Elle aurait aimé ne jamais revoir le regard affectueux que son enfant avait lancé à Stelmaria. Aimé ne jamais l'entendre dire à Shiki en le présentant à Black "C'est ton grand-père". Odyssée l'avait laissé de côté, elle, Sword aussi, et s'était littéralement reconstruit une famille. Dans l'absolu, c'était son droit, mais pour celle qui était abandonné, c'était si douloureux...car, même si elle suivait Stelmaria et Black, même si elle était solitaire et de l'opinion des deux alliés, Odyssée resterait à jamais sa fille.

Invité

Pépite observée la jument. Quand elle mentionna le nom de Odyssée, elle eut l'impression de voir un air triste passait dans le regard de Liberty. De plus, les oreilles de Liberty se rejetèrent en arrière. Pourquoi ? Car il ne fallait pas parler d'Odyssée ? Ou tout simplement car la jument n'aimait pas spécialement déballée sa vie privée à la 1er inconnue ? La pouliche attendit patiemment la réponse de Liberty. Et elle ne se fit pas attendre.

Une fois que Liberty s'exprima, la pouliche resta bouche bée. Prise d'un frisson de dégoût envers Odyssée, elle ouvra la bouche pour la refermer aussitôt. Que pouvait elle dire ? Les yeux bleues de Pépite scrupta un moment le paysage et trouva une réponse.

"Je penses que tu devrais parlais à Odyssée. Après tout, c'est ta fille, et je suis sûre que tu penses à elle et à son poulain. Si Odyssée refuse de te revoir, demande lui au moins de lui montrer ton petit-fils juste pour l'apercevoir. Je t'aiderais s'il le faut. Mais si j'étais toi, je ne baisserais pas les bras aussi facilement.

Pépite se tût, et réfléchit un moment.

"J'ai l'impression que tu n'aimes pas temps Black que sa. Est-il dangereux ? Dois-je m'en méfier. Si j'étais toi, je lui parlerais à lui aussi. Car après tout, c'est une espéce de famille pour ta fille. Peut être qu'elle acceptera plus un ordre venant de lui que de toi étant donnée qu'elle n'a pas l'air de te porté dans son coeur...

Pépite regarda au loin, les oreilles aux aguets, s'attendant à se que la jument parle. Pépite pensée à sa mère et a son père inconnu. Puis elle regarda Liberty, en attente d'une réponse.

Avec une maturité surprenante de la part d'un cheval de son âge, Pépite d'Or mentionna diverses solutions. Liberty l'écouta, bien sûr mais, malheureusement, elle avait déjà tout essayé...sa fille la tenait désormais vraiment pour une ennemie. Oh, Liberty avait déjà vu Shiki...de loin. Lorsque le poulain gambadait à la limites des terres de l'Ombre et des Etoiles, joueur, sa mère derrière lui, vigilante comme toujours. Elle avait pu admirer ce petit si élégant, gris fumée, à la robe moirée, pommelé, si beau...et élégant, vif. Dans un soupir délicat, Liberty répondit à Pépite d'Or, sans dureté:

"Tu sais, j'ai déjà essayé de lui parler mais elle ne m'adresse même plus la parole. Si d'aventure je la croise, elle détourne le regard ou me menace, comme n'importe quel ennemi, de m'attaquer si je ne m'éloigne pas. Elle est devenue une guerrière redoutable, magnifique, mais...elle n'a plus grand chose du poulain innocent qu'elle était.
Quant à Shiki, je l'ai entr'aperçu une ou deux fois. Lui aussi a la prestance de ses parents, et il a l'air plein d'énergie, comme l'était Odyssée. Peut-être qu'en grandissant, il fera des choix différents de ceux de sa mère, nous verrons bien après tout."

Puis Pépite mentionna Black et Liberty répondit avec un pauvre sourire:

"Black? Que je pose un sabot sur son territoire, et je n'ai pas une seule chance d'y survivre! Il me déteste presque plus que Sun Star. C'est une vieille histoire de rancoeurs tout ça...ce qui est sûr c'est que Black ne reculera pas s'il a un prétexte pour m'éliminer...quant à aller lui parler, je pourrais, mais nos deux Clans sont en guerre, et d'autre part, je ne crois pas qu'il écouterait. Enfin il ne donnera pas d'ordres à Odysse, car il se refuse à diriger d'autres que ceux de son Clan. Et étant solitaire, je ne pense pas qu'elle obéisse. Même à Black."

Liberty posa ses yeux noisette sur la petite. Pourquoi donc lui racontait-elle tout ça? Pépite d'Or n'était qu'une enfant. Oui, mais...elle était assez mûre et puis, voilà bien longtemps que son Clan n'avait pas eu dans ses rangs pareille fraîcheur.

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La jument lui parla calmement, sans vraiment montrer le moindre sentiment. Pourtant, Pépite n'était pas dupe et certains signent trahissait Liberty dans ces humeurs. Se qui parut le plus étrange se fut que Liberty lui parlé d'égale à égale. Alors que n'importe quel autre cheval adulte ne lui aurait rien confier et la traiterait comme une gamine.

"Et bien, vu qu'elle a un poulain, je parlerais à Shiki. De poulain à poulain, après tout, Odyssée n'a pas à craindre de moi si elle n'apprend pas que je fais partie de ton clan. Puis, je penses que Shiki voudrait bien bien un ami avec lequel jouait, et si Odyssée veut son bonheur, elle ne dira rien. Qu'en penses tu ?"

Bien sur Pépite n'était pas totalement sûr de son coup. Après tout, peut être que Odyssée n'accepterait pas qu'une pouliche ne recherchant que de l'amitié envers son poulain. Mais bon, qui ne tente rien n'a rien après tout. Et Pépite voulait tant faire plaisir à Liberty qui c'était aimablement confier à elle et l'avait accuellit les bras ouverts !

"Black n'a pas l'air sympa. Mais pourquoi pas lui proposer une trêve ? Après tout, cette guerre doit durée pendant des années, alors pourquoi ne pas envisager cette option ?

Pépite regarda droit dans les yeux Liberty, pour lui prouvait qu'elle était digne d'une mission aussi dangereuse soit elle.

Liberty aurait certes pu cacher la vérité à Pépite d'Or. Après tout, la jeune femelle n'était qu'une pouliche...et elle ne la connaissait que depuis une heure, à en juger par la position du soleil dans le ciel. Alors, pourquoi? Déjà, parce que la jument blanche avait pour credo de dire toujours la vérité. A quoi bon traiter Pépite d'Or comme un bébé? Le seul résultat que cela aurait eu aurait été de la coincer dans un rôle insupportable pour un être qui grandissait. Et puis, il y avait une seconde raison...Odyssée, bébé, avait été réellement couvée par sa mère, aimée, choyée, mais traitée en bébé et sans que Liberty prenne jamais la peine de lui expliquer les enjeux du Clan, ni la politique de Wild Horses ou les grandes lignées qui dominaient. Résultat, la pouliche était partie, avait suivi Stelmaria, heureuse de trouver enfin un mentor qui lui explique les choses, la considère comme apte, quelqu'un qui lui enseignait au lieu de la surprotéger. Et Liberty...était restée seule.
La proposition de Pépite d'Or surprit la reine des Etoiles, qui agita ses oreilles en réfléchissant. Que la pouliche aille au sein du Clan de l'Ombre ou des Terres solitaires pour trouver Shiki et lui parler...certes, un poulain ne risquait rien face à Black qui avait tout de même de l'honneur. Mais, un poulain, face aux prédateurs pullulant sur Wild Horses, face aux autres chevaux, peut-être même aux Shikaku? ...Liberty prit le temps de répondre:

"J'hésite à accepter. Je ne veux pas te mettre en danger, et qui plus est pour moi, alors...Je ne pense pas que Black ou Odyssée te feraient du mal. Ce qui m'inquiète ce sont les prédateurs, et les Shikaku, ces chevaux fous. Alors, Pépite d'Or...je veux bien que tu le fasses, si tu y tiens, seulement si tu le veux vraiment. Mais à une seule condition: que Edelweiss, mon animal-lié, une Once Géante des terres de Glace, t'accompagne, quitte à te laisser seule avec Odyssée ensuite. Mais la traversée de nos terres est dangereuse, tu sais.
Je sais que tu es assez apte à te débrouiller seule, mais face à une meute de Loups ou pire, un Ombre...tu aurais bien du mal à t'en sortir. Avec Edelweiss tu ne risqueras rien de ce point de vue là. Et nul cheval n'oserait s'attaquer seul à elle."

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Pépite d'Or réfléchit à ces conditions. Elles lui semblaient justes. Lapouliche hésita quand même. Elle ne savait quoi dire. Après tout, ellene connaissait pas vraiment toute ces créatures qui peuplé et peut êtrequ'elles ne se montreraient pas aussi terrifiante avec Pépite que ledisait Liberty. Pépite d'Or regarda le ciel un moment, puis déposa ces yeux bleues sur la jument.

"Si tel est ton souhait, j'accepte que Edelweiss m'accompagne. Mais sache que je n'aurais pris aucun risque. Je n'aurais pas était en danger et encore moins pour toi. Oui, car j'ai beau vouloir t'aider, d'un côter je penses faire sa pour me prouver que je suis forte. Je te promets de revenir saine et sauve, avec des nouvelles de Shiki et Odyssée. Peut être même une rencontre qui sait..."

La pouliche reprit sa respiration et continua.

"Si tu me le permets, et si Edelweiss est apte à continuer, je voudrais aller voir Black. Tu m'as toi même dit qu'il ne me ferrait rien. Alors rien à craindre sur sa."

Pépite d'Or regarda avec intensité Liberty, s'attendant à voir de l'anxiété dans son regard ou se voir refusé cette requête.

Au grand soulagement de Liberty, qui répugnait à envoyer au danger la pouliche, Pépite d'Or accepta ses conditions. Hochant la tête, la jument blanche écouta la suite de la tirade de Pépite. Aller voir Black? La meneuse des Etoiles s'accorda alors le temps de la réflexion, non pas qu'elle ne sache pas si Black allait ou non tuer la pouliche, mais elle craignait plus. La présence sur les terres de l'Ombre, d'un cheval des Etoiles accompagné d'un léopard géant, animal-lié de Liberty, ne risquait-t-elle pas d'engager des conflits?
Cependant, Liberty donna son accord:

"...Entendu. Black n'est pas cheval à attaquer les jeunes, il faut au moins lui reconnaître ça, et c'est peut-être face à lui que tu risqueras le moins. Cependant, tu devras peut-être traverser les terres de l'Ombre pour le retrouver...alors prends garde. D'abord parce que les chevaux de l'Ombre n'ont aucune espèce d'affection pour ceux des Etoiles, mais aussi parce que ta présence pourrait être interprétée comme une provocation. Sois sur tes gardes..."

La jument blanche l'observa. La pouliche avait bien de la ressource, certes, mais Liberty ne tenait pas à l'envoyer face au danger...enfin, Edelweiss protégerait la jeune femelle.

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Après avoir écouter l'accord de Liberty, la pouliche ne savait pas si c'était une si bonne idée. Ce qui peuplait le clan de l'Ombre semblaient être de vrai monstre !! De la provocation ? Pépite d'Or si rendait pour sa ! Et elle comptait bien montrer qu'elle appartenait au Clan des Etoiles. Pas par se qu'elle voulait s'attirait des ennuis ou à Edelweiss. Mais car elle pensait qu'il devait l'accepter ou la tuer. Une boule se forma dans la gorge de la pouliche à cette idée. Si elle mourrait, une guerre aller-t-elle éclater ? C'est bien la dernière chose qu'elle voulait ! Si il lui arriver problème, elle demanderait à voir Black. Les chevaux vivant dans ces terres devaient bien respecter la dernière volontée d'une pouliche de 8 mois... Non ?

"Je serais sur mes gardes. Promis ! Quand je pénétrerais dans les Terres du Clan de l'Ombre, Edelweiss n'aura cas se faire discréte. Qui pourrait penser dans se cas que je fais parties du Clan des Etoiles ? De plus, si ma venue est vue comme une provocation, et bien ils auront à faire à moi et a Edelweiss !."

Pépite d'Or se sentait forte ! Elle n'abandonnerait pas Liberty si facilement. Après tout, plus tôt elle affrontera le danger, mieux sa sera. Elle sera prête pour le futur.

"Pourrais-je au moins voir Edelweiss ?"

Et si Edelweiss ne voulait pas l'accompagner ? Elle devrait sûrement affronter le danger seule. Et elle ne se sentait pas vraiment apte à sa...

Qui pourrait penser qu'elle ferait partie du Clan des Etoiles? Quiconque l'approchera, songea Liberty avec un léger soupir:

"Si un cheval du Clan de l'Ombre t'approche, il sentira ton odeur. Les territoires, les Clans ont une odeur particulière dont on reconnaît les effluves sur un de leurs membres...cela dit, et je te l'ai dit, c'est face à Black que tu risqueras le moins, au final. Il a son honneur et ne s'attaque pas aux jeunes chevaux, ceux qui n'auraient aucune chance face à lui.
Mais tu as raison, tant qu'un cheval ne s'approche pas assez pour sentir ton odeur, tu seras en sécurité."

Elle allait appeler Edelweiss suite à la requête de Pépite lorsqu'une voix joueuse retentit.

"On m'a appelé je vois?"

Edelweiss bondit au milieu d'elles. Vue de près, l'once était une créature sublime. Léopard des neiges géant, elle mesurait près de deux mètres au garrot, loin des plus grands spécimens qui toisaient dans les deux mètres soixante. Drapée dans une épaisse, chaude, douce et ondoyante fourrure blanche et noire, contrastée, elle fixait les deux juments de ses yeux vert émeraude pétillants. Compagne de Tharaman et mère de deux chatons, l'once irradiait la vitalité et la joie de vivre. Souriante, Edelweiss s'allongea, se tapit devant Pépite d'Or pour amener sa tête à hauteur de celle de la jeune jument:

"Bonjour...Pépîte d'Or, si j'ai bien entendu?
Je serai heureuse de t'accompagner sur les terres de l'Ombre...et jusqu'à Black si cela s'avère nécessaire. Discrètement naturellement...ombre parmi les ombres...je sais faire cela. Après tout, la base de la chasse, c'est le camouflage, le silence..."

Rieuse, elle sourit à Pépite et son regard brilla encore comme un joyau.

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Comme sa les Clans avaient une odeur ? Pépite allongea son cou en direction de Liberty pour la sentir. A sa grande déception, aucune odeur lui parvint. Sûrement dû au fait que Pépite porter la même odeur.
Puis quelque chose parla. Cette chose était en fait quelqu'un qui jaillit au milieu des deux équidés. Sa devait être Edelweiss. Elle était gracieuse et sublime comme Liberty. Mais plus enjouées. Sûrement dû à un passé moins funeste. Se léopard des neiges (beaucoup plus grand qu'un léopard normal) lui inspirait confiance, Pépite n'eût aucun mal à lui parler.
Edelweiss planta son regard vert pétillant dans celui de Pépite, s'allongea pour être au niveau de la tête de de Pépite et parla. Pépite lui donna un coup de museau, pour lui demander de se relever.

"Je suis en quelque sorte une intruse, tu n'as pas à t'allonger pour te mettre à mon niveau."

Pépite se courba et continua.

"Je suis effectivement Pépite d'Or, mais appelle moi Pépite."

La pouliche lui rendit son sourire et regarda Liberty puis Edelweiss. Elles se ressemblaient.

"Je suis contente que cela te rende heureuse le fait que tu m'accompagnes sur les terres de l'Ombre. Pour Black, cela s'avérera nécessaire, sans aucun doute. "

Une partie de la phrase deEdelweiss fit tressauter Pépite. La base de la chasse... Pépite ne savait pourquoi, cela lui fit penser à un prédateur assoifé de sang. Elle avait beau savoir que Edelweiss ne lui ferait aucun mal, cela lui glaça le sang quand même.

"Bien sûr, une ombre sur les terres de l'Ombre. Je n'en attendais pas moins de toi."

Pépite sourit à sa dernière phrase.

18 lignes arrondies à 15 = +1 point XP

[par contre, comment on s'organise pour le "voyage" ?]

[je suggère qu'on fasse le sujet Odyssée/Pépite, et que dans le sujet, au début, on relate le voyage dans les premières réponses...

Je rép' demain, là j'ai du boulot.]

Invité

[Pas de problème. Tu veux commencé à le faire ou pas ? Et on le fait où ?

Travaille bien : D.]

Edelweiss sourit:

"En règle générale je fais ça car certains chevaux me craignent...c'est normal, bien sûr, je suis une prédatrice, mais en m'abaissant, ils me trouvent moins dangereuse. Banale impression."

Néanmoins elle se redressa et écouta en souriant la pouliche, non, la jeune jument -ce n'était plus un bébé- lui répondre. La chasseresse s'étira avant de reprendre, tendant ses pattes et ses griffes vers l'avant tandis que, dans sa gueule ouverte sur un bâillement, les poignards d'ivoire qu'étaient ses dents luisaient dans leur écrin de muqueuse rosée et veloutée. Puis Edelweiss se redressa, ce qui fit qu'elle dominait les deux juments et sourit:

"Bien...je te suggère de me prévenir lorsque tu souhaiteras te mettre en route."

[je préfèrerais que tu le fasses, j'ai un boulot monstre cette semaine!!]

Invité

Les chevaux allaient sûrement craindre la présence d' Edelweiss. Pépite était bien contente que sa dernière l'accompagne. Qu'es qu'ils allait trouvaient ? La mort ou la victoire ? Le voyage sera paisible ou au contraire plein d'embûche ?

"Je sais que moi je n'ai rien à craindre de toi. De plus, un prédateur chasse en se tapissant dans l'ombre. Ils ne devraient donc pas te trouvés moins menaçante."

La pouliche regarda Edelweiss s'étirait et lui demander de la prévenir au moment du départ. Pépite regarda le ciel, pour mieux réfléchir. Partir quand ? Dans un an, un mois, une semaine, une journée une heure ? Et pourquoi pas... maintenant ?

"Que dirais tu de partir maintenant ? Cela te dérange ?"

C'était une question qui s'adressait à Edelweiss, pourtant la pouliche lança un regard interrogateur vers Liberty. Comme pour lui demander son accord. Comme ferait n'importe quel jument en présence de sa mère...

[Pas de problème ! Je commencerais sûrement demain ou se soir si je peux. Je ferais sa donc sur les terres de l'Ombre.]

Edelweiss rit de nouveau, un rire cristallin de fauve:

"Mais ils ne connaissent rien aux félins, alors ils croient que, tapie, je suis moins dangereuse, quelle erreur, c'est une posture parfaite pour bondir! Enfin, je ne suis pas là pour apprendre aux chevaux les us et coutumes de mon espèce et s'ils me craignent moins lorsque je suis plus proche du sol, je le reste. Mais si tu ne me crains pas, je préfère rester debout alors."

Elle ronronna, un ronronnement guttural et bref, en léchant le bout de sa patte, les doigts écartés, puis sourit en baissant les yeux à la requête suivante:

"Eh bien, oui, ce serait possible..."

Puis coula un regard vers Liberty.

Liberty qui se trouvait dans l'étrange situation d'une personne qui doit donner ou refuser une permission, en l'occurrence celle d'une jeune jument qui lui demandait si elle pouvait partir...Bon sang, quelle drôle d'impression, Liberty se faisait l'effet d'être la mère de la jeune femelle, du coup. Cependant elle répondit avec le sourire:

"Ca ne me pose pas de problème."

"A moi non plus alors!"

Edelweiss reposa sa patte et se leva:

"En route?"

Invité

La pouliche fût emplie d'une grande joie quand elle vit Edelweiss et Liberty lui dire oui. Elle se courba devant Liberty pour lui dire au revoir. Elle se retourna, fit quelques pas et tourna le tête en direction de Edelweiss.

"En route !!"

Elle se retourna vers Liberty et lui fit un signe de la tête. Un long et perrilleux voyage aller commencer...

[RP terminé?]